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  • Sophie Torlotin reçoit Claude Delay dans "Tous les cinémas du monde" sur RFI (8 février 2014)

    Claude Delay pour «Marilyn Monroe, la cicatrice»

    réécoutez l'émission grâce au lien du Podcast

     

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    Sophie Torlotin

    Sa famille d’adoption l’appelait « la souris ». Les garçons de l’orphelinat l’avaient surnommée « le haricot humain », à cause de son extrême minceur. Pour ses proches, elle était Norma Jeane, mais pour tous les autres, elle était Marilyn. Sous le titre « Marilyn Monroe, la cicatrice », Claude Delay signe un portrait très fouillé de la blonde la plus célèbre du monde.

    Reportage international : Le tournage de Rio je t’aime, par notre correspondant au Brésil Francois Cardona.

    Au Brésil, le tournage de «Rio, je t'aime/Eu te amo», dernier opus après «Paris, je t'aime» et «NY, I love you», d’un triptyque sur les grandes villes du monde, vient de se terminer… Plusieurs courts de 7 minutes ont déjà été tournés, ces derniers mois. Pour ce dernier tournage, Vanessa Paradis avait fait le déplacement… Elle était dirigée par le réalisateur John Turturro. L'idée du film ? Parler d’amour, dans l'écrin de verdure et de collines de Rio, avec ses plages de cartes postales, ses vues imprenables, et ses favelas aussi.

    • CINÉMA/ PEOPLE/LITTÉRATURE

      Publication des écrits intimes de Marilyn Monroe

  • Atlantico salue la parution de l'ouvrage nécessaire de Claude Delay : "Derrière Marylin Monroe, toutes les cicatrices de Norma Jeane" (5 février 2014)

    Derrière Marylin Monroe, toutes les cicatrices de Norma Jeane

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    Toutes les semaines, le journal Service Littéraire vous éclaire sur l'actualité romanesque. Aujourd’hui, Claude Delay nous explique que Marilyn était attirée par la lettre M (aime !) comme un aimant (et comme l'indique son pseudo de star).

    Read more at http://www.atlantico.fr/rdv/atlantico-lettres/derriere-marylin-monroe-toutes-cicatrices-norma-jeane-jacqueline-demornex-service-litteraire-claude-delay-marylin-monroe-cicatri-973255.html#8FQmSxPtl5l1q8M3.99

    Les initiales ont un pouvoir. Alors que les initiales BB annonçaient la moue de Brigitte Bardot et titraient son autobiographie, la lettre M attire, aimante, tout ce qui touche à Marilyn Monroe. Mmm, murmurait-t-elle en attaquant (mal) ses phrases. Ce reliquat d’un bégaiement d’enfance va colorer sa vie. Miss Mmm devenue Monroe garde sa relation démesurée avec le M, comme le souligne Claude Delay dans “Marilyn Monroe, la cicatrice”. C’est un livre blond-blanc-rose au-dehors, noir au-dedans. Sur la couverture, une Marilyn souriante et nue ne cache pas l’énorme cicatrice que lui a laissée une opération de la vésicule. Claude Delay explore des blessures plus anciennes, jamais cicatrisées. Rassemblées sous la bannière du M, voici les plus flagrantes :

    M comme Mother, Maman. Cette mère, qui se révèle folle à enfermer, était sans tendresse pour la petite Norma Jeane. Plus tard, Marilyn va collectionner les mères de remplacement : tante, tutrice, psys, coaches ou gourous, la plupart ont compris quel ascendant elles pouvaient prendre sur elle. Et souvent, quel profit elles pouvaient en tirer. Mauvaises mères pour Marilyn, la femme enfant sans enfants. Et sans père. L’absence paternelle est si lourde qu’elle appellera ses maris « Papa », ou « Pa ».

    M comme Maquillage, Make-up. A son maquilleur, Whitey, elle fait jurer de la maquiller sur son lit de mort (ce qu’il fera). Elle lui doit ce visage lumineux qui crève l’écran, et qui demande plus de cinq heures de travail. Le maquillage comme un Masque ? Plutôt la version photogénique du Mentir vrai d’Aragon.

    M comme Miroir. Le miroir est devenu « son partenaire de chaque instant ». Elle y contemple celle qu’elle est devenue, et qu’elle a fabriquée de A à Z. Si loin de Norma Jeane... Un jour, Truman Capote la découvre immobile devant une glace, et lui demande ce qu’elle fait là. « Je La regarde », répond-elle. 

     

    Jamais elle ne pourra relier Marilyn et Norma Jeane. Elle est l’une et l’autre, et ne trahira jamais l’une pour l’autre. Ce dédoublement lui procure un tel sentiment d’étrangeté qu’elle se demande souvent qui vit à sa place. Aucune psychanalyse ne pourra l’aider à réunir ses deux moi. Claude Delay a plongé dans la vie de Marilyn Monroe avec une intelligence et une sensibilité peu communes. Son récit sonne juste. « Because it’s the truth », comme le dirait l’actrice elle-même... Cette empathie culmine dans la cérémonie solaire et funèbre qu’est le tournage des “Misfits”, dans le désert du Nevada. Et qui précède de peu sa mort à elle, dans des circonstances restées mystérieuses. Dieu merci, elle rayonne lorsqu’on lui dit que M, en français, se prononce comme « aime » à l’impératif. « Aime » ! Un conseil qu’elle a suivi toute sa vie au pied de la lettre.   

    A lire : Marylin Monroe la cicatrice, Claude Delay, aux éditions Fayard.

    Source : Service Littéraire, le journal des écrivains fait par des écrivains. Le mensuel fondé par François Cérésa décortique sans langue de bois l'actualité romanesque avec de prestigieux collaborateurs comme Jean Tulard, Christian Millau, Philippe Bilger, Eric Neuhoff, Frédéric Vitoux, Serge Lentz, François Bott, Bernard Morlino, Annick Geille, Emmanuelle de Boysson, Alain Malraux, Philippe Lacoche, Arnaud Le Guern, Stéphanie des Horts, etc. Pour vous abonner, cliquez sur ce lien.

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  • La Une de Service littéraire est consacrée au Marilyn Monroe de Claude Delay chez Fayard (Merci à Jacqueline Demornex, février 2014)

    marilynservice.jpgSERVICE LITTÉRAIRE
    Le Journal des écrivains fait par des écrivains
    Le mensuel de l'actualité romanesque
    N°70 Février 2014
     
    M la Maudite
     
    Claude Delay nous explique que Marilyn était attirée par la lettre M (aime !) comme un aimant.
     
    Par Jacqueline Demornex (écrivain et journaliste, dernier ouvrage paru : "Le pire, c'est la neige" chez Sabine Wespieser)
     
    Les initiales ont un pouvoir. Alors que les initiales BB annonçaient la moue de Brigitte Bardot et titraient son autobiographie, la lettre M attire, aimante, tout ce qui touche à Marilyn Monroe. Mmm, murmurait-elle en attaquant (mal) ses phrases. Ce reliquat d'un bégaiement d'enfance va colorer sa vie. Miss Mmm devenue Monroe garde sa relation démesurée avec le M, comme le souligne Claude Delay dans "Marilyn Monroe, la cicatrice". C'est un livre blond-blanc-rose au-dehors, noir au-dedans. Sur la couverture, une Marilyn souriante et nue ne cache pas l'énorme cicatrice que lui a laissée une opération de la vésicule. Claude Delay explore des blessures plus anciennes, jamais cicatrisées. Rassemblées sous la bannière du M, voici les plus flagrantes : 
     
    M comme Mother, Maman. Cette mère, qui se révèle folle à enfermer, était sans tendresse pour la petite Norma Jeane. Plus tard, Marilyn va collectionner les mères de remplacement : tante, tutrice, psys, coaches ou gourous, la plupart ont compris quel ascendant elles pouvaient prendre sur elle. Et souvent, quel profit elles pouvaient en tirer. Mauvaises mères pour Marilyn, la femme enfant sans enfants. Et sans père. L'absence paternelle est si lourde qu'elle appelera ses maris "Papa", ou "Pa".
     

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    M comme Maquillage, Make-up. À son maquilleur, Whitey, elle fait jurer de la maquiller sur son lit de mort (ce qu'il fera). Elle lui doit ce visage lumineux qui crève l'écran, et qui demande plus de cinq heures de travail. Le maquillage comme un Masque ? Plutôt la version photogénique du Mentir vrai d'Aragon.
     
    M comme Miroir. Le miroir est devenu "son partenaire de chaque instant". Elle y contemple celle qu'elle est devenue, et qu'elle a fabriquée de A à Z. Si loin de Norma Jeane... Un jour, Truman Capote la découvre immobile devant une glace, et lui demande ce qu'elle fait là. "Je La regarde", répond-elle.
    Jamais elle ne pourra relier Marilyn et Norma Jeane. Elle estr l'une et l'autre, et ne trahira jamais l'une pour l'autre. Ce dédoublement lui procure un tel sentiment d'étrangeté qu'elle se demande souvent qui vit à sa place. Aucune psychanalyse ne pourra l'aider à réunir ses deux moi.
     
    Claude Delay a plongé dans la vie de Marilyn Monroe avec une intelligence et une sensibilité peu communes. Son récit sonne juste. "Because it's the truth", comme le dirait l'actrice elle-même... Cette empathie culmine dans la cérémonie solaire et funèbre qu'est le tournage des "Misfits", dans le désert du Nevada. Et qui précède de peu sa mort à elle, dans des circonstances restées mystérieuses. Dieu merci, elle rayonne lorsqu'on lui dit que M, en français, se prononce comme "aime" à l'impératif. "Aime" ! Un conseil qu'elle a suivi toute sa vie au pied de la lettre. J.D.
     
    Marilyn Monroe, la cicatrice de Claude Delay, Fayard, 336 p., 20,50€
  • Michel Marmin remarque les Nouvelles bartlebyennes d'Emmanuel Steiner (Eléments, n°150)

    marmin2.jpgmarmin.jpgÉléments

    janvier - mars 2014

    N°150

     

    p.6

    Cartouches éditorial

    Mathis, Millet, Steiner

     

    (...) Le deuxième livre, Nouvelles bartlebyennes, est composé de récits d'un auteur dont c'est apparemment le premier ouvrage publié. Emmanuel Steiner signe là un coup de maître. Comme la référence au Bartleby d'Herman Melville le suggère, ce n'est pas un livre à lire en buvant un diabolo menthe sur les planches de Deauville avec de la techno en fond sonore. En de courts paragraphes, comme chuchotés à la cadence d'une respiration concise et un peu éteinte, l'auteur nous dépeint un monde parfaitement absurde, où l'apparition ou la disparition d'un être n'ont pas plus d'importance que celles d'un trèfle à trois feuilles, et où le sentiment de l'existence se réduit finalement à la question de savoir si tout cela n'est pas qu'une illusion en noir et blanc. C'est en tous cas ce que j'ai éprouvé à la lecture de ces "petits riens" vertigineux qui nous mènent au seuil du vide. Mais alors, pourquoi écrire ? Steiner pose en effet la question dans la dernière nouvelle, en invoquant le silence énigmatique de Rimbaud.

    Michel Marmin

     

    Emmanuel Steiner, Nouvelles bartlebyennes, Chroniques du çà et là, 96 p., 10€emmanuelsteiner id.jpg

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