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Camille CLAUDEL

  • Pour le 8 mars 2015, Journée des Femmes, l'écrivain Sophie Jabès rend hommage à CAMILLE CLAUDEL, femme créatrice muselée pendant 30 ans. Avec une pièce chez Lansman.

    Pour le 8 mars 2015 : CAMILLE CLAUDEL

    Contact presse pour interviewer Sophie Jabès 06 84 36 31 85 / guilaine_depis@yahoo.com

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    L'écrivain Sophie Jabès rend hommage à Camille Claudel dans une pièce qui vient de sortir chez Lansman à l'occasion du 150ème anniversaire de sa naissance.

    La pièce, jouée notamment au Lucernaire, rencontre un énorme succès qui prend déjà des aspects internationaux.

    Talentueuse plume, sensible et forte à la fois, comme cette Camille qui l'a tant inspirée, Sophie Jabès est l'oratrice d'exception à interviewer pour évoquer cette femme créatrice qui fait écho à ses propres interrogations sur l'origine de l'art, sur la parole et le statut de femme. 

    Voir une partie des retombées presse de l'écrivain Sophie Jabès pour cette pièce ici :  http://guilainedepis.blogspirit.com/archive/2015/02/23/iio.html

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  • Extraits des retombées presse de la pièce de Sophie Jabès (partie texte/littérature de la presse sur son livre aux Éditions Lansman)

    2702716354.2.jpgExtraits des retombées presse de

    Sophie Jabès

    Pour sa pièce Camille, Camille, Camille (Lansman Editeur)

    Médiapart par Dashiell Donello, le 13 octobre 2014

    « Camille, Camille, Camille » Une Pièce bouleversante de Sophie Jabès au Lucernaire

    L’idée centrale de la mise en scène fait sens en liant la vie et l’oeuvre de Camille Claudel. C’est une belle réussite (…)

    Télérama Sortir par Sylviane Bernard-Gresh, le 21 octobre 2014

    Le texte de Sophie Jabès a le mérite de nous rappeler le génie et la tragédie de cette artiste délaissée de tous (…)

    Reg'arts par Bruno Fougniès, le 11 octobre 2014

     Le texte de Sophie Jabès pose devant nous trois moments cruciaux de la vie de Camille Claudel : le soir où elle va donner ses lèvres et son génie à Rodin, le soir où elle va être bâillonnée par l'internement chez les fous et le soir de son dernier souffle. (…) La pertinence du texte de Sophie Jabès (…) est de donner à chacun des âges de Camille une personnalité, un rythme, un ton très tranchés.

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    Web Théâtre par Gilles Costaz, le 29 octobre 2014

    Camille Claudel n’en finit pas d’inspirer nos auteurs dramatiques. Sophie Jabès joue le jeu différemment. Ce n’est pas une Camille Claudel qu’elle ressuscite, mais trois ! (…)  Ayant entrecroisé les monologues de chaque personnage, Sophie Jabès les fait se rencontrer. (…) Les dialogues ont une belle force émotive. (…) une œuvre où se mêlent la sincérité du texte et l’insolite de la forme (…)

    Mes illusions comiques par Audrey Natalizi, le 23 octobre 2014

    C'est une plongée au cœur dans l'âme de Camille Claudel que nous proposent Sophie Jabès (pour le texte) et Marie Montegani (adaptation et mise en scène) au Lucernaire. Loin de se limiter à ce que l'on connait de la biographie de la sculptrice, les deux femmes nous livrent ses pensées les plus profondes dans un spectacle poignant intitulé Camille, Camille, Camille.Une introspection particulièrement réussie et un spectacle que l'on n'hésite pas à vous recommander (…)

    Rue du Théâtre par Cécile Strouk, le 17 octobre 2014

    « Camille, Camille, Camille », c'est le portrait de Camille Claudel à travers trois générations d'elle-même. L'histoire d'une vie, reconstituée par l'auteur Sophie Jabès, qui donne une belle cohérence au discours digressif de la sculptrice maudite (…)

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    Théâtrorama par Dany Toubiana, le 15 octobre 2014

    Dans ce corps à corps apparaissent d’autres forces en présence, les forces antagonistes d’une société qui met les femmes sous tutelle et les empêche d’exister par elles-mêmes. Le texte (de Sophie Jabès) prend le parti de faire exister Camille uniquement dans ce dénuement. L’œuvre vit encore au plus profond d’elle-même, comme détachée de la créatrice réduite à ses seules obsessions et à ce cri ultime de défi.

    La Théâtrothèque par Philippe Delhumeau, le 3 octobre 2014

    Le texte de Sophie Jabès, une résonance biographique de l'existence de Camille Claudel déclinée en trois dimensions humaines, l'élève de Rodin, l'artiste et l'internée. (…) Si l'histoire est d'encre, ces œuvres sculptées dans la terre cuite, le bronze et le marbre, correspondent aux matériaux de la construction et de la déconstruction de l'homme.

  • France Bleu choisit "Camille, Camille, Camille" de Sophie Jabès comme LIVRE DU JOUR (par Thierry Chareyre dans le Berry, émission du 18 décembre 2014 à réécouter sur le site de Radio France)

    Capture d’écran 2015-01-20 à 22.18.50.pngCHAREYRE Thierry.jpgExceptionnellement, Thierry Chareyre a décidé de choisir une pièce comme livre du jour.

    La qualité de celle de Sophie Jabès, publiée chez Lansman, l'a convaincu.

    Vous pouvez réécouter cette belle émission ici : http://www.francebleu.fr/culture/le-livre-du-jour-de-france-bleu-berry/le-livre-du-jour-de-france-bleu-berry-106

     

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  • La Griotte niçoise ni soumise, magazine en ligne impertinent met à l'honneur l'hommage à Camille Claudel de Sophie Jabès (merci à Sylvie Mahenc le 9 décembre 2014)

    Article à consulter ici https://lagriotteanice.wordpress.com/2014/12/08/camille-a-150-ans-aujourdhui/

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    Camille a 150 ans aujourd’hui

    Camille a 78 ans, elle va mourir. Elle rencontre Camille la quadra, juste avant son enfermement en asile psychiatrique, et Camille la jeunette, qui n’est pas encore amoureuse de Rodin. Ces trois Camille sont bien sûr une seule et même personne, Camille Claudel, qui se rencontrent par la magie du théâtre, sous la plume de Sophie Jabès dans Camille, Camille, Camille. La Camille la plus âgée voudrait mettre en garde les plus jeunes contre les dangers qui les attendent. Mais est-ce vraiment possible d’échapper à son destin ? Une pièce et un livre à lire de toute urgence pour honorer l’anniversaire de Camille Claudel aujourd’hui. 

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    Elle était née pour la douceur et la gloire. Elle récoltera les larmes et le sang » (Camille, Camille, Camille, Acte 1, tableau 5)

    La pièce de théâtre Camille, Camille, Camille de Sophie Jabès, mise en scène par Marie Montegani était à l’affiche jusqu’à fin novembre au théâtre du Lucernaire à Paris, et sera au Théâtre André-Malraux de Rueil-Malmaison le 15 décembre prochain. Pour ceux qui l’aurait loupée, ou qui l’auraient adorée, le texte intégral est disponible en livre, demandez-le à votre libraire préféré.

    • Camille, Camille, Camille de Sophie Jabès, éditions Lansman, collection Théâtre à vif, 10€.

    Camille Anastasia Kendall Maria Nicola Claudel (née à Fère-en-Tardenois, dans l’Aisne, le 18 décembre 1864, et morte à Mondevergues, au centre de santé de Montfavet, dans le Vaucluse le 19 octobre 1943) est une sculptrice française sœur du poète et écrivain Paul Claudel. Elle a entretenu une relation passionnelle et tumultueuse avec le sculpteur Auguste Rodin de vingt-quatre ans son aîné. Cet amour impossible, ainsi que son internement psychiatrique en 1913, la murant dans le silence le plus total, lui ont donné une aura égalant son génie.

    C’est le moment de revoir le film de 1988 de Bruno Nuytten fort justement baptisé Camille Claudel avec Isabelle Adjani et Gérard Depardieu. 

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    Et puis surtout c’est l’occasion d’aller admirer ses oeuvres un peu partout en France :

    La valse, de Camille Claudel, au musée Rodin

    La valse de Camille Claudel, au musée Rodin

    Au splendide musée Rodin, Paris

    • Une salle lui est consacrée avec une cinquantaine de ses oeuvres

    Au Musée d’Orsay, Paris

    • L’âge mur (bronze)
    • Torse de Clotho (plâtre)

    Au Palais des Beaux-Arts, Lille

    • Louise Claudel, buste en terre cuite, 45 × 22 × 25 cm, 1885
    • Giganti, tête en bronze, 32 × 26 × 27 cm, 1885

    Au Musée Sainte-Croix, Poitiers

    • Niobide blessée, bronze
    • Jeune femme aux yeux clos, buste en terre cuite

    Au Musée Dubois-Boucher de Nogent-sur-Seine (Aube)

    • Persée et la Gorgogne

    À La Piscine, Musée d’art et d’industrie de Roubaix

    • La petite Châtelaine, buste de marbre, 1896
    L'âge mur de Camille Claudel (1899) au Musée d'Orsay

    L’âge mur de Camille Claudel (1899) au Musée d’Orsay

    Au musée Calvet d’Avignon (Vaucluse)

    • Buste de Paul Claudel en jeune romain

    Au Musée d’art de Toulon (Var)

    • Mon frère en jeune romain (bronze)

    Au Musée Albert-André de Bagnols-sur-Cèze (Gard)

    • L’Implorante (bronze)

    Au musée Bertrand de Châteauroux (Indre)

    • Sakountala(statue mutilée en plâtre)

    Au Musée Pierre André Benoit d’Alès  (Gard)

    • Étude pous l’Hamadryade (bronze)
  • Le Dauphiné libéré consacre une interview à Sophie Jabès pour le 150ème anniversaire de Camille Claudel (merci à Mireille Martin pour le 8 décembre 2014)

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    HOMMAGE

    Née le 8 décembre 1864, l'artiste mourut à Montfavet après 30 ans d'enfermement.

    Cent cinquante ans après sa naissance, la mémoire de Camille Claudel bien vivante

    En 30 ans d'internement, Camille Claudel n'a reçu que sept visites de son frère Paul et une visite d'une amie d'enfance.

    INTERVIEW DE SOPHIE JABÈS PAR MIREILLE MARTIN

    "Camille, je l'entendais…"

    La pièce "Camille, Camille, Camille" vient de remporter un beau succès à Paris. Un texte poignant qui fait vivre la femme et l'artiste à trois âges clés. Paru chez Lansman Editeur, il est signé de la romancière Sophie Jabès.

    Pourquoi écrire sur Camille Claudel ?

    Je n'ai pas vraiment choisi. En visitant une exposition, j'ai découvert des photographies des sculptures de Rodin, des mains d'amants, qui ont fait écho à un roman que je venais de finir. Et mon éditeur m'a dit "Les mains de Rodin, c'est surtout Camille qui les a sculptées". Alors, je me suis intéressée à l'artiste.

    Pourquoi le théâtre ?

    J'ai hésité au départ et la forme s'est imposée. Camlille, je l'entendais plus qu'autre chose. Et je me suis beaucoup rapprochée du théâtre ces dernières années. Ca devient presque réel.

    Vous avez voulu donner la parole à Camille ?

    Oui, ce qui l'a perturbée, c'est qu'elle n'a pas pu parler. Elle a quand même été enfermée 30 ans ! Le silence l'a emmurée. Elle est devenue un mythe alors que c'est une personne réelle. Mon sentiment d'écrivain, c'est que ça ne pouvait pas finir comme ça.

    Aujourd'hui, peut-on parler d'une réhabilitation ?

    Ce qui me frappe, c'est que 150 ans après sa naissance, beaucoup de personnes s'emparent de Camille. Il y a une appropriation, une passion qui se déchaîne mais en même temps, on a eu du mal à monter la pièce.

    Sera t-elle jouée à Avignon ?

    La compagnie rêve de ça !

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  • Paul Barthélémy recommande la lecture de la pièce de Sophie Jabès dans Vox Patrimonia n°14 de décembre 2014

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    http://voxpatrimonia.org

    Camille Claudel vivante

    Un livre et une pièce de théâtre redonnent vie à Camille Claudel, artiste maudite morte dans l'oubli, mais qui, depuis une trentaine d'années, ne cesse de fasciner.

     

    Morte dans l’oubli après trente ans d’internement en asile psychiatrique, il a fallu attendre la fin du XXe siècle pour que Camille Claudel revienne dans la galerie des artistes majeurs du XIXe siècle. L’acharnement de Reine-Marie Paris, sa petite nièce (petite-fille de Paul Claudel), qui a consacré toute son énergie à faire connaître la vie et l’oeuvre de sa grande tante, n’y est pas pour rien. C’est d’un de ses livres qu’a été tiré le film de Bruno Nuytten (Camille Claudel, avec Isabelle Adjani, 1988) qui imposa le personnage auprès du grand public. Quant au marché de l’art, il suit la voie. Le 26 octobre, lors d’une vente aux enchères d’art moderne chez Cornette de Saint Cyr, un marbre daté de 1898-1900, L’Aurore, a été acquis pour la somme de 2,46 millions d’euros. Un record sur le marché français et le deuxième prix sur la scène mondiale pour une oeuvre de Camille Claudel, après le bronze La Valse déjà cité adjugé 6,49millions d’euros chez Sotheby’s Londres en 2013.

     

    lémy.pngSi l’artiste fascine, la femme et son destin tragique ne laissent pas indifférent. Fascinée très tôt par la sculpture, bravant l’opposition de sa mère, Camille Claudel étudia avec Alfred Boucher (1850-1934), puis avec Auguste Rodin qu’elle rencontra en 1882. Ébloui par son génie, Rodin reconnaîtra avoir été influencé par son "élève" . avec qui il créera de nombreuses sculptures, dont Le Baiser. Mais Camille Claudel veut voler de ses propres ailes. Elle quitte Rodin et entame une longue déchéance d’artiste maudit. Le choc de la mort de son père en 1913, qui s’ajoute à la malnutrition et à un alcoolisme chronique, la fait sombrer dans la démence paranoïaque. Elle est internée le 10 mars à l’asile de Ville-Evrard (Seine-Saint-Denis) puis à l’asile d’aliénés de Montdevergues à Montfavet (Vaucluse) où elle finira ses jours en 1943, vraisemblablement morte de faim. Inhumée en présence du seul personnel de l’hôpital, ses restes seront transférés dans le "carré des fous" d’une fosse commune.

     

    150 ans après sa naissance, c’est ce destin tragique que met en scène Sophie Jabès dans sa pièce Camille, Camille, Camille, qui s’est jouée en octobre et novembre derniers au théâtre du Lucernaire à Paris et qui sera produite au théâtre 95 de Cergy-Pontoise et au théâtre André Malraux de Rueil-Malmaison en décembre. C’est un cri en trois temps que poussent trois comédiennes incarnant Camille Claudel à trois époques de sa vie: au seuil de la mort ; quelques jours avant son internement; et à 20 ans, alors qu’élève de Rodin, tout semble lui sourire…

     

    Paul Barthélémy

     

    À lire : Sophie Jabès, Camille, Camille, Camille, Lansman éditeur, 52 p., 10 €.

     

    Sur les prix fous des sculptures de Camille Claudel, un autre article de Valérie Sasportas dans le Figaro le 28 octobre 2014 ici 

    Un marbre de l'égérie de Rodin, L'Aurore, daté de 1898-1900, a été acquis pour 2,46 millions d'euros chez Cornette de Saint Cyr, lundi 26 octobre. La sculptrice bat son record sur le marché français.

    Son estimation n'était pas mentionnée au catalogue mais donnée sur demande: 1,8 à 2 millions d'euros pour le marbre de Camille Claudel (1864-1943), L'Aurore, daté de 1898-1900. Et c'était déjà une estimation haute, de l'avis de connaisseurs. Or la sculpture de l'égérie de Rodin a dépassé les espérances: 2,1 millions prix marteau, 2,46 millions avec les frais, lundi 26 octobre, lors de la vente d'art moderne de Cornette de Saint Cyr dans ses nouveaux locaux à peine inaugurés du 6 avenue Hoche, à Paris.

    Un record d'enchères pour la sculptrice sur le marché français et le deuxième plus haut prix sur la scène mondiale, après le bronze La Valse, de 1864 , première version, adjugé 5,12 millions de livres (6,49 millions d'euros) en 2013 chez Sotheby's, à Londres.

    Camille Claudel, <i>L'Aurore</i>, 1898-1900.

     

    «C'était très émouvant lundi soir, se remémore Arnaud Cornette de Saint-Cyr, qui tenait pour cette vente inaugurale le marteau qui lui fut offert à ses débuts par Alain Delon, ami intime de son père, le commissaire-priseur Pierre Cornette de Saint-Cyr. «Ce marbre a été réalisé juste avant que Camille Claudel ne soit enfermée en hôpital psychiatrique en 1913. Et c'est une œuvre d'une force extraordinaire, révélateur des années 1893-1905, quand Camille Claudel se libérait enfin à la fois des tensions dramatiques et réalistes de ses formes, et de l'influence d'Auguste Rodin».

    Ce marbre d'une qualité extraordinaire  est inédit sur le marché de l'art. Camille Claudel avait donné L'Aurore à sa sœur Louise, épouse de Ferdinand de Massary, puis la sculpture fut conservée durant plus d'un siècle dans la famille jusqu'à ce qu'elle rejoigne une collection particulière. Elle a fait le tour du monde des expositions rendant hommage à l'artiste.

    «Nous la connaissions. Mais c'est son propriétaire qui nous a contactés pour la vendre aux enchères», affirme Arnaud Cornette de Saint-Cyr. Pas peu fier: sa maison française a été préférée à une anglo-saxonne qui l'aurait vendue à New York. «Cela a été un rêve. Au même titre que L'Age mûr, et plus “populaire” que mythologique, L'Aurore marque l'achèvement d'un idéal et l'inscription du génie de Camille Claudel au sein de l'histoire de la sculpture occidentale de la fin du XIXe siècle et du début XXe», conclut le commissaire-priseur, qui tient encore le marteau ce mardi soir (19h) et demain, pour la suite des ventes inaugurales, cette fois en art contemporain.