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Guilaine Depis - Page 58

  • RSVP Point presse sur "Complémentaires santé : le SCANDALE !", Frédéric BIZARD invité par l'UCDF mardi 8 octobre 2013 à 10h30

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    POINT PRESSE

    Mardi 8 octobre 2013 à 10h30

    Hôtel Holiday Inn, salon Elysées

    79 avenue du Maine Paris 14ème

    A l’occasion de la sortie du livre COMPLÉMENTAIRES SANTÉ : LE SCANDALE ! 
    le 9 octobre prochain (éditions Dunod)

    Nous vous invitons à rencontrer l’auteur, Frédéric Bizard, économiste de la santé et enseignant à Sciences-Po Paris

    Au moment où les organismes complémentaires se voient confier un rôle structurant dans notre système de santé, assiste-t-on à la fin du modèle français ? Frédéric Bizard apporte des réponses aux questions que se posent les professionnels de santé tout comme les usagers, et tente d’introduire clarté et transparence dans ce système.

    Merci de vous inscrire auprès de Guilaine Depis (06 84 36 31 85), attachée de presse Grand Public de "Complémentaires santé : le SCANDALE !" de Frédéric BIZARD

  • INVITATION pour une Rencontre-signature samedi 12 octobre 2013 à 15h avec Dreyfus Louyebo (Espace Harmattan)

    994003_306193789518881_594902070_n.jpgRencontre avec Dreyfus Louyebo autour de son ouvrage Politique, insertion et jeunesse : l'espoir du monde à L'Espace Harmattan

    à partir de 15h

    Rencontre-signature 

    samedi 12 octobre 2013 à 15h
    Paris France 
    Espace Harmattan
    21 bis rue des Ecoles (M° Maubert Mutualité), 75005, Paris, France
    tel. 01 43 29 49 42

  • Éric Brunet reçoit Frédéric Bizard sur RMC pour "Complémentaires santé : le SCANDALE !" (le 4 octobre 2013)

    Ecoutez Frédéric Bizard, auteur de Complémentaires santé : le SCANDALE !

    (parution le 9 octobre aux Éditions DUNOD)

    dans Carrément Brunet sur RMC (103.1), l'émission d'Éric Brunet, ce 4 octobre de 13h à 14h...

    ...Et Réécoutez-le sur le podcast ICI.

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  • L'Écho de Limoges incite à lire "Marilyn Monroe, la cicatrice" de Claude Delay, un article signé Jacques Devaux (20 septembre 2013)

    Capture d’écran 2013-10-03 à 17.01.33.pngCINE LIVRES

    Une Etoile et un Lion

    Le 22 novembre prochain, ce sera le cinquantième anniversaire de l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy à Dallas. A 46 ans disparaissait, sous les balles d'un tueur encore improbable, l'icône américaine et le chef d'état le plus charismatique au monde.

    Quelques quinze mois avant cette date tragique pour l'histoire mondiale, le 5 août 1962, disparaissait dans des circonstances qui demeurent encore aujourd'hui mystérieuses et inexpliquées, Marilyn Monroe. Les destins croisés de ces deux monstres sacrés, allaient alimenter une légende que la poussière des ans ne parvient pas à recouvrir. Indissociables l'un de l'autre, il nous est difficile de penser à l'Etoile sans y accoler le Lion, ces deux figures emblématiques chantées par Vanessa Paradis. Marilyn et John restent dans notre imaginaire, de la même manière que Roméo ne serait rien sans Juliette et qu'Abélard n'existerait pas sans Héloïse.

    Et pourtant leur Histoire personnelle ne se confond que dans un ou deux épisodes et la carrière de la star ne s'entrechoque que très peu avec celle du politique. Mais nous avons tous besoin de croire à ces histoires d'amour dans lesquelles le Prince charmant enlève sur son fier destrier, blanc de préférence, la douce jeune fille blonde, éplorée et malheureuse.

    Régulièrement paraissent en librairie des ouvrages qui reviennent sur des aspects particuliers, oubliés et originaux de nos légendes. C'est ainsi que nous attendons pour le 10 octobre prochain Au diable vauvert, un «John F. Kennedy à 20 ans», signé Martine Willemin, dans la même collection qui nous avait déjà donné «Marilyn à 20 ans». En attendant, nous lirons chez Fayard, «Marilyn Monroe, la cicatrice» de Claude Delay.

    Lorsqu'on s'appelle Norma Jeane, que l'on est une petite fille non désirée et illégitime, que votre mère Gladys est complètement folle et finit à l'asile et que votre seul horizon sont les murs de l'orphelinat où on vous a placée dès votre naissance, il n'est pas étonnant que vous en conserviez une béance profonde et inguérissable et que vous souhaitiez à l'instar d'un reptile, changer de peau. C'est alors que Norma Jeane Baker devint Marilyn Monroe. Claude Delay a su parfaitement cerner la personnalité déroutante de la star et comprendre ce qui l'avait désorientée, l'absence d'un père et la folie d'une mère. C'est sans doute pour cela qu'elle appellera ses trois maris «Papa», comme du reste tous les hommes de sa vie, à l'exception de son dernier amant, son «Prez», John Fitzgerald Kennedy sur lequel il faut lire l'ouvrage de Martine Willemin qui s'attache à nous décrire la jeunesse de celui sur lequel, ni lui, ni personne ne misait et dont le destin unique allait pourtant en faire un mythe mondial.

    J.D.

    «Marilyn Monroe, la cicatrice» de Claude Delay.

    336 pages - 20,90 € - Editions Fayard.

     et

    «John F. Kennedy à 20 ans» de Martine Willemin.

    168 pages - 12,50 € - Au Diable vauvert.

  • Claude Delay évoque "la puissance de l'inconscient" dans son "Marilyn Monroe, la cicatrice" (Fayard, septembre 2013)

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    Extrait de la page 10 de

    Marilyn Monroe, la cicatrice 

    (Fayard, septembre 2013) 

    de Claude Delay (photo)

    "La puissance de l'inconscient s'abat sur elle. L'inconscient, on le sait, ne connaît pas le temps. Lui seul ne prend pas de rides et nous fait rejoindre dans le rêve des souvenirs enfouis, comme s'il s'agissait de la première version, soudain brûlante dans la fraîcheur de la nuit.

    Toucher au sujet Marilyn, c'est s'aventurer sur une embarcation de fortune, par mer d'huile ou gros temps, entre les falaises dressées de l'inconscient : du Poupoupidou et de son sourire baroque, nous naviguons vers la tragédie grecque que représente toute destinée. La folie, l'hérédité, l'abandon, la peur aimantent le parcours de sa glorieuse féminité, dont nous chercherons les "moments biographiques", autant de fils rouges capables de nous donner la direction, pour accompagner sa trajectoire.

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    Marilyn le notait dans son Journal, Scott Fitzgerald termine Gatsby le magnifique par : "Car c'est ainsi que nous allons, barques luttant contre un courant qui nous ramène sans cesse vers le passé.""

    Marilyn-Monroe-marilyn-monroe-12891202-2057-2560-1.jpg"I wanna be loved by you..."

  • À lire dans Le Huffington Post du 29.09.13 : "Généralisation des complémentaires santé : une mesure avant tout politique !" par Frédéric BIZARD (auteur de "Complémentaires santé : le SCANDALE", parution le 9 octobre 2013 chez Dunod)

    couvBIZARD.jpgParution de Complémentaires santé : le SCANDALE !, le livre de Frédéric BIZARD le 9 octobre 2013 aux Éditions Dunod.

    GÉNÉRALISATION DES COMPLÉMENTAIRES SANTÉ : UNE MESURE AVANT TOUT POLITIQUE !

    Frédéric Bizard

     
     
     
     

    Lors du quarantième congrès de la mutualité française, le Président Hollande faisait la promesse devant une foule de 2500 mutualistes en liesse de généraliser à l'horizon 2017 les complémentaires santé, au nom de l'amélioration de l'accès aux soins. De prime abord, on peut penser que meilleure sera la protection sociale complémentaire des Français en santé, meilleure sera leur situation face à la couverture du risque santé. Dans la situation actuelle du marché de l'assurance santé complémentaire, c'est pourtant loin d'être le cas.

    Capture d’écran 2013-10-01 à 18.26.22.pngLe vrai sujet porte sur la restructuration d'un système de financement des complémentaires santé en France qui est devenu inefficace, coûteux et injuste. Il est devenu inefficace car le marché ne permet pas aux assurés de disposer d'une couverture adaptée à leur profil de risque. Les garanties sont incompréhensibles pour le quidam, indiquant des pourcentages de remboursement sur une base inconnue du grand public et non une valeur en euros. Elles sont trompeuses car elles intègrent dans la plupart des contrats la part remboursée par la sécurité sociale (ce n'est pas l'indication en bas des contrats qui justifie cette situation). Un 200% pour des lunettes simples représentent une participation de la complémentaire de 10 euros, soit 5% du prix moyen de la lunette; un 100% en orthodontie pour enfant est en fait une participation nulle de la complémentaire puisque c'est la sécurité sociale qui rembourse 193 euros. Les principaux acteurs du marché refusant de rendre disponible sur internet les tarifs et les garanties de leurs contrats, les Français n'ont pas les moyens de choisir de façon éclairée leur contrat, et doivent donc être guidés par l'opérateur qui fait le choix pour l'assuré.Cette généralisation est déjà réalisée puisque 96% de la population française est couverte. Les deux millions et demie de personnes qui n'en ont pas évoquent deux raisons majeures pour ne pas en souscrire, des raisons financières et l'appartenance au système ALD (affections de longue durée) qui leur permet d'être remboursé à 100% pour leurs principaux soins. Près de neuf millions de Français sont sous le régime des ALD et ils devraient être autour de douze millions en 2020. Les personnes n'ayant pas besoin de complémentaires pour la raison d'appartenance au régime ALD ne peuvent être que plus nombreux au cours du temps. S'agissant des raisons financières, elles sont dues soient aux primes trop chères soient à l'absence de rentabilité des contrats. Les cotisations des contrats ayant augmenté à un rythme effréné depuis 2000, le taux d'effort (part des cotisations dans le revenu) pour les ménages modestes dépasse aujourd'hui 10%. La question centrale n'est donc plus la quantité de personnes couvertes, le marché est saturé.

    Capture d’écran 2013-10-01 à 18.27.38.pngLe système de complémentaires est aussi très couteux dans ses charges de production et de distribution qui représentent plus de 7,3 milliards d'euros, soit 22% des cotisations contre 4,5% pour l'assurance maladie. La palme d'or des frais d'administration revient aux mutuelles qui font de la non transparence de ces frais un nouveau dogme, au mépris des valeurs historiques de la mutualité française. Ceci fait d'ailleurs du système de santé français le système de santé le plus coûteux des pays de l'OCDE en termes de frais administratifs, après celui des Etats-Unis. Cette opacité du marché se traduit par une rentabilité négative des contrats pour des millions de Français. Pour un couple de 45 ans avec deux enfants ou un couple de retraités de 65 ans en bonne santé et consommant des soins de façon raisonnable, un contrat standard se traduit souvent par une perte de plus de 1000 euros par an*. Sur le seul critère de la rentabilité, un contrat de complémentaire santé n'a pas d'intérêt pour eux. La nécessité de surconsommer des soins pour rentabiliser son contrat augmente les dépenses de santé et creuse le déficit de la sécurité sociale. En couvrant systématiquement les tickets modérateurs, les complémentaires déresponsabilisent les Français de la notion de coût en santé. Il ne manquait plus que la généralisation du tiers payant pour construire un modèle presque parfait de déresponsabilisation totale des Français dans leur consommation de soins. On vient de nous annoncer que cela va être le cas en 2017, au nom évidemment de l'amélioration de l'accès aux soins; nous voilà rassurés. En réalité, en mettant à genoux notre système de financement public, de telles évolutions de notre système de financement, pour autant qu'elles aient lieu un jour, seraient une catastrophe pour les plus modestes d'entre nous, qui verraient la qualité du panier de soins solidaires s'effondrer (cette qualité devenant la dernière variable de régulation des dépenses publiques de santé).

    Enfin, il est profondément injuste puisque tous les Français sont loin de disposer d'un accès égal à la couverture complémentaire. Les contrats collectifs des salariés sont quasiment deux fois moins chers et de bien meilleure qualité en garantie que les contrats individuels, grâce notamment aux quatre milliards d'euros d'argent public en aides fiscales et sociales. L'accord ANI, qui généralise les contrats collectifs à toutes les entreprises ne change rien à la situation des millions de chômeurs, retraités, étudiants et travailleurs indépendants. Il risque d'ailleurs de se traduire par la souscription forcée de salariés à des contrats collectifs de mauvaise qualité, ce qui pourrait poser la question constitutionnelle de la liberté contractuelle des personnes.

    Capture d’écran 2013-10-01 à 18.28.09.pngLe Ministre Benoit Hamon vient de déclarer que "ce n'est pas le MEDEF qui fait les lois en France". En effet ! Mais ce ne doit pas être davantage la Mutualité française !Très en pointe sur ce dossier, la mutualité française mène depuis quelque temps une politique étonnante tant elle est dangereuse pour son propre secteur et néfaste pour notre système de santé, que ce soit dans la négligence des valeurs historiques mutualistes (refus de la transparence des frais de gestion, maintien de l'opacité des contrats...) ou dans la conception non mutualisé de ses produits (segmentation du marché). La généralisation de la complémentaire santé est d'ailleurs avant tout une promesse présidentielle faite sur demande insistante de cette même mutualité française. Tout comme l'était l'avenant 8 de la convention médicale (encadrement des dépassements d'honoraires) qui va couter très cher à l'Assurance Maladie ; tout comme l'est la mise en place de réseaux de soins mutualistes (proposition de loi Le Roux) en cours de discussion, qui supprimera des libertés tout en diminuant la qualité des soins des plus défavorisés; tout comme l'est enfin le plafonnement des dépassements d'honoraires des nouveaux contrats responsables du PLFSS 2014. Ajoutons à cela la loi Hamon sur l'économie sociale et solidaire qui exclut les complémentaires santé de la possibilité de résiliation d'un contrat d'assurance à tout moment alors que c'est en santé où c'est le plus justifié et important puisque l'assurance n'est pas obligatoire. On peut se demander où se situe l'intérêt général dans toutes ces prises de décisions.

    Voir le livre : Complémentaires santé : le scandale !, éditions Dunod, sortie le 9 octobre 2013