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Marie-Hélène GRINFEDER

  • Frédéric Taddéi invite Marie-Hélène Grinfeder dans son émission "Social Club" sur Europe 1 (enregistrement le 11 juin 2014)

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    Mercredi 11 juin 2014, Frédéric Taddéi a choisi de s'intéresser au livre Les Jeux de l'art et de l'argent de Marie-Hélène Grinfeder, paru chez France Empire.

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    Ce roman, savoureux, construit comme une oeuvre d'art, a retenu toute l'attention du grand journaliste et de son équipe de l'émission "Social Club".

    Vous pourrez écouter sur Europe 1 cette émission le 9 juillet 2014, et même la regarder sur le site internet de Frédéric Taddéi puisqu'elle a été filmée !

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  • Art Croissance n°9 accorde un long entretien à Marie-Hélène Grinfeder - Merci à Adeline Christova (parution fin juin 2014)

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    POUR ART-CROISSANCE N°9

    LES JEUX DE L’ART ET DE L’ARGENT, premier roman de Marie-Hélène Grinfeder, est avant tout un polar-plaisir se jouant du monde du marché de l'art et y dévoile ses arcanes. Par le biais de la fiction, Marie-Hélène Grinfeder, nous livre de manière jouissive ce monde qu'elle ne connait que trop bien : ventes aux enchères, spéculation et création. Ce roman qui nous fait voyager : de Londres à Paris en passant par Bruxelles où nombre d'exilés fiscaux s'y sont donné rendez-vous, mais aussi Milan, Moscou ou la principauté de Monte Carlo. Pour rappel, Marie-Hélène Grinfeder est historienne de l’art et expert en art du XXe siècle ainsi qu'en art contemporain. Elle est membre de l’Association Internationale des Critiques d’Art et a déjà publié Adam et Ève, livre de bibliophilie illustré par deux sérigraphies originales de Louis Cane, aux Éditions MHG en 1999, Des voluptés, AFAA, Ministère des Affaires étrangères, Brève histoire de l’art de cinq siècles de peinture française en 1995 et Les années supports surfaces aux Éditions Herscher, en 1991.

     

    Entretien avec Marie-Hélène Grinfeder par Adeline Christova

     

    Tout d'abord, quelles étaient vos motivations principales à la source de l'écriture de votre roman qui, par bien des biais, est une diatribe du marché de l'art actuel ?

     

    Écrire sur l'art actuel : saisir quelque chose qui vous échappe, un amour fou, un dépit amoureux, une tendresse, une admiration, se conforter dans une imagination illimitée, trouver ses ressorts, son intelligence, au-delà de son système financier. C'est en réalité une histoire d'amour avec l'art, où l'on trouve, pèle mêle, l'amour, bien sûr, l'attirance, la séduction, mais aussi le dépit, pouvant aller jusqu'à la répulsion, le doute aussi pouvant aller jusqu'au soupçon, l'incertitude, pouvant aller jusqu'au désarroi. Tess de Bellac, l'héroïne, se conduit ainsi face au sentiment amoureux, et tout le roman est construit avec ce même questionnement.

     

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    Le monde du marché de l'art mêlant passion, pouvoir, luxure, folie des grandeurs nous fascine tout autant qu'il nous effraie. Ne sommes nous pas en plein paradoxe voire schizophrénie ? A savoir, que ce monde est désiré tout autant que méprisé par les artistes et les acteurs du marché ?

     

    C'est le propre de tout ce qui touche à l'argent, désir et répugnance, c'est le propre de notre civilisation, ce qui n'est pas vrai pour de nombreux autres pays, qui d'ailleurs n'ont pas les mêmes désirs de collectionner. Je vais vous raconter une anecdote. Quand je suis expert d'une vente aux enchères, à drouot, il n'est pas rare qu'un collectionneur me demande : « Que pensez-vous de tel tableau ? » Je n'ai alors que deux alternatives, parler de ses qualités, ou de son prix. c'est ainsi que si je réponds par l'éloge de l'oeuvre, de sa place dans l'histoire de l'art (et à ce stade mon interlocuteur cache un bâillement), de ses qualités propres, cet interlocuteur me demandera, l'air un peu gêné : « Mais comment voyez-vous sa cote dans l'avenir ? » Si je parle d'emblée de sa cote, un nouvel interlocuteur, rassuré, me demandera : « Oui, bien sûr, c'est très intéressant, mais ce que je voulais savoir, c'est quelle est la place de l'artiste dans l'histoire de l'art ? ». C'est l'illustration même des rapports du public avec l'argent.

     

    L'univers que vous nous décrivez représente un microcosme, une infime minorité du monde de l'art qui concentre pourtant tous les regards ? N'y a t-il pas un risque de négliger la création contemporaine en dehors de ces circuits d'élite ?

     

    Ils sont rares les vrais connaisseurs en art qui vont trouver beau un tableau inconnu et surtout sans valeur, ou sans espoir de valorisation. la question est capitale, et on ne peut cependant pas y répondre simplement, car la caractéristique principale de la perception de l'art actuel, est qu'il est extrêmement difficile, pour beaucoup, de trouver beau un tableau inconnu et sans cote, et j'ajouterai surtout pour certains professionnels, qui ne sont pas obligatoirement des esthètes, mais qui trouveront volontiers plus passionnante une oeuvre de prix, connue et reconnue. Cependant il faut bien penser que le marché se renouvelle en permanence, d'une part et qu'il y a de plus en plus d'artistes, ce qui signifie que les élus sont peu nombreux, et les choix de quelques professionnels avertis s'avèrent difficiles. Et de plus il y a de nombreuses « réhabilitations» si je puis dire, ce qui est heureux. Et cet état de fait se retrouve dans le choix des expositions des institutions muséales de France et de Navarre, importantes ou pas. il s'agit là d'un consensus général qu'il faudrait idéologiquement transcender, ce qui est fait quelques fois, mais qui, dans ces cas-là, n'engendre malheureusement pas le déplacement des foules.

     

    Dans votre roman, le marché de l'art qui bien que malmené par un scandale pouvant le mettre à mal et l'estoquer repart malgré tout de plus belle. Ce marché mondialisé est-il une hydre disposant de plusieurs têtes ?

     

    C'est plutôt un phénix qui renait de ses cendres, quoiqu'on fasse, quoiqu'il arrive, mais peut-être à la suite d'une crise, repartira-t-il également avec d'autres artistes qui n'ont pas été « spéculés ».

     

    Qu'avez-vous pensé du dernier roman de Michel Houellebecq, La carte et le territoire, qui tutoyait le monde de l'art contemporain ainsi que son marché ?

     

    C'est un livre que j'aime beaucoup, car il est une brillante démonstration portant sur les paradoxes de l'art contemporain.

     

    Votre roman vous vous vaut-il quelques inimitiés depuis qu'il est sorti ?

     

    Il est trop tôt pour le dire, mais cela peut arriver, surtout si on le prend au pied de la lettre.

  • La Librairie Fontaine Hugo organise une belle soirée autour du livre de Marie-Hélène Grinfeder (12 juin 2014)

    Jeudi 12 juin 2014, la Librairie Fontaine Hugo a mis les petits plats dans les grands pour recevoir Marie-Hélène Grinfeder. Les lecteurs ont défilé toute la soirée, l'auteur, attentif, leur a accordé du temps, des mots, à chacun comme elle sait si bien faire. Un enchantement !

    Si vous l'avez ratée à cette date, rendez-vous le 25 juin à la Librairie Fontaine Haussmann, 50 rue de Laborde dans le 8ème, pour une autre soirée de rencontre avec Marie-Hélène Grinfeder.

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  • Les Petites Affiches des Alpes-Maritimes recensent le polar de Marie-Hélène Grinfeder (12 juin 2014)

    Voici l'article d'Elsa Comiot publié en page 7 du journal Les Petites Affiches des Alpes-Maritimes du 12 juin 2014

     

    Elsa COMIOT, Rédactrice en Chef Les Petites Affiches des Alpes-Maritimes

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    FRANCE - LIVRE

    Vente aux enchères : on lève le voile. Dans le roman Les Jeux de l'art et de l'argent, l’auteur Marie-Hélène GRINFEDER montre le monde périlleux et fascinant du marché de l’art.

    Ce polar frappe par la surenchère d’action et la folie contagieuse de ses personnages qui évoluent dans un monde clos régi par

    la démesure et ponctué par les crimes passionnels.

    Protégée par la fiction, l'auteur du livre Les années supports surfaces (Herscher, 1991) s’en donne ici à coeur-joie pour décrire, comme cela n’a encore jamais été fait, les milieux de la vente aux enchères, de la spéculation en matière artistique et de la folie magique de l’art. Marie-Hélène GRINFEDER est historienne de l’art et expert en art du XXème siècle et en art contemporain. Elle est membre de l’Association Internationale des Critiques d’Art.

  • Les librairies Fontaine mettent Marie-Hélène Grinfeder à l'honneur : venez assister le 12 et/ou le 25 juin à ses rencontres avec ses lecteurs. Deux soirées autour des "Jeux de l'art et de l'argent", son premier roman juste paru chez France Empire

    Quelques photos souvenirs de la signature, superbement réussie, de Marie-Hélène Grinfeder à la Galerie BOA, 11 rue d'Artois 75008 Paris lundi 26 mai 2014.

    Tous nos remerciements à Philippe Ageon pour avoir accueilli la soirée. 

    Nous vous donnons à présent deux nouveaux rendez-vous autour des "Jeux de l'art et de l'argent", qui vient de paraître chez France Empire :

    - le jeudi 12 juin à la Librairie Fontaine Victor Hugo, 95 avenue Victor-Hugo entre 17h et 19h.

    - le mercredi 25 juin à la librairie Fontaine Haussmann 50 rue de Laborde 75008 Paris de 18h30 à 20h30. RSVP guilaine_depis@yahoo.com

    Pour recevoir Jeux de l'art et de l'argent" en service de presse et/ou pour interviewer Marie-Hélène Grinfeder, merci de prendre contact avec son attachée de presse au 06 84 36 31 85

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  • "Pénétrer les arcanes d'un milieu fermé" en lisant le roman de Marie-Hélène Grinfeder (article d'Alan Argoul le 26 mai 2014)

    Capture d’écran 2014-05-28 à 12.47.04.pngAlan Argoul a publié sur son site cette critique le 26 mai 2014

    Pas encore un Da Vinci Code à la française, mais un petit air ; une référence aux romans littéraires de Maurice Rheims, un zeste d’amateurisme et de premiers pas policiers en plus. Nous sommes dans le monde impitoyable de l’Hârt, comme disait Flaubert, ce mélange de foi religieuse pour ce qu’on ne comprend pas et d’odeur persistante de l’argent. Dès la première page, un veau conservé en bac de formol est vendu chez Sotheby’s pour 10 millions de £… Le grand règne du n’importe quoi commence.

    C’est que la mode engendre la spéculation, qui crée une bulle, appelant au krach et à la ruine ! Rien de nouveau sous le soleil, depuis le krach des tulipes, déjà, en 1637. La peinture a beau se draper des oripeaux de l’art et les spéculateurs se dire collectionneurs par souci de se distinguer, c’est bel et bien l’argent qui commande. De quoi inciter les fraudeurs à monter une belle arnaque. Je ne vous en dirai pas plus, sinon que la Belgique est la plaque tournante d’un trafic venu de Russie via Kiev en passant par Hongkong : toutes les places louches, mal gardées, sont là. Vous avez même un trader enrichi, retrouvé mort sous un homard en métal de 150 kg ; l’auteur n’a pas osé le « homard m’a tuer » de sinistre mémoire, mais l’humour y est.

    Capture d’écran 2014-05-28 à 12.47.47.pngTess de Bellac, de père périgourdin mais de mère incertaine (anglaise p.27 puis italienne avec le même aplomb p.105), est expert auprès des commissaires-priseurs parisiens. Tout comme l’auteur, elle est historienne d’art et a commencé un livre sur l’art contemporain. Elle habite la rue improbable « de la Clé » – qui n’existe pas – près de la rue Monge, après avoir pris l’Eurostar qui « pénétrait dans le tunnel à 300 km/h » p.17 – ce qui est faux : la vitesse y est limitée à 160 km/h. Tess possède aussi une photo d’Henri Cartier-Bresson représentant Hyères, datée de « 1939 » – ce qu’une simple recherche sur « Monsieur » Gogol aurait ramené à 1932, date réelle. Ces petits détails agaçants pour tous les amateurs de thrillers ou de romans policiers sont à peine compensés par la description plutôt bien vue des cafés de Saint-Germain des Prés et des hôtels de Moscou. A noter aussi que l’expert en tableaux contemporains boit du Saint-Julien Lalande-Borie – qui existe – un cru secondaire à prix raisonnable mais de bon goût, selon Robert Parker.

    L’intrigue est plutôt bien menée et l’on ne s’ennuie pas, avec les rituelles scènes de crime et de coucheries torrides que contient tout polar digne de ce nom.

     

    Mais ce qui m’a le plus intéressé sont les réflexions sur l’art contemporain, disséminées ça et là, par une orfèvre en la matière. « L’art a toujours été là où sont l’argent et le pouvoir. Il a d’abord été celui des prélats, puis celui des princes, et actuellement celui des marchands. Quand on sait ça, on a tout compris, tout le reste en découle » p.51. La marchandisation empêche-t-elle la création ? Pas toujours, fondamentalement non, car appartient à l’art « une œuvre où l’on peut voir un symbole qui sublime les sens, qui suscite une réflexion »p.84. A condition d’avoir quelque chose à dire, et à ne pas imiter servilement la transgression en se croyant incompris, donc génial. « N’ayant rien à dire de personnel, il s’était montré incapable d’inventer son propre langage, ce qui est logique » p.55. L’inventeur de la pissotière au musée a dit quelque chose, ses successeurs qui mettent un veau dans le formol ne font que mécaniser un message qui n’a plus rien de « révolutionnaire ».

    Capture d’écran 2014-05-28 à 12.48.07.pngIl est donc nécessaire, pour que le niais comprenne ce qu’il achète et pourquoi cette rareté doit être chère, que « tout acte artistique contemporain demande un mode d’emploi, garantissant le bien-fondé intellectuel et culturellement correct de l’œuvre » p.104. Comment gagner de l’argent en artiste ? Il faut « tous les ingrédients qui font prendre la mayonnaise : la rupture avec l’historicité en art, le jamais vu, le jeu, la facilité, un zeste de vulgarité, des petites mains pour exécuter les œuvres, des originaux pour conserver à l’art son aura et accéder ainsi à toutes les possibilités de spéculation, des multiples pour toucher le plus grand nombre »p.174.

    Ce roman captivera les amateurs de bonne intrigue, sera goûté des lecteurs intéressés à pénétrer les arcanes d’un milieu fermé ; il donnera en outre des informations utiles aux gérants de fortune et autres Private Bankers pour conseiller leurs clients sur l’investissement en art contemporain.

    Marie-Hélène Grinfeder, Les jeux de l’art et de l’argent, 2014 éditions France-Empire, 194 pages, €17.10