stat

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Des récits inédits de Mario Tobino : "L'ange du Liponard et autres récits de mer" - une traduction des Éditions de la Découvrance (parution 24 mars 2015)

    Capture d’écran 2015-03-29 à 16.10.18.pngL’ange du Liponard

    et autres récits de mer

     

    de Mario Tobino

    Traduit de l’italien par Patrick Vighetti

    Édité pour la première fois en français -

     

    Nb de pages : 130 p, texte N & B

    Prix TTC : 13 euros (sortie : 24 mars 2015)

    tobino un.jpg

    Le livre

    L’ange du Liponard rassemble neuf récits de mer qui romancent, parfois même poétisent, des souvenirs personnels comme des témoignages sur des figures que Mario Tobino a pu

    connaître (Nuti, Truppino…), et dont il s’entend à rendre, dans une langue sobre, ciselée, aussi

    bien les faits et gestes que les inquiétudes, les pensées, les rêves qui travaillent l’esprit de ces

    marins. Toute l’oeuvre du romancier-poète-psychiatre italien allie ainsi lyrisme maîtrisé et art

    de l’ellipse, descriptions essentielles et interrogations sur les âmes, réalisme et poésie.

     

    Sommaire

    1 – L’ange du Liponard

    2 – La jalousie du marin

    3 – Les débuts d’un marin

    4 – Ceux de Viareggio

    5 – Deux marins

    6 – Le vieux marin

    7 – Un marin extraordinaire

    8 – Un dîner à bord de l’Emilia Guidi

    9 – Une fête à Télaro.

     

    L’auteur

    Mario Tobino (1910, Viareggio Toscane – 1991, Sicile) a été un romancier très

    populaire en Italie, dont les ouvrages largement autobiographiques ont mêlé son expérience de médecin psychiatre, ses années de guerre en Libye mais aussi sa jeunesse à Viareggio où il a côtoyé le monde maritime. Plusieurs de ses romans parlent de la mer, de la vie littorale, de ses racines liguriennes et toscanes : Il figlio del farmacista (Le fils du pharmacien), Bandiera nera (Drapeau noir), Sulla spiaggia e di là dal molo (Sur la plage et au-delà de la jetée), Il clandestino (Le clandestin), etc.

     

    Livres de Mario Tobino édités en français

    – Le désert de Lybie, édit. Alinéa 1990

    – Les derniers jours de Magliano, édit. La fosse aux ours 2006 – traduit de l’italien par Patrick Vighetti

    – Trois amis, édit. Plon 2011 – traduit de l’italien par Patrick Vighetti

     

    tobino deux.jpgLe traducteur

    Patrick Vighetti est né à Saint-Fons (Rhône) en 1961. Il a mené des études de philosophie à l’Université Lyon III ; doctorat de 3e cycle avec une thèse sur le philosophe napolitain Giambattista Vico : Vico face à Descartes : le lien entre l’anticartésianisme et le pressentiment des sciences humaines dans la philosophie de G.B. Vico (décembre 1985). Aujourd’hui Patrick Vighetti enseigne la philosophie dans un lycée lyonnais. Il traduit de l’italien des livres de littérature générale, philosophie et sciences humaines.

     

    Une sélection des livres traduits par Patrick Vighetti

    Une sélection de romans : Attentat contre le Saint Suaire, Laura Mancinelli, La Fosse aux ours 2001 ; La chanson de Colombano, Alessandro Perissinotto, La Fosse aux ours 2002 + Folio Policier Gallimard 2004 ; Train 8017, A. Perissonotto, La Fosse aux ours 2004 + Folio Policier Gallimard 2008 ; Les derniers jours de Magliano, Mario Tobino, La Fosse aux ours 2006.

     

    Une sélection de livres de philosophie, sciences humaines : Les philosophes et les machines, P. Rossi, PUF 1996 ; Aux origines de l’Occident, Augusto Forti, PUF 2011 ; Manger, P. Rossi, Arléa 2012 ; Espoirs, Paolo Rossi, Arléa 2010.

     

    Capture d’écran 2015-03-17 à 18.33.16.png

    Isbn 978-2-84265-844-1

    Parution : 24 mars 2015

    Collection : Azur

     

    Format : 15 x 21

    CLIL : 3444

     

     

    Rayon en librairie : littérature étrangère, Italie + littérature de voyage, maritime

     

     

     

     

  • Yiming Min sculpteur chinois en France par Argoul (25 mars 2015)

    Yiming Min sculpteur chinois en France

    Capture d’écran 2015-04-09 à 12.38.34.png

    Présenté en décembre à l’espace Pierre Cardin avenue Gabriel à Paris en 24 œuvres dans le cadre du Salon de la Société nationale des beaux-arts, Yiming est désormais exposé au Havre. Né en 1957 et présent à l’art depuis 1997, le sculpteur du Fujian collectionne les prix en République populaire, dans la meilleure tradition collectiviste de la société chinoise. Il vise désormais la reconnaissance internationale et a choisi notre pays pour se faire connaître.

    Membre de l’Association des sculpteurs de Chine, membre du Conseil permanent de l’Association chinoise des beaux-arts de l’environnement, membre du Conseil permanent de l’Association des beaux-arts environnementaux de la province du Fujian, président de l’Association chinoise des beaux-arts environnementaux de la ville de Amoy (Xiamen), directeur de la Société académique de sculpture de la ville de Amoy, Yiming Min joue collectif. Il est inséré, reconnu, représentatif.

    Son talent est indéniable, luttant avec la matière, utilisant sa force brute pour la circonvenir en message. Les propos français du catalogue laissent dubitatif… Qu’est-il besoin de jargonner en « gestique suprêmement maîtresse d’elle-même » (que diable cela peut-il bien vouloir dire, concrètement ?), ou chercher « le chemin de l’intention », « une récurrence de formes d’âme » ? Qu’est-il besoin de « références et de comparaisons » ? Certes, Yiming Min est de Chine populaire, il a donc « le geste de l’obéissance et de l’écoute » ; reconnu par les autorités – donc par le Parti – il a aussi « le geste de la force et de la volonté » (collective, dans la ligne). Mais qu’est-ce que cela nous dit sur sa sculpture, sur ce qu’il présente à voir ?

    Capture d’écran 2015-04-09 à 12.38.59.png

    Démiurge, certes, il éclate la terre elle-même pour en livrer le cœur d’or et de métal.Capture d’écran 2015-04-09 à 12.39.12.png

    Social, il montre la collectivité comme un bloc d’où émergent des individualités de jambes, bras et têtes. 

    Regardant l’avenir – radieux – il sculpte un bébé nu d’or fin au-dessus de l’œuf terrestre et né du ventre éclaté d’une poule aux ailes étendues.

    Sa Conscience est faite de ventre et de muscles plus que de tête, conscience viscérale plus qu’intellectuelle, pieds sur terre bien ancrés, bras noueux protégeant le visage qui se lamente.

    L’on sent une force venue de l’intérieur dans les œuvres de Yiming Min, un grondement qui sourd de la matière pour animer le matériau. Il y a lutte, humanité qui se débat pour émerger, mais aussi servitude, celle de la matière visqueuse, lourde à manier, matière sociale longue à modifier. C’est bien cette énergie vitale qui parle par les formes, qui saisit par sa compacité. Un message universel malgré les origines.

    Site du sculpteur www.minyiming.com
    Courriel minyiming@163.com
    Attachée de presse en France : Guilaine Depis 

    Les illustrations de cette note sont issues du catalogue de l’exposition à Paris, décembre 2014. Je ne sais si j’ai l’autorisation implicite de les reproduire dans ce blog bénévole et non lucratif – à titre d’incitation à aller voir. Si l’auteur ou son curateur français en font la demande, je les retirerai.

    Capture d’écran 2015-04-09 à 12.39.23.png