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Guilaine Depis - Page 92

  • Jacques Keriguy, directeur de "The Golden Nihon Collection" chez Anima Viva Multilingüe

    Jacques Keriguy.jpgJacques Keriguy, conservateur général de bibliothèque, a été membre du Bureau français de la Maison franco-japonaise de Tokyo. Il préside l’association franco-japonaise Yamato-kai et est membre de l’Académie du Var, France.

    Né en 1944, sur la côte nord de la Bretagne, il découvre la Méditerranée lors de son affectation à l’Ecole d’Archéologie d’Athènes et vit en Grèce de 1967 à 1974. De retour en France, il occupe des fonctions à Paris, au ministère de l’Enseignement supérieur et au CNRS, puis dirige l’Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques à Villeurbanne de 1985 à 1995. Il fait de nombreuses missions en Afrique, en Amérique et en Asie à la demande de l’UNESCO et du ministère des Affaires étrangères.

    Une affectation à la Maison franco-japonaise de Tokyo (1995-97) lui permet de s’intéresser au regard porté par les premiers jésuites portugais parvenus au Japon au XVIe siècle ; il rassemble leurs témoignages et en tire la matière de deux romans édités aux éditions du Seuil, La Jonque cathédrale (2000) et L’Agonie (2003). Il poursuivra son étude en observant les points de vue des Américains et Européens découvrant le Pays du Soleil Levant dans la deuxième partie du XIXème siècle.

    En 1998, il s’installe en Provence où il est responsable du service de documentation et du service culturel de l’Université du Sud Toulon-Var jusqu’en 2006. C’est l’occasion pour lui de mettre en place un cycle de musique de chambre et de tisser des liens avec les institutions culturelles de la région PACA. Il devient alors Président de la société franco-japonaise Yamato-kai et en profite pour organiser de nombreuses manifestations destinées à faire connaître la culture japonaise classique (musique, théâtre, estampes…). Depuis février 2012, il est également élu à la Présidence de l’Académie du Var et dirige l’ensemble Polychronies.

  • Une nouvelle maison d'édition est née : Anima Viva Multilingüe

    « du Passé puiser l'Intemporel et l'Universel

    du Présent capter l'esprit de transformation

    au Futur offrir des fruits de nos imaginations créatives »


    La maison d’édition AnimaViva Multilingüe propose des publications originales et novatrices. Originales, car le texte est présenté en deux ou trois, voire quatre langues, dont la langue originelle de l’auteur; novatrices, puisque, outre le support papier, qui comporte un CD incluant la lecture des différentes versions du texte chaque fois insérée dans une correspondance sonore adaptée, est également disponible une version e-book et audio-book. Dans tous les cas, l’illustration des couvertures est confiée à des artistes contemporains de renom.

    Diverses collections permettent de couvrir un large champ disciplinaire. Citons la Golden Tagore Collection (en collaboration avec l’université Visva Bharati en Inde), la Golden Nihon Collection, la Golden Gibran Collection ainsi que des séries consacrées à la Poésie et aux Essais. La philosophie se cache sous ‘Cosmopolitiques’ ; la recherche du futur sous ‘Penseurs de la prospective’ ; des extraits de grand textes de l’humanité sous ‘Perles’ ; la réflexion sur nos actes sous ‘Conscience et Éthique’, sans oublier les Sciences ou la Musique.

    Des directeurs de collection, spécialistes reconnus dans leurs domaines respectifs, garantissent la pertinence du choix de l’auteur et la qualité des textes.

    Autour de chaque publication évoluent des événements, rencontres, tables rondes, débats, entretiens, reportages et plus encore, relayés par Internet et via des technologies ‘state of art’, puis sont à suivre, en direct ou différé, sur notre SiteWeb.

    Notre blog offre les points de vue de personnalités qui cherchent à partager leurs coups de cœur ou leur indignation et exposent leurs idées parfois singulières, voire dérangeantes. Leur contribution peut être liée à nos parutions et aux événements qui les accompagnent, mais elle se fait aussi l’écho de l’actualité. L’objectif est d’engager une réflexion sur l’évolution de la société et de poser les principales questions que rencontre notre génération pour façonner son devenir. Puisse le dialogue des cultures qui va ainsi se développer, éclairer le public curieux et participer à l’élaboration du monde de demain.

    AnimaViva Multilingüe participe activement aux mutations du monde contemporain dans les domaines de l’éducation par la lecture et ses supports, de la transmission des connaissances et de l’édition en général.

    La diffusion et la vente se font par les voies traditionnelles, ainsi que par Internet e-commerce (les grands acteurs comme Amazon etc. et les plateformes naissantes); puis également par la vente directe à partir de notre Site Web.

    Ilke Angela Maréchal, (fondatrice, direction)

    Joan Carles Casal de Fonsdeviela, (Partenaire, a4edicions)

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  • Israel Magazine recommande la lecture d'Olivier Javal (octobre 2012)

    israel.jpgISRAEL MAGAZINE OCTOBRE 2012

    LITTERATURE PAR LYDIE TÜRKFELD

    CLOWN BLANC, NEZ ROUGE

    Roman, d’Olivier Javal.

    Un premier roman très émouvant, qui lève le voile sur les troubles bipolaires, une maladie psychique relativement méconnue. Le récit d’un double-combat, porté par une détermination farouche, et d’une « résilience » identitaire.

    Les troubles bipolaires touchent environ un million de personnes en France. Pourtant, le tabou persiste à leur sujet et nombre de malades tentent de cacher les crises qui les affectent, y compris à leur entourage. Comme s’il s’agissait d’une maladie honteuse. Olivier Javal a choisi de nous faire partager l’itinéraire d’un homme, Jacques, qui a réussi à « apprivoiser » sa bipolarité grâce à une volonté sans faille et à un courage exceptionnel. Tout au long de sa vie, aux périodes d’apaisement, aux instantanés de bonheur, succèdent des éruptions d’excitation ou de sentiments de toute-puissance allant jusqu’au vertige, suivies de phases d’extrême abattement avec, en filigrane, une multitude de questionnements. Car les troubles de Jacques sont aussi identitaires : ayant appris sa judéité tardivement, elle lui a pourtant été insufflée « de façon invisible, et elle inonde (ses) racines, quelle que soit la direction où (il) regarde ». Véritablement coupé en deux entre cette identité juive et une « identité laïque, qui (est) sa vraie identité et qui ne laisse aucune place à la judéité », il réalise peu à peu que son cerveau a pu s’échauffer en tentant de « concilier les inconciliables ».

    Malheureusement, en dépit du chemin intérieur parcouru, il verra son fils touché à son tour par la maladie ; la transmission génétique des troubles bipolaires étant une hypothèse de plus en plus envisagée par le milieu médical. Face à son enfant atteint de façon terrible, le père n’a plus, désormais, qu’un seul objectif : le sauver. Ce récit poignant démontre que toute personnalité, y compris la plus morcelée, dispose d’un immense potentiel de reconstruction et – pour utiliser une métaphore – qu’un tableau cubiste peut parfaitement se transformer en toile impressionniste, à condition que le sujet ait accepté son propre passé, ses fragilités et ses origines.

    Editions Kirographaires. 238 pages. 18,95 euros. Parution : juillet 2012.

  • Ce lundi 15 octobre, écoutez Olivier Javal sur Judaïques FM (94.8) à 21h05

    Ce lundi 15 octobre à 21h05, écoutez l'émission d'André Nahum "L'étoile et le jasmin" sur Judaïques FM (94.8) où Olivier Javal présente son premier roman "Clown blanc, nez rouge" qui vient de paraître, aux côtés de Colombe Schneck.

    Voici une photo d'Olivier Javal, auteur de Clown blanc, nez rouge

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  • "Il faudrait un miracle" (Le Nouvel Observateur du 27 septembre 2012)

    Je recopie le début des 4 pages de l'enquête "Les chiffres des lettres" par Hélène Riffaudeau parue le 27 septembre 2012 dans le supplément télé du Nouvel Observateur - un article qui commence ( ! ) en évoquant mes ruses de Sioux ( ! ) pour défendre le premier roman d'Olivier Javal :

    " "Il faudrait un miracle", soupire Guilaine Depis. Pour le provoquer, elle glisse des trèfles à quatre feuilles dans les envois qu'elle adresse aux journalistes, écrit sur les enveloppes en diverses couleurs, leur calligraphie de jolies cartes postales. Guilaine Depis exerce un drôle de métier : attachée de presse dans l'édition. Et le miracle en question, ce serait que l'auteur d'un premier roman, qu'elle est censée promouvoir en cette rentrée littéraire, soit un jour reçu sur un plateau de télévision... Autant dire que celui-ci a encore moins de chances de se produire qu'un hypothétique retour du Messie sur terre. (...)"

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  • Argoul compare Olivier Javal à... Stendhal !

    Olivier Javal, Clown blanc, nez rouge

    Premier roman, éditeur inconnu, mais belle prose. Ce qu’on peut dire en premier du livre est qu’il est bien écrit, Stendhal au XXIème siècle. Ce qu’on peut ajouter est qu’il s’agit d’un roman de la transmission. La quête est celle de quoi léguer : qu’a-t-on reçu à la naissance ? Puis au cours de son éducation ? Comment transmettre à son fils ou sa fille ce dont nous ne sommes que dépositaire (les gènes, les dysfonctions héréditaires) et ce que nous avons adopté (la religion, la culture) ?

    Le personnage qui dit « je », Jacques, se découvre Jacob, prénom du grand-père donné à son petit-fils. Il a de temps à autre l’impression d’être très intelligent, nettement supérieur aux autres, puis sombre dans l’abattement et se cache, en proie au doute, au soupçon. Juif et fou, est-ce héréditaire ? Il se pose la question à propos de son fils, Julien, magnifique gamin adoré de ses parents et dont il trace le portrait, au milieu du livre comme au milieu du monde : « Un beau garçon, grand, blond, les cheveux légèrement frisés, les yeux vert noisette. Il était fin et intelligent » p.107. Il a alors juste dix ans.

    Mais Julien, six ans plus tard, manifeste la même exaltation suivie de dépression que son père. En pire. La psychose paranoïaque, syndrome maniaco-dépressif appelé aujourd’hui trouble bipolaire est-elle une maladie juive ? Elle se transmet par l’hérédité, comme l’appartenance au peuple Élu. Le narrateur est troublé, écartelé entre sa vie quotidienne – « normale » – et son appartenance intime – « extra » ordinaire. Il trouble le lecteur non juif par cette obsession d’appartenir. Après tous les mélanges ethniques, durant des siècles, après l’assimilation citoyenne sous Napoléon, quelle importance cela a-t-il de se croire « juif » quand on ne croit pas en Dieu ? Ce père intégré, laïc, matheux, qui réussit sa carrière et aime son fils, semble se faire son cinéma : on ne naît pas juif, on le devient. « A me vouloir non-juif, on m’avait fait juif, dans le sens où ma seule interrogation sur ma judéité me faisait juif » p.83. Tordu : les Corses, les Basques ou les Bretons ont-ils de ces interrogations métaphysiques ? Est-ce un péché originel de naître “juif” ?

    C’est là où intervient le trouble bipolaire. Concilier les inconciliables entre la laïcité « normale » de tous les jours et l’identité héréditaire fantasmée, n’est-ce pas une double contrainte qui aboutit aux bouffées délirantes ? Clown blanc, clown rouge : petit garçon il jouait alternativement les deux au retour du cirque, comme s’il se dédoublait. D’où le titre du roman, face blanche et nez rouge, apparence « normale » et hérédité juive maniaco-dépressive. Comment se guérir, puisque toute guérison passe par l’acceptation de ce qu’on est et que cette acceptation paraît problématique ? Pourquoi l’est-elle ? Est-ce le regard des autres ? Pour transmettre, il faut accepter de recevoir – le contraire de ce que prônait la révolution de mai 68, faussement libératrice, que l’auteur et son personnage ont testée. « Je pensais de plus en plus que l’on devait assumer la transmission de ce que l’on avait reçu, qu’elle soit positive ou négative » p.146. C’est le cas de Mary, sa première femme, la mère de Julien. Elle découvre son grand-père communiste et son père collabo. Elle en est obsédée.

    La quête un peu sadomasochiste du narrateur va consister à sauver son fils, atteint des mêmes maux, par le sacrifice de soi. La crucifixion à l’envers pour cause de péché originel, le meurtre du père freudien, l’obéissance au destin (autre nom de Dieu chez l’auteur ?) qui est de s’effacer pour que renaisse le gamin. Pour survivre, il est nécessaire de créer. « Les contradictions sont le germe de la création » p.126. Être père est une création, écrire un roman aussi, peut-être même bâtir sa vie (ce que disait l’existentialisme). « Une grande partie de l’art est un partage de la souffrance » p.136. L’auteur est décrit en poulpe « qui parle beaucoup, fait des nœuds avec ses multiples pattes, et sourit avec un charme infini » p.126.

    Le charme est bel et bien ce qui subsiste, une fois la dernière page tournée. Paris, Paramé ; Venise, Louxor. Quels que soient les lieux, même magiques, « la vie nous apprend à dominer nos souffrances pour ne pas qu’elles nous tuent une deuxième fois » p.236. Ce mantra revient trois fois dans le livre, les trois coups du destin – assumé.

    Olivier Javal, Clown blanc, nez rouge, juin 2012, éditions Kirographaires, ISBN 978-2-8225-0282-5, 236 pages, €18.95 (pas encore référencé sur Amazon)

    Olivier Javal est un pseudonyme. L’auteur, prudent sur les réactions sociales (il a raison), est docteur-chercheur en informatique, où il a longuement œuvré. Comme beaucoup, écœuré par le système, il s’est reconverti dans la médiation familiale et le droit. Dans ce premier roman, il parle de lui (polytechnicien, juif, bipolaire) mais au travers du prisme littéraire.

    Les petits éditeurs ne sont pas toujours professionnels. Il subsiste des incohérences ou des coquilles dans ce premier roman. Liste non exhaustive pour une seconde édition :

    • p.25-26 sommes-nous à Florence ou à Venise ?

    • p.55 « …même Yvette NE prononce plus son nom… »

    • p.72 et passim : poncif d’époque qui consiste à « échanger » avec quelqu’un sans préciser jamais quoi. On n’échange pas en soi, mais quelque chose : des fluides, des idées, un cadeau.

    • p.178 « l’enterrement de MON père » : n’est-il pas aussi celui de Nicolas, frère du narrateur, auquel celui-ci s’adresse ?

    • L’orthographe du fastfoodeur McDonald’s n’a rien à voir avec celle du maréchal d’empire Mac Donald, qui a un boulevard à Paris. Lieutenant-colonel s’écrit sans majuscules et avec trait d’union.

    Si vous voulez mesurer la fatuité intello-bobo du médiatique à la mode, ne manquez surtout pas l’article de Libération : il ne porte surtout pas sur le livre mais sur le buzz médiatique d’une attachée de presse assez rusée pour faire mouche ! La bêtise de la mode… Flaubert en aurait fait tout un livre trempé dans l’acide.