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18èmes RENCONTRES D'AUBRAC

  • France 3 Midi-Pyrénées consacre son 19-20 à interviewer Francis Cransac sur les Rencontres d'Aubrac (21 août 2013)

    Regardez Francis Cransac, Président fondateuCapture d’écran 2013-08-27 à 15.02.22.pngr des Rencontres d'Aubrac, interviewé par Julie Valin sur France 3 Midi Pyrénées pour le 19-20 mercredi 21 août 2013.

    Au début, puis à partir de la 7ème minute jusqu'à la fin. 
    http://pluzz.francetv.fr/videos/jt_1920_midi_pyrenees_,87443534.html

    Capture d’écran 2013-08-27 à 15.03.27.png

  • Francis Cransac fait le bilan des Rencontres d'Aubrac (Livres Hebdo du 26 août 2013)

    MÉDIAS / MANIFESTATIONS

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    Les Rencontres d'Aubrac : « Malgré la crise, la fréquentation est en hausse »

    Publié le 23 août 2013 par mq

     

    Capture d’écran 2013-08-27 à 14.57.01.pngLa 18e édition du rendez-vous aveyronnais, qui s’est déroulée du 19 au 23 août, était dédiée aux «Imaginaires de l’Eden».

    L’événement, qui a lieu chaque été sur le plateau d’Aubrac (Aveyron), a cette année encore attiré «un public de toutes origines sociales et qui vient des quatre coins de la France», assure Francis Cransac.

    Selon l’organisateur des Rencontres, les différents événements ont fait salle comble, attirant chacun 200 à 300 personnes, «quelque soit leur niveau de difficulté», comme la conférence d’Henri Atlan, médecin, philosophe et écrivain, sur le thème «Post Mortem ou Éternité intemporelle». Une fréquentation totale d’environ un millier de participants qui étonne au vu du lieu, un plateau de 2500 km2, situé dans le Massif Central.

    «C’est improbable d’arriver à faire ça ici. Mais le mot Aubrac semble assez fort pour mobiliser les énergies», suggère Francis Cransac. Surtout que l’entrée est payante: 120 € pour la totalité de l’événement, et de 10 à 30 € la journée. Cette année, l’organisateur a relevé une hausse de la fréquentation, «malgré la crise». Parmi les invités: Jean-Claude Carrière, Leili Anvar, Emmanuelle Collas, Nahal Tajadod, Marie-Hélène Lafon, Abdelwahab Meddeb, Olivier Germain-Thomas, Frédéric Ferney, Nacer Khemir, Agnès Échène ou encore Ustad Usman Khan.

    Pour expliquer cet engouement, Francis Cransac avance«l’exigence de qualité», et la «prise en compte d’un public disparate»«Notre volonté est de nous mettre à la portée de ce public. L’acte culturel, c’est d’acheminer vers les chemins de la connaissance. On demande aux intervenants d’ouvrir la voix, et pas de polémiquer sur des sujets de moindre importance.»

    La plupart des événements (tables rondes et des lectures) durent de 20 à 30 minutes, évitant un «effet de lassitude». Et chacun a la possibilité d’aller et venir librement, et de faire une pause à l’air libre. Francis Cransac ajoute l’importance des «nombreux relais dans les médias, comme Le Magazine littéraire, Télérama, Libération, France culture».

  • Interview de Francis Cransac par Pierre Côme dans Actualité Aveyron

    Les Rencontres d'Aubrac cultivent un ton décalé

    CULTURE. Pour la 18ème année consécutive, les Rencontres d'Aubrac élisent domicile dans le nord du département. Un rendez-vous bien ancré dans le paysage culturel français.

    Francis Cransac, président de l'association "À la Rencontre d'Écrivains" et organisateur heureux des Rencontres d'Aubrac se livre.

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    Vous avez ouvert hier les 18èmes rencontres d'Aubrac. L'âge de la maturité ?

    Ces rencontres sont véritablement inscrites dans le paysage littéraire français. Le soutien que nous apporte le ministère de la Culture depuis la deuxième édition est là pour l'attester. Aujourd'hui nous bénéficions d'un bel enthousiasme de la part des participants et du public. Un enthousiasme qui va au-delà de la région de l'Aubrac et qui rayonne sur tout le département.

    Qu'est-ce qui distingue les Rencontres d'Aubrac des autres rendez-vous littéraires ?

    Je pense que nous savons sortir des sentiers battus. Les Rencontres d'Aubrac ont la faculté de traiter d'aspects pluridisciplinaires en matière artistique et culturelle. Les différentes approches se croisent, qu'elles émanent d'écrivains, d'universitaires, de scientifiques mais aussi de lecteurs. Cette année, nous clôturons un cycle de réflexion entamé l'an passé. Il s'agit des Imaginaires de l'Eden. Un thème qui est discuté aussi bien de manière chronologique qu'à travers les différentes cultures arabes, asiatiques ou indiennes, par exemple.

    Cfrancis fr3.jpges Rencontres sont donc bien pour tous publics ?

    Bien sûr ! À l'image des tables rondes que nous avons mises en place. Il s'agit ainsi d'une autre manière de communiquer entre participants et public pour un meilleur échange des idées. Au fil du temps, le public se prend au jeu. Je me bats depuis que les Rencontres d'Aubrac existent pour avoir un esprit de grande ouverture.

    Que vous apporte l'Aubrac pour ces rencontres ?

    Le lieu a une emprise sur l'appréhension de la littérature qui est évoquée. Les grands espaces sont propices à donner une autre acception aux textes évoqués. L'Aubrac est un lieu privilégié où le temps est privilégié. C'est en quelque sorte un lieu décalé pour accueillir les pensées des intervenants venus des quatre coins du monde.

    Propos recueillis par Pierre Côme

  • Henri Atlan venu depuis Jérusalem pour les Rencontres d'Aubrac

    henriatlan.jpgÉTÉ EN NORD-AVEYRON

    Henri Atlan, un souffle d'éternité sur l'Aubrac

    Rencontres Médecin, biophysicien, philosophe... il décrypte le Talmud aussi bien que le vivant, et se réfère à Spinoza.

    Henri Atlan, chercheur infatigable, a été membre du comité consultatif d'éthique.

    Venir évoquer la notion d'intemporalité sur l'Aubrac, en plein été, relève t-il du pari risqué ou d'une envie de symbiose avec un territoire où, dit-on, souffle un air d'éternité ? Henri Atlan ne se pose pas vraiment la question. Venu tout droit de Jérusalem où, à l'âge de quatre-vingt-un ans, il dirige encore le Centre de recherches en biologie humaine qu'il a créé, il arrive à ce chercheur infatigable d'oublier les nombreux virus qui peuvent attaquer l'humain pour s'évader en compagnie de Spinoza, le Talmud sous le bras. Médecin, philosophe et écrivain, cet esprit protéiforme pourrait-il être considéré comme un destructeur de mythes ? Sa réponse est celle de quelqu'un qui s'intéresse à la science avec conscience : "Oui et non". Car Henri Atlan s'efforce de comprendre les textes mystiques à la lumière de ses connaissances. L'éternité serait ainsi une partie de notre existence chaque fois que nous faisons quelque chose de l'ordre de l'intemporel. Une expérience mathématique, par exemple, qui se situe "hors du temps".

    De manière plus concrète, on peut dire qu'Henri Atlan jette aux orties les croyances populaires, puisque, selon lui, les textes sacrés utilisent la raison "pour essayer de comprendre les choses. Un peu à l'image de la mythologie". La perspective d'un paradis post mortem s'éloigne donc inéluctablement, ce qui, d'ailleurs, ne semble pas perturber Henri Atlan dont la puissance de réflexion et la facilité avec laquelle il vient à bout des concepts les plus ardus lui procurent non seulement une vraie reconnaissance et une certaine gratitude chez les intellectuels, mais aussi, probablement, une réelle jouissance de vivre.

    Faire des sciences pour être un philosophe

    On pourrait, dans un souci de quotidienneté peut-être un peu décevant, se demander si ce scientifique qui réfléchit sur les questions d'éthique n'est parfois pas un peu déconnecté du réel. Il s'insurgera, alors, dans un sourire indulgent, en affirmant que, justement, "c'est ça le réel. Ce que nous arrivons à penser". Ses travaux, qui découlent de sa pensée, permettent en tous cas de mieux comprendre les questions de société, telles que le clonage, par exemple. C'est pourquoi il prétend volontiers qu'il n'est pas nécessaire d'être philosophe pour faire des sciences... mais que, à l'inverse, il est indispensable de faire des sciences pour prétendre au statut de philosophe, renouant ainsi les fils avec les penseurs de l'Antiquité qui tentaient d'appréhender la marche du monde.

    Ce spécialiste des anticorps, qui se garde bien de dissocier l'âme de son support terrestre, pourrait aussi porter un regard plutôt pessimiste sur l'espèce humaine. Mais il s'en défend en rétorquant : "Pas du tout, regardez ce que nous avons fait". Et tant pis si c'est trop souvent sur fond de conflits et de passions. L'espérance humaine, qui veut se faire un petit coin de paradis sur Terre, semble bien être à ce prix.

    Hugues Menatory

    hmenatory@midilibre.com

  • Le Midi Libre a aimé les prises de bec entre drôles d'oiseaux (22 août 2013)

    oiseaux 2.JPGPrises de bec pour de drôles d'oiseaux

    Des amis d'enfance qui volent vraiment haut

    Si l'Eden est une forêt, n'en doutons pas, Jean Boucault et Johnny Rasse en seront les oiseaux. Ces deux amis d'enfance, issus d'un petit village proche de la baie de Somme, ont en effet "scotché" le public de la Domerie en sifflant pendant plus d'une heure, accompagnés par les percussions originales de Joël Grare et par les flûtes bizarroïdes de Pierre Hamon. Du merle noir à la grive musicienne, du pinson à la huppe fasciée, de la sarcelle au chevalier aboyeur, les chants d'amour auront été d'une imitation parfaite, doublés d'une gestuelle surprenante.

    Mieux, les deux compères sont capables de dialoguer en sifflant à la perfection, aussi bien une réjouissante parade nuptiale qu'une violente dispute.

    Pris entre ciel et terre, le spectateur s'envole avant de planer. Il s'étonne que ces deux artistes n'aient pas de plumes, avant de leur clouer le bec dans un tonnerre d'applaudissements.

    G.C.

  • Le Bulletin d'Espalion annonce le programme des Rencontres d'Aubrac et leur attribue la Une (édition du 22 août 2013)

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