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  • L’islamisme se nourrit de l’islam et de l’immigration - par Claude BERGER (3 avril 2015)

    Pour interviewer Claude Berger et/ou pour recevoir son nouveau livre, merci de contacter son attachée de presse Guilaine Depis 06 84 36 31 85 / guilaine_depis@yahoo.com

     

    L’islamisme se nourrit de l’islam et de l’immigration

    Date : 03/04/2015

    Heure : 08:16:40

    Journaliste : Claude Berger

    ripostelaique.com

     

    portrait berger.pngY-a-t-il une frontière hermétique entre l'islam qui se voudrait « paisible» et l'islam radical, celui qui a pour fin de détruire les démocraties, de rayer Israël et les juifs de la terre, de convertir ou d'assassiner les chrétiens et d'opprimer les femmes ? La réponse est non : l'islam calme peut nourrir l'islam violent. La raison ? Outre les propos agressifs qui figurent dans le Coran, la matrice culturelle liée aux représentations symboliques, matrice qui façonne l'inconscient des individus, agit par d'autres ressorts. Comme toute pensée totalisante qui devient totalitaire, elle assène d'abord un dogme qui divise le monde en deux : Juifs et Aryens, réactionnaires et progressistes et ici mécréants et bons croyants.

     

    Cela survient lorsque le marché du travail s'installe ou dépérit et s'oppose à son hégémonie. Les « bons croyants », les « frères », sont alors chapeautés par un moule dont l'objet est de réguler la sexualité sous domination masculine et de fournir une imagerie parentale à l'origine: Le Prophète est orphelin, il épousera une veuve âgée, figure de substitut maternel et à sa mort une fillette de neuf ans. Vénération de la mère et prédation conditionnent alors le rapport aux femmes : « Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci…Vous réprimanderez celles dont vous avez à craindre l'inobéissance, …vous les battrez » (Sourate 4, 38)…l'image d'un père à l'origine est refoulée et s'incarne alors dans l'imaginaire dans le Juif qui dérange l'idylle de la veuve et du jeune homme au statut divin. Contre le juif naît une pulsion de mort et une suspicion de complot et de retour. La violence enfouie-là ne demande qu'à sortir. Il faudrait allonger l'islam sur un divan pour qu'il puisse devenir compatible avec la République.

     

    La deuxième « nourriture » de l'islamisme radical, c'est évidemment l'immigration des masses musulmanes en attente de travail. La raison est économique : nous sommes dans une société de salariat, le travail y est une marchandise concurrentielle sur un marché. Plus les travailleurs revendiquent, plus le capital exporte ses fabriques ou importe des mains d'oeuvre moins chères venues d'Afrique, marchandise les activités humaines, développe et renouvelle les produits. Ce qui engendre la déperdition culturelle. La gauche, et les syndicats qui ont toujours réduit le rapport travail-capital à l'exploitation et suscité la revendication en défendant la société multiculturelle, ont gommé le lien avec le travail-marchandise et la nécessité de la fin du salariat. Ils sont ainsi les meilleurs agents de son extension et du capitalisme qu'ils croient combattre !

     

    Capture d’écran 2015-04-09 à 12.31.55.pngSe croyant « marxistes », ils ont censuré Marx qui affirmait que capitalisme et salariat devaient disparaitre ensemble et dénonçait les « conservateurs » du salariat privé ou d'Etat et la vanité de la revendication. Par contre, ils ont malheureusement repris sa mythologie progressiste du prolétariat « révolutionnaire » et son ignorance des cultures en faisant silence sur son antisémitisme et sur ses effets dans sa vision du « renversement ». Niant toute culture judaïque, réduisant le Juif au trafic économique, souhaitant le rendre « impossible » tout comme Proudhon qui voulait « l'exterminer », Marx a sécularisé la vision chrétienne de son époque, des juifs et des derniers devenant les premiers en remplaçant le divin messie par un messie prolétaire et le Jugement dernier par le soir final. On comprendra alors pourquoi les adeptes archaïques de cette mythologie soutiennent les islamistes du Hamas pour remplacer leurs prolétaires perdus.

     

    Cesser l'immigration s'impose donc mais il faut alors rompre la logique du processus fondé sur la

    recherche de mains d'oeuvre compétitives, sur la consommation à outrance ou sur l'étatisme et inventer des structures existentielles, productrices et politiques qui établissent le sens du collectif et de la solidarité au sein de communautés humaines : le contraire de l'appât du salaire, du chacun pour soi, de la citoyenneté désolidarisée et de l'assistanat. Ce changement des structures et des mentalités peut seul donner sens à la préférence d'une production et d'une consommation d'abord nationales qui ne se réduise pas à une fermeture des frontières par un protectionnisme d'Etat. Selon Fernand Braudel, le premier marché du travail a été inventé en France en 1393.

     

     

    Dernière nouvelle : Israël, diabolisé, a inventé, il y a peu, le kibboutz urbain.

    A publié récemment « Pourquoi l'antisémitisme ? », « En finir avec le salariat », « Itinéraire d'un Juif du siècle », tous trois aux Editions de Paris

  • Voiles news, le magazine internet de la voile a lu "Mingming au rythme de la houle" de Roger Taylor (2 avril 2015)

    Capture d’écran 2015-04-09 à 13.03.33.png

    Article ici - Éditions La Découvrance - Mingming au rythme de la houle de Roger Taylor (élu "Marin de l'année" en Grande-Bretagne)

    roger traducteurs.jpgTitre original : Mingming and the tonic Wildness, traduit de l’anglais par Marie-Odile Ottenwaelter et Éric Andlauer (photo en face)

    Le livre

    Mingming au rythme de la houle évoque les deux derniers voyages en solitaire de Roger Taylor. Ces voyages lui ont été inspirés par ceux de H. W. Til-man, le célèbre alpiniste et navigateur, qui a couru les océans à la recherche de montagnes vierges atteignables depuis la mer.

    La première partie du livre, intitulée Tempêtes, porte sur un périple de 4 000 milles, en soixante-sept jours et sans escale, qui commence à Plymouth, traverse l’Atlantique Nord, puis emprunte le détroit de Davis ; s’étant cassé une côte lors d’une tempête à l’ouest du Groenland, Roger Taylor a dû faire demi-tour et renoncer à atteindre le cap Dyer de l’île Baffin, à l’entrée du passage du Nord-Ouest . Partir sur un bateau aussi petit, avec cent jours de vivres et d’eau, pour affronter des mers tempétueuses et le risque de glaces, constituait un énorme défi.

    Dans la deuxième partie, intitulée Montagnes, Roger Taylor repart dans l’Atlantique Nord-Est pour aller jusqu’à la limite des eaux navigables, par 80° de latitude nord, à 600 milles du pôle Nord. Il revisite son île mythique de Jan Mayen, puis longe la côte ouest du Spitzberg.

    Tout au long de ce livre, l’auteur évoque, avec son humour habituel so british, le quotidien de la navigation océanique en solitaire, les aléas de la vie à bord, mais aussi le bonheur d’observer la faune océane, la mer, le ciel, les terres entraperçues. De façon poétique et innovante, il décrit, avec un regard de peintre, la texture de la mer, des vagues et de la houle, dans différentes configurations de vent, de tempête, de lumière, allant du calme plat à de monstrueuses déferlantes. Se retrouvant, au milieu de nulle part, entouré de milliers de puffins majeurs en migration, s’émerveillant de la rencontre aussi fortuite qu’improbable avec un albatros à sourcils bruns, il poursuit une réflexion plus philosophique sur l’égarement, la solitude et les sociétés des oiseaux pélagiques. Se sentant pousser des nageoires à force de vivre dans cet univers en mouvement perpétuel, il s’interroge sur le bien-fondé de la décision des animaux qui ont quitté le monde océanique pour rejoindre la terre ferme. Pour sa part, il considère, à l’échelle de l’évolution, que ce sont les animaux marins qui ont eu raison, car la partie pérenne de notre planète est océanique.

    Le quotidien de la navigation océanique en solitaire, les aléas de la vie à bord, mais aussi le bonheur d'observer la faune océans, la mer, le ciel, les terres entraperçues, voilà ce que nous raconte Roger Taylor de façon poétique et innovante. Avec un regard de peintre et une écoute de musicien, il décrit la texture de la mer, les vagues et la houle, dans différentes configurations de vent, de tempête, de lumière, allant du calme plat à de monstrueuses lames déferlantes. Au milieu de nulle part, entouré de milliers de puffins majeurs en migration, s'émerveillant de la rencontre aussi fortuite qu'improbable avec un albatros à sourcils noirs, l'auteur poursuit une réflexion philosophique sur l'égarement, la solitude et l'humanité.

    Naviguer de Plymouth jusqu'à l'ouest du Groenland, dans le détroit de Davis, ou du nord de l'Écosse jusqu'à la latitude 80°N., au-delà du Spitzberg, en affrontant des mers tempétueuses et le risque de glaces, constituait un énorme défi. L'avoir fait sur un bateau de six mètres vingt, avec cent jours de vivres et d'eau, est une démonstration magistrale de navigation minimaliste.

    L'auteur

    Navigateur chevronné, Roger Taylor est aussi homme d'affaires, linguiste, musicien, peintre, et naturaliste. Depuis sa jeunesse, il a connu un naufrage et des fortunes de mer, navigant sur tous les océans.

    En janvier 2010, il a reçu la médaille Jester du Ocean Cruising Club pour sa contribution exceptionnelle à l'art de la navigation en solitaire ainsi que la prestigieuse médaille du Royal Cruising Club pour son sens marin.

    Il est lauréat du prix Henri Queffélec 2013 pour Mingming et l'art de la navigation minimaliste (La Découvrance).

    roger noir blanc.jpg

    (photo avec son attachée de presse)

    Isbn 978-2-84265-851-9

    Collection : L’Aventure

    Format : 148 x 210

    Thème CLIL : 3640

    Rayon librairie : littérature de voyage, maritime

    Parution avril 2015

    300 pages

    30 photos N & B

    21 €

  • Aux entreprises, marques, restaurants, cafés etc : 300 euros pour se faire connaître.

    Profitez d'un événement international unique

    en mai place Saint-Sulpice

    pour conforter votre communication

     

    Le Comité International des Jeux Mathématiques vous propose lors de son 16ème salon du 28 au 31 mai 2015 une place privilégiée pour votre logo, vos cartes de visites ou vos foyers.

    Pendant 4 jours un public curieux et fidèle, de tout âge et de toute formation (20 000 visiteurs) fréquente le Salon Culture et Jeux Mathématiques.

    Un espace dédié permettra de distribuer votre matériel publicitaire

    Votre logo sera positionné sur un kakémono à un endroit stratégique et diffusé sur grand écran lors de la vingtaine de manifestations qui se dérouleront dans l'Espace Rencontre.

    Coût de la prestation 300 € net

    Un don de ce montant à notre association vous permettra de bénéficier de la remise d'impôts accordée aux associations culturelles à but non lucratif.

    Si vous êtes intéressé, contactez 

    Guilaine Depis, attachée de presse guilaine_depis@yahoo.com

    Comité International des Jeux Mathématiques

    Association nationale de jeunesse et d'éducation populaire

    CIJM, chez Institut Henri Poincaré, 11 rue Pierre et Marie Curie, 75231 Paris cedex 05

    N° SIRET 433 879 343 00047 - APE 927 C

  • Helices news a aimé le nouveau livre de Roger Taylor (1er avril 2015)

    Capture d’écran 2015-04-09 à 13.11.56.pngArticle ici - Éditions La Découvrance - Mingming au rythme de la houle de Roger Taylor (élu "Marin de l'année" en Grande-Bretagne)

    roger taylor.jpgTitre original : Mingming and the tonic Wildness, traduit de l’anglais par Marie-Odile Ottenwaelter et Éric Andlauer (photo en face)

    Le livre

    Mingming au rythme de la houle évoque les deux derniers voyages en solitaire de Roger Taylor. Ces voyages lui ont été inspirés par ceux de H. W. Til-man, le célèbre alpiniste et navigateur, qui a couru les océans à la recherche de montagnes vierges atteignables depuis la mer.

    La première partie du livre, intitulée Tempêtes, porte sur un périple de 4 000 milles, en soixante-sept jours et sans escale, qui commence à Plymouth, traverse l’Atlantique Nord, puis emprunte le détroit de Davis ; s’étant cassé une côte lors d’une tempête à l’ouest du Groenland, Roger Taylor a dû faire demi-tour et renoncer à atteindre le cap Dyer de l’île Baffin, à l’entrée du passage du Nord-Ouest . Partir sur un bateau aussi petit, avec cent jours de vivres et d’eau, pour affronter des mers tempétueuses et le risque de glaces, constituait un énorme défi.

    Dans la deuxième partie, intitulée Montagnes, Roger Taylor repart dans l’Atlantique Nord-Est pour aller jusqu’à la limite des eaux navigables, par 80° de latitude nord, à 600 milles du pôle Nord. Il revisite son île mythique de Jan Mayen, puis longe la côte ouest du Spitzberg.

    roger face.jpgTout au long de ce livre, l’auteur évoque, avec son humour habituel so british, le quotidien de la navigation océanique en solitaire, les aléas de la vie à bord, mais aussi le bonheur d’observer la faune océane, la mer, le ciel, les terres entraperçues. De façon poétique et innovante, il décrit, avec un regard de peintre, la texture de la mer, des vagues et de la houle, dans différentes configurations de vent, de tempête, de lumière, allant du calme plat à de monstrueuses déferlantes. Se retrouvant, au milieu de nulle part, entouré de milliers de puffins majeurs en migration, s’émerveillant de la rencontre aussi fortuite qu’improbable avec un albatros à sourcils bruns, il poursuit une réflexion plus philosophique sur l’égarement, la solitude et les sociétés des oiseaux pélagiques. Se sentant pousser des nageoires à force de vivre dans cet univers en mouvement perpétuel, il s’interroge sur le bien-fondé de la décision des animaux qui ont quitté le monde océanique pour rejoindre la terre ferme. Pour sa part, il considère, à l’échelle de l’évolution, que ce sont les animaux marins qui ont eu raison, car la partie pérenne de notre planète est océanique.

    Le quotidien de la navigation océanique en solitaire, les aléas de la vie à bord, mais aussi le bonheur d'observer la faune océans, la mer, le ciel, les terres entraperçues, voilà ce que nous raconte Roger Taylor de façon poétique et innovante. Avec un regard de peintre et une écoute de musicien, il décrit la texture de la mer, les vagues et la houle, dans différentes configurations de vent, de tempête, de lumière, allant du calme plat à de monstrueuses lames déferlantes. Au milieu de nulle part, entouré de milliers de puffins majeurs en migration, s'émerveillant de la rencontre aussi fortuite qu'improbable avec un albatros à sourcils noirs, l'auteur poursuit une réflexion philosophique sur l'égarement, la solitude et l'humanité.

    Naviguer de Plymouth jusqu'à l'ouest du Groenland, dans le détroit de Davis, ou du nord de l'Écosse jusqu'à la latitude 80°N., au-delà du Spitzberg, en affrontant des mers tempétueuses et le risque de glaces, constituait un énorme défi. L'avoir fait sur un bateau de six mètres vingt, avec cent jours de vivres et d'eau, est une démonstration magistrale de navigation minimaliste.

    taylor un .jpgL'auteur

    Navigateur chevronné, Roger Taylor est aussi homme d'affaires, linguiste, musicien, peintre, et naturaliste. Depuis sa jeunesse, il a connu un naufrage et des fortunes de mer, navigant sur tous les océans.

    En janvier 2010, il a reçu la médaille Jester du Ocean Cruising Club pour sa contribution exceptionnelle à l'art de la navigation en solitaire ainsi que la prestigieuse médaille du Royal Cruising Club pour son sens marin.

    Il est lauréat du prix Henri Queffélec 2013 pour Mingming et l'art de la navigation minimaliste (La Découvrance).

    (photo avec son attachée de presse)

    Isbn 978-2-84265-851-9

    Collection : L’Aventure

    Format : 148 x 210

    Thème CLIL : 3640

    Rayon librairie : littérature de voyage, maritime

    Parution avril 2015

    300 pages

    30 photos N & B

    21 €

  • Introduction de Jean-Pierre Luminet, parrain du Salon "Mathématiques et lumière" (28 au 31 mai 2015)

    Introduction de Jean-Pierre Luminet, Astrophysicien, parrain du 16ème Salon Culture et Jeux Mathématiques sur le thème de "Mathématiques et lumière" en 2015

     

    220px-Jean-Pierre_Luminet_20090313_Salon_du_livre_1.jpg

    Dans le cadre de l'année internationale de la lumière décidée par l'UNESCO, il paraissait naturel d’associer la seizième édition du Salon Culture et Jeux Mathématiques au thème extrêmement riche de la lumière. Des lumières, dois-je plutôt écrire. En effet, les phénomènes liés à la lumière et les disciplines qui les décrivent – des mathématiques à la physique, de l’astronomie à la biologie, de la physiologie aux arts visuels, etc. – recouvrent pratiquement tous les domaines de l’activité humaine.

     

    Après tout, nous sommes des êtres faits de lumière (celle des étoiles, transformée en matière) et nous nous nourrissons d’elle. C’est donc l’ambition de la brochure Maths Lumière Express 2015 que de présenter, en une série de contributions rédigées par des chercheurs de différentes disciplines, un panorama général de la lumière dans tous ses états.

     

    L’ouvrage est découpé en plusieurs sections, chacune consacrée à tel ou tel aspect de la lumière. Une présentation historique s’impose d’emblée, rappelant combien la nature de la lumière, et les mathématiques pour la décrire, ont fait l’objet de hautes spéculations depuis l’Antiquité. Il n’est pas surprenant d’y retrouver les contributions des plus grands noms de l’histoire des sciences, d’Euclide à Einstein en passant par Alhazen, Descartes, Kepler, Newton, Maxwell et bien d’autres. La physique et les mathématiques de la lumière constituent ensuite un chapitre essentiel. Les mesures de la vitesse de la lumière, dans le vide ou dans les matériaux, l’étude des phénomènes lumineux comme l’arc-en-ciel, la polarisation, la transparence, etc., sont autant de jalons essentiels dans l’histoire de la physique classique. Mais l’avènement, au début du XXe siècle, des théories de la relativité et de la mécanique quantique, a apporté des éclairages (le mot est approprié !) radicalement neufs sur les divers états de la lumière – onde, corpuscule, trame de l’espace-temps, etc.

     

    Ils ont débouché sur d’innombrables innovations technologiques qui, comme le laser, constituent désormais notre quotidien. Or, notre quotidien, c’est aussi et surtout la lumière naturelle de notre étoile Soleil, et le petit miracle naturel qui réussit à convertir cette énergie lumineuse en matière vivante. Nous voici dans l’immense domaine de la biologie et des fascinants rapports que le vivant, sous toutes ses formes, entretient avec les phénomènes lumineux. La brochure serait incomplète si elle n’abordait pas aussi la question du rôle de la lumière dans les arts visuels : peinture, sculpture, photographie, cinéma. Car l’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art.

     

    Devant un aussi riche contenu, les lecteurs, et les jeunes en particulier, devraient y trouver de quoi satisfaire leur curiosité, ainsi que quelques réponses aux innombrables questions qui ne manqueront pas de leur venir à l’esprit en fonction de leurs intérêts variés. Victor Hugo, cet immense poète curieux de toutes les disciplines de l’esprit, écrivait Chaque homme dans sa nuit s’en va vers sa lumière. En ces temps agités de nos civilisations, assombris par tant d’obscurantismes de divers

    ordres, puissent ce salon Mathématiques et Lumière et cette modeste – mais ambitieuse – brochure, apporter à chacun ce petit surplus de lumière intérieure dont nous avons tous tant besoin.

     

    Jean-Pierre Luminet

    mars 2015

    lumiere.jpg

     

  • "Ce cri qui nous décrit…", un beau livre de VLADIMIR (collection "L'Art en marche" dirigée par Luis Marcel aux Éditions La Découvrance)

    Pour recevoir ce livre en service de presse, contactez guilaine_depis@yahoo.com / 06 84 36 31 85

    Ce cri qui nous décrit...

    de VLADIMIR

    aux Éditions La Découvrance 

    Collection : L'Art en marche dirigée par Luis Marcel

    Parution 20 mars 2015

     

    L’Art brut : c’est un art populaire, l’art de tout le monde, pour tout le monde.

    Luis Marcel.

     

    Vladimir, un artiste singulier et insolite

     

    vladimir un .jpgFormat : 210 x 240

    Nb de pages : 192, texte N & B / Illustrations : 100 photographies de tableaux en couleurs

    Prix TTC : 29 euros

    Thème CLIL : 3680 / Isbn 978-2-84265-853-3

    Rayon librairie : Beaux-arts, Art brut, Peinture, Beaux livres

     

    Le livre :

    Mon fonctionnement, au niveau de l’affectivité, est resté celui d’un enfant de quatre ans tombant en larmes et paradoxalement le fonctionnement de l’intellect beaucoup trop développé, rationaliste à I’extrême, une démarche artistique de physicien ou d’analyste. Vladimir

    Tu veux crier Vladimir ? Eh bien soit, exprime toi, vocifère, gueule, crache, vide toi de tout ce qui t’encombre, de toutes ces incompréhensions, de tes souffrances accumulées depuis le jour où ta vie a basculé.  Luis Marcel

     

    Pascal Saint-Vanne dit Vladimir est un écorché vif. Artiste autodidacte, il peint sans discontinuer depuis son plus jeune âge avec passion, d’instinct, sans souci de plaire. Une centaine de ses tableaux, sur une période d’une dizaine d’années, sont reproduits dans cet ouvrage et sont rythmés par ses écrits singuliers et désemparés qui ne laisseront aucun lecteur indifférent.

     

    Un cri de souffrance, de morbidité, de sensibilité grinçante… soit vous vous détournez, soit vous êtes captivé.

     

    • Ce livre est préfacé par Luis Marcel, directeur et initiateur de cette collection. Luis Marcel fondateur de la galerie des 4 Coins et membre du comité des galeries d'Art, dirige le musée de l’Art en marche à Lapalisse (03) depuis 1997, année de sa création : espace unique en Europe qui fait figure de référence pour tous les connaisseurs et amateurs de l’Art brut et neuve invention.

     

    • Les tableaux de Vladimir ont été photographiés par Pascal François, photographe professionnel du Centre national du costume de scène et de la scénographie, de la Compagnie Philippe Gentil, etc.

     

    vladimir deux.jpgL’auteur : Vladimir est originaire de la Meuse, de Verdun, et y vit. Il n’a jamais eu d’autre passion que la peinture. Il peint d’instinct, le plus naturellement du monde, sans calcul.

    Des collectionneurs, des marchands d’art et des amateurs achètent ses tableaux.

    Ses oeuvres sont exposées en galerie et dans les musées d’Art brut européens.

    Dernières expositions de tableaux : Marseille, Aurillac, Allauch, Toulon, Clermond-Ferrand, Nîmes, Pèzenas, etc.  En permanence : Musée de l’Art en marche de Lapalisse (près de Vichy) et collection Henri Sotta .

     Prochaines expositions :

    - Vladimir invité de la manifestation Itinéraires singuliers à Dijon, du 26 mars au 24 avril 2015 (expositions des tableaux)

    - 23 février au 23 avril : Médiathèque Artothèque de Melle (79)

    - 9 au 28 avril : Bibliothèque de Parthenay (79)

    - Avril et mai : Musée de l'Art en Marche, Lapalisse

    - 4 au 10 octobre : Foire internationale Outsider 2x2 à Münster, Allemagne

     

    L'Art Brut par Luis Marcel

    Art brut, un déconditionnement, un pas vers la liberté

    Fin XIXe début XXe, comme on le dit familièrement, c’était dans l’air du temps…

    En France, en Allemagne, en Suisse, aux États-Unis, des médecins commençaient à s’intéresser aux créations des schizophrènes. Hans Prinzhorn (1886-1933), assistant à la clinique psychiatrique universitaire d’Heidelberg rassemblera cinq mille oeuvres de malades mentaux.

     Il se rendit compte que les pensionnaires ressentaient un besoin, une nécessité d’expression et de création telle qu’avec des moyens extrêmement rudimentaires, dans leurs coins, ils créaient des oeuvres on ne peut plus singulières, libres de toute contingence, de toute influence.

    En clair, peintures, dessins, sculptures… leur permettaient d’échapper à leur quotidien.

    Prinzhorn collectionnera les oeuvres réalisées par ses patients. Il les analysera et en fera une véritable étude scientifique. Son ouvrage Expressions de la folie publié en 1922 fait depuis autorité et l’unanimité dans le monde de la psychiatrie et de l’Art.

    Involontairement, ses études et recherches feront de lui le grand initiateur de ce que Jean Dubuffet nommera plus tard l’Art Brut.

    Il a été le premier à confronter la production des malades aux oeuvres contemporaines.

    Ces créations permettent aux médecins de rentrer plus facilement en contact avec les malades, de peaufiner des diagnostics, d’échanger avec eux. Le fait de s’intéresser aux réalisations des patients est un moyen simple de leur manifester de l’intérêt. La collection Prinzhorn est unique au monde.

    Dans le cadre de la propagande du parti national socialiste en Allemagne et en Autriche, l’exposition itinérante l’art dégénéré présentera en 1937 des oeuvres d’art moderne, de Chagall, Klee, Nolde… et celles des malades mentaux, dans le but de ridiculiser cette liberté créatrice qui échappe au système. Ce sera la première présentation au public de cette fameuse collection… Elle sera qualifiée par la suite de Beauté Insensée…

    Max Ernst offre l’ouvrage de Prinzhorn à son ami Paul Éluard. Les surréalistes et d’autres artistes contemporains reconnaîtront comme leurs pairs les créateurs anonymes qui oeuvraient derrière les murs des asiles. Dès 1924, dans le premier manifeste du surréalisme ils défendent l’art des fous.

    En 1945 Jean Dubuffet propose une première définition de l’art brut. En 1948, avec André Breton et quelques amis, ils créent la compagnie de l’Art Brut.

    Luis Marcel