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Claude DELAY - Page 4

  • Rencontre sur "Marilyn Monroe, la cicatrice" avec l'auteur Claude Delay à l'Espace des femmes mardi 14 janvier 2014 à 19h

    janv14_4b - copie.jpgAntoinette Fouque et

    Des femmes

    vous invitent à rencontrer

    Claude Delay, psychanalyste, écrivaine.

    Marilyn Monroe, la cicatrice (Fayard, 2013)

    "Toucher au sujet Marilyn, c'est s'aventurer sur une embarcation de fortune, par mer d'huile ou gros temps, entre les falaises dressées de l'inconscient : du Poupoupidou et de son sourire baroque, nous vaviguons vers la tragédie grecque que représente toute destinée. La folie, l'hérédité, l'abandon, la peur aimantent le parcours de sa glorieuse féminité, dont nous chercherons les 'moments biographiques', autant de fils rouges capables de nous donner la direction, pour comprendre sa trajectoire." CD

    Mardi 14 janvier 2014 à 19 heures

    Espace Des femmes

    35, rue Jacob 75006 Paris

    Tél : 01 42 22 60 74 / contact@desfemmes.fr / http://www.desfemmes.fr 

  • Marie-Dominique Lelièvre présente Claude Delay, "Marilyn Monroe, la cicatrice" (Fayard) sur Filigranes TV - Revoir la vidéo du

    Marie-Dominique Lelièvre présente Claude Delay, "Marilyn Monroe, la cicatrice", Fayard sur Filigranes.TV

    Capture d’écran 2014-05-02 à 02.08.55.pngOn croyait tout savoir du destin tragique de la petite Norma Jeane, née illégitime le 1er juin 1926 dans la «Cité des Anges», fille non désirée d'une Gladys déchue dont on la sépare dès la naissance. Et pourtant... Norma à l'orphelinat et Gladys à l'asile : voilà le programme d'une vie. Voilà le coeur de ce livre. Cette béance inaugurale, cette blessure fondatrice, Marilyn Monroe s'épuisera en vain à les combler. Scène primitive d'une enfance jamais exorcisée qu'elle ne cessera de rejouer au long de sa trop courte existence. Elle appellera ses trois maris «Papa», comme du reste tous les hommes de sa vie - à l'exception de son dernier amant, son «Prez», John Fitzgerald Kennedy. Ses maîtres à penser ? Rilke et Lee Strasberg. Ses maîtres à jouer ? John Huston, Billy Wilder, Mankiewicz, Cukor, Logan, Nunnally Johnson. Ses maîtres à mourir ? La petite fille de trente-six ans emporte avec elle son énigme. Claude Delay s'attache ici à élucider, pas à pas, la généalogie des chocs affectifs de Marilyn, tel un sismographe qui enregistre les lignes de faille d'un terrain que n'auront cessé de menacer, dès le premier jour, les «tremblement de père et tremblement de mère» dévastateurs.

  • Virginie Neufville remarque pour La Cause littéraire que Claude Delay "lutte contre les clichés sur Marilyn" (article du 16 décembre 2013)

    Marilyn Monroe la cicatrice, Claude Delay

    Ecrit par Virginie Neufville 16.12.13 dans La Une LivresLes LivresCritiquesBiographieFayard

    Marylin Monroe la cicatrice, septembre 2003, 336 pages, 20,90 €

    Ecrivain(s): Claude Delay Edition: Fayard

    Marilyn Monroe la cicatrice, Claude Delay

     

    Plus de cinquante ans après sa mort, l’histoire de Marilyn Monroe ne cesse de fasciner. Certes, pour le lecteur intéressé par le sujet, cette biographie ne détient aucun scoop, aucune nouveauté, affiche même un certain parti pris pour une des théories concernant les causes de la mort de la star. Pourtant, ce livre diffère par une approche résolument littéraire de la vie de Marilyn. En effet, Claude Delay use sans abuser de sa culture des lettres pour faire des rapprochements parfois osés avec des grands personnages théâtraux ou romanesques, n’hésitant pas à citer Duras, Genet, Sartre, Beckett ou encore Faulkner, pour ne citer qu’eux, afin de mettre en évidence le fait que Marilyn Monroe était bel et bien un personnage fictif sous lequel se cachait une Norma Jean Baker avec une âme en peine.

    La couverture du livre illustre bien la double personnalité que la jeune femme avait forgée. La photo de Bert Stern montre une Marilyn Monroe faisant corps avec le photographe, espiègle, et rieuse, n’hésitant pas à dévoiler sa cicatrice issue d’une opération de la vésicule biliaire. Or, au-delà de cette cicatrice visible, une autre se cachait, tapie dans l’ombre, endormie grâce aux antidépresseurs et à l’alcool. Cette cicatrice-là, Marilyn n’arriva jamais à la refermer, devenue un gouffre béant absorbant le peu d’énergie et de volonté qui lui restait.

    marilyncouv.jpgClaude Delay, en bon biographe, commence à la source. On comprend tout de suite que le climat familial et les traumatismes de l’enfance sont restés des sables mouvants. Celle qu’on appelait la « Mmmmm girl » au collège se forge une carapace et décide de réussir coûte que coûte même si sa vie ne commence pas sous les meilleurs augures. Sartre écrivait « le génie n’est pas un don, mais la façon dont on invente dans des circonstances désespérées ». Alors, Norma Jean s’invente une vie, devient Marilyn, navigue entre ses deux moi au point de s’y perdre :

    « De la fusion à la confusion du je à elle, deux vies de femme s’amarrent l’une à l’autre : l’enfant du passé et la création de l’identité de l’actrice, un chagrin d’enfant dans un corps qui n’est que sexe. Elle n’abdiquera jamais, ni ne trahira l’une pour l’autre ».

    Ainsi, elle incarne la pensée de Nietzsche : « il faut avoir du chaos en soi pour accoucher d’une étoile qui danse ».

    Au-delà de la façade, Marilyn, « aussi inculte qu’une terre en friche » selon Natasha Lytess, son mentor pendant un temps, va se réfugier dans les livres. De ce fait, les multiples photos montrant la star en train de lire n’est pas une supercherie. Ses livres, se plaisait-elle à dire, étaient « sa résidence secondaire », un refuge pour celle qui fut aussi une boulimique de culture. Ainsi, se marier avec Arthur Miller, c’était aussi prouver à la face du monde qu’un homme de lettres était capable de s’intéresser à elle, la blonde sexy un brin écervelée…

    Cependant, le « mentir-vrai » cher à Aragon va la rattraper, les médias vont s’en charger. Non, sa mère n’est pas morte car elle paye ses frais médicaux en hôpital psychiatrique ; oui, elle a bien posé nue au tout début de sa carrière pour pouvoir manger à sa faim ! Commence alors le long processus de distanciation : Norma Jean va se sentir étrangère au personnage de star qu’elle s’est forgée. Elle n’hésite pas à dévoiler :

    « J’ai l’impression que tout cela arrive à quelqu’un qui se trouve juste à côté de moi. Je le sens, je l’entends, mais ce n’est pas vraiment moi ».

    Claude Delay, dans ce miroir inversé, y voit une représentation du personnage de Winnie, dans O les beaux jours de Beckett, ce fait d’« être en apesanteur que la terre cruelle dévore ».

    Les clichés ont la vie dure, et Claude Delay lutte contre eux, avec la force de sa plume, pour transformer l’actrice en personnage résolument littéraire. Sa vie aurait pu être un roman, Joyce Carol Oates l’a bien compris en écrivant Blonde. Marilyn Monroe a été perpétuellement en quête d’elle-même. Son statut d’actrice ne suffisait pas à combler le trou béant en elle. Elle a fini par abhorrer ce « quelqu’un » qu’elle était devenue, laissant la voie libre à la destruction. L’auteure cite Proust pour illustrer cette fuite en avant :

    « Les chagrins sont des serviteurs obscurs, détestés, contre lesquels on lutte, sous l’emprise de qui on tombe de plus en plus, des serviteurs atroces impossibles à remplacer et qui, par des voies souterraines, nous mènent à la vérité et à la mort ».

    Marilyn Monroe, la cicatrice est bel et bien une biographie, mais c’est aussi, à mon humble avis, une œuvre de réhabilitation de la star. Finalement, sa mort étrange contribue au mythe et illustre à merveille cette phrase de Fitzgerald : « toute vie est bien entendu un processus de démolition ».

     

    Virginie Neufville

  • Invitation, nouvelle soirée avec Claude Delay, mercredi 4 décembre à 20h : venez nombreux !

    3408783942.jpgMadame Claude DELAY viendra parler de son livre et le dédicacera:

     

    « MARYLIN MONROE, LA CICATRICE » MERCREDI 4 DECEMBRE à 20 heures

     

    LIBRAIRE EQUIPAGES

    61 Rue de Bagnolet

    75020 PARIS

    Organisatrice de la rencontre :

    Renée CANDELLA

    Tel. 06 86 65 98 60 / 

    01 43 73 75 98

    librairieequipages@wanadoo.fr


    Coodinatrice de la rencontre : 

    Germaine SIMON  34 Rue de Picpus Bat. B2 (Code Portail 11076)   75012 PARIS

    Tél  01 42 77 85 26       Fax 09 70 62 41 45         Gsm 06 72 50 94 19

    simon.germaine@wanadoo.fr


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  • Alain Veinstein reçoit Claude Delay sur France Culture (14 novembre 2013)

    Alain Veinstein reçoit Claude Delay pour "Marilyn Monroe, la cicatrice" (Fayard) dans son émission "Du jour au lendemain" sur France Culture.

    Capture d’écran 2013-11-18 à 16.15.40.pngcent-quarante-signes_4527684.jpg

    Réécoutez l'émission ici.

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  • Patrick Poivre d'Arvor choisit "Marilyn Monroe, la Cicatrice" de Claude Delay comme portrait préféré dans la Revue L'Hémicycle (18 octobre 2013)

    Capture d’écran 2013-11-08 à 15.37.48.png

    L'Hémicycle

    Un autre regard

    Par Patrick Poivre d'Arvor

    18 octobre 2013

    UN PORTRAIT

    Marilyn Monroe, la cicatrice de Claude Delay (Fayard)

    ppda-plagiat-hemingway-234003-jpg_123099.JPG

    Tant et tant de livres écrits sur Marilyn Monroe. Tant et tant d’hommes bouleversés par son destin. Tant et tant de médecins se sont succédé à son chevet post mortem, pour lui prendre le pouls, examiner ses entrailles, radiographier son cœur chancelant et son âme flottante…

    monroe5.jpg

    On aurait bien aimé qu’ils fussent aussi nombreux de son vivant, pour l’empêcher de dériver jusqu’à ce fatal 4 août 1962. Mais fallait-il vraiment l’en empêcher ? Ses cicatrices de naissance étaient si géantes qu’immanquablement, elle se serait rapidement abîmée, dans les deux sens du terme. Et nous, égoïstement, nous n’aurions plus matière à fantasme, à mystère.

    marilyncouv.jpgCette petite Norma Jeane est née illégitime à Los Angeles. Sa mère, Gladys, ne tardera pas à gagner l’asile. C’est là que trente-six ans plus tard, quand elle apprend la mort de sa fille – du moins celle que chacun, sauf elle, sait être sa fille –, elle dira : « Marilyn Monroe ? Connais pas, je n’en ai jamais entendu parler. » Quant à Arthur Miller, le dernier mari de Marilyn, celui qui avait écrit pour elle Les Misfits (Les Désaxés), il aura une réaction encore plus incroyable. Sonné par la nouvelle, quand on lui demande s’il sera présent aux obsèques, il répond : « Mais elle ne sera pas là ? », avant de se rendre compte de l’incongruité de sa question.

    C’est le destin de cette femme que nous raconte merveilleusement bien Claude Delay, dans un ouvrage qui fera date, un demi-siècle après la mort de Marilyn. Quand elle était petite, pour elle, toutes les femmes étaient des mamans, tous les hommes étaient des papas… Normal, elle ne connaissait ni son père ni sa mère. Plus tard, tous les hommes qu’elle a aimés, ou épousés, comme Miller, comme Joe DiMaggio, elle les a appelés Papa. Sauf John Kennedy, qu’elle surnommait Prez, pour respecter la fonction… Ce sont tous ces chocs affectifs, ce « tremblement de mère », ce « tremblement de père » que nous décrit en détail Claude Delay. Et, à notre tour, nous ne sortons pas intacts de la lecture de son livre.