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Guilaine Depis - Page 17

  • Le Dauphiné libéré consacre une interview à Sophie Jabès pour le 150ème anniversaire de Camille Claudel (merci à Mireille Martin pour le 8 décembre 2014)

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    HOMMAGE

    Née le 8 décembre 1864, l'artiste mourut à Montfavet après 30 ans d'enfermement.

    Cent cinquante ans après sa naissance, la mémoire de Camille Claudel bien vivante

    En 30 ans d'internement, Camille Claudel n'a reçu que sept visites de son frère Paul et une visite d'une amie d'enfance.

    INTERVIEW DE SOPHIE JABÈS PAR MIREILLE MARTIN

    "Camille, je l'entendais…"

    La pièce "Camille, Camille, Camille" vient de remporter un beau succès à Paris. Un texte poignant qui fait vivre la femme et l'artiste à trois âges clés. Paru chez Lansman Editeur, il est signé de la romancière Sophie Jabès.

    Pourquoi écrire sur Camille Claudel ?

    Je n'ai pas vraiment choisi. En visitant une exposition, j'ai découvert des photographies des sculptures de Rodin, des mains d'amants, qui ont fait écho à un roman que je venais de finir. Et mon éditeur m'a dit "Les mains de Rodin, c'est surtout Camille qui les a sculptées". Alors, je me suis intéressée à l'artiste.

    Pourquoi le théâtre ?

    J'ai hésité au départ et la forme s'est imposée. Camlille, je l'entendais plus qu'autre chose. Et je me suis beaucoup rapprochée du théâtre ces dernières années. Ca devient presque réel.

    Vous avez voulu donner la parole à Camille ?

    Oui, ce qui l'a perturbée, c'est qu'elle n'a pas pu parler. Elle a quand même été enfermée 30 ans ! Le silence l'a emmurée. Elle est devenue un mythe alors que c'est une personne réelle. Mon sentiment d'écrivain, c'est que ça ne pouvait pas finir comme ça.

    Aujourd'hui, peut-on parler d'une réhabilitation ?

    Ce qui me frappe, c'est que 150 ans après sa naissance, beaucoup de personnes s'emparent de Camille. Il y a une appropriation, une passion qui se déchaîne mais en même temps, on a eu du mal à monter la pièce.

    Sera t-elle jouée à Avignon ?

    La compagnie rêve de ça !

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  • RSVP Conférence de presse pour le lancement d'ABCMer aux Éditions La Découvrance par l'auteur Jean-François Marquet vendredi 12 décembre à 11 h chez Lizette à Nantes

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    Jean-François Marquet et les Éditions La Découvrance vous invitent à venir assister au lancement du livre 

    ABCMer (argumentaire en cliquant sur le titre)

    de Jean-François Marquet

    au bistro Chez Lizette,

    1 rue Louis Blanc 44 000 Nantes

    vendredi 12 décembre 2014

    à 11 heures.

    Merci de signaler votre présence et/ou de demander un service de presse à l'attachée de presse de Jean-François Marquet au 06 84 36 31 85 / guilaine_depis@yahoo.com 

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  • Dans le Figaro littéraire, Mohammed Aïssaoui rejoint Philippe Collonge avec les survivants de "La Méduse" (4 décembre 2014)

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    Le Figaro littéraire du 4 décembre 2014

     

    Mémoires

    Capture d’écran 2015-01-21 à 17.46.40.pngAVT_Mohammed-Aissaoui_9737.jpegLe témoignage d'un capitaine rescapé d'un des plus célèbres naufrages.

    Un rescapé de "La Méduse" De Daniel Dupont - texte présenté par Philippe Collonge, Éditions La Découvrance, 162 p., 17 €

    Capture d’écran 2015-01-21 à 17.46.03.pngAvant ou après le fameux tableau de Géricault, des témoignages sur ce qui s'est passé lors du naufrage de La Méduse, il y en eût quelques uns, mais l'histoire de l'édition connaît parfois des miracles. Voici la publication des Mémoires du capitaine Dupont, qui n'avaient fait l'objet que d'une diffusion restreinte en 1903. Le capitaine Daniel Gervais Dupont a de nombreux états de service, mais on notera surtout que le 2 mai 1816, rentré en France, il est rappelé pour servir dans le bataillon de fusiliers du Sénégal et embarqué sur la frégate La Méduse.

    Ensuite ?

    Après l'échouement de la frégate, le 2 juillet 1816, il fait partie des naufragés qui dérivent pendant douze jours sur un radeau de fortune au large de la Mauritanie. Le 17 juillet, il est recueilli avec quatorze survivants, sur cent cinquante. Il est enterré à Maintenon, dans l'Eure-et-Loir. Ce qu'il raconte dans ses Mémoires est donc un témoignage de première main. On doit ce miracle à Philippe Collonge, bibliophile qui a consacré sa retraite aux livres anciens et aux recherches historiques. Il se trouve qu'il habite à Maintenon et qu'il a été, comme indiqué sur sa notice, "amené à croiser les traces du Capitaine Dupont, un des survivants du radeau de La Méduse, dont il a retrouvé et commenté les Mémoires".

    Dans les coulisses d'un fait divers

    Dans ces Mémoires, les pages concernant le naufrage ne sont pas les plus nombreuses : quarante, tout de même, après une longue première partie sur sa trajectoire qui démarre par la Guerre en Vendée, en 1792. Cet homme robuste, mort à 75 ans, ce qui est très âgé pour l'époque, chanceux, décrit le drame qui lui arrive avec sécheresse - à la manière d'un militaire. "De l'organisation désastreuse du renflouement de la frégate" aux "journées tragiques se succèdent : faim, soif, délires et actes de désespoir", en passant par "les premières nuits d'horreur sur le radeau et les naufragés abandonnés à leur sort", on se retrouve "embarqué" dans les coulisses de l'un des plus grands faits divers. Cette sécheresse de ton ne fait qu'accentuer l'impression d'horreur. Dans une barque à la dérive, des survivants, au bord de l'épuisement, tentent de profiter de la situation pour voler quelques pièces à d'autres.

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  • Paul Barthélémy recommande la lecture de la pièce de Sophie Jabès dans Vox Patrimonia n°14 de décembre 2014

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    http://voxpatrimonia.org

    Camille Claudel vivante

    Un livre et une pièce de théâtre redonnent vie à Camille Claudel, artiste maudite morte dans l'oubli, mais qui, depuis une trentaine d'années, ne cesse de fasciner.

     

    Morte dans l’oubli après trente ans d’internement en asile psychiatrique, il a fallu attendre la fin du XXe siècle pour que Camille Claudel revienne dans la galerie des artistes majeurs du XIXe siècle. L’acharnement de Reine-Marie Paris, sa petite nièce (petite-fille de Paul Claudel), qui a consacré toute son énergie à faire connaître la vie et l’oeuvre de sa grande tante, n’y est pas pour rien. C’est d’un de ses livres qu’a été tiré le film de Bruno Nuytten (Camille Claudel, avec Isabelle Adjani, 1988) qui imposa le personnage auprès du grand public. Quant au marché de l’art, il suit la voie. Le 26 octobre, lors d’une vente aux enchères d’art moderne chez Cornette de Saint Cyr, un marbre daté de 1898-1900, L’Aurore, a été acquis pour la somme de 2,46 millions d’euros. Un record sur le marché français et le deuxième prix sur la scène mondiale pour une oeuvre de Camille Claudel, après le bronze La Valse déjà cité adjugé 6,49millions d’euros chez Sotheby’s Londres en 2013.

     

    lémy.pngSi l’artiste fascine, la femme et son destin tragique ne laissent pas indifférent. Fascinée très tôt par la sculpture, bravant l’opposition de sa mère, Camille Claudel étudia avec Alfred Boucher (1850-1934), puis avec Auguste Rodin qu’elle rencontra en 1882. Ébloui par son génie, Rodin reconnaîtra avoir été influencé par son "élève" . avec qui il créera de nombreuses sculptures, dont Le Baiser. Mais Camille Claudel veut voler de ses propres ailes. Elle quitte Rodin et entame une longue déchéance d’artiste maudit. Le choc de la mort de son père en 1913, qui s’ajoute à la malnutrition et à un alcoolisme chronique, la fait sombrer dans la démence paranoïaque. Elle est internée le 10 mars à l’asile de Ville-Evrard (Seine-Saint-Denis) puis à l’asile d’aliénés de Montdevergues à Montfavet (Vaucluse) où elle finira ses jours en 1943, vraisemblablement morte de faim. Inhumée en présence du seul personnel de l’hôpital, ses restes seront transférés dans le "carré des fous" d’une fosse commune.

     

    150 ans après sa naissance, c’est ce destin tragique que met en scène Sophie Jabès dans sa pièce Camille, Camille, Camille, qui s’est jouée en octobre et novembre derniers au théâtre du Lucernaire à Paris et qui sera produite au théâtre 95 de Cergy-Pontoise et au théâtre André Malraux de Rueil-Malmaison en décembre. C’est un cri en trois temps que poussent trois comédiennes incarnant Camille Claudel à trois époques de sa vie: au seuil de la mort ; quelques jours avant son internement; et à 20 ans, alors qu’élève de Rodin, tout semble lui sourire…

     

    Paul Barthélémy

     

    À lire : Sophie Jabès, Camille, Camille, Camille, Lansman éditeur, 52 p., 10 €.

     

    Sur les prix fous des sculptures de Camille Claudel, un autre article de Valérie Sasportas dans le Figaro le 28 octobre 2014 ici 

    Un marbre de l'égérie de Rodin, L'Aurore, daté de 1898-1900, a été acquis pour 2,46 millions d'euros chez Cornette de Saint Cyr, lundi 26 octobre. La sculptrice bat son record sur le marché français.

    Son estimation n'était pas mentionnée au catalogue mais donnée sur demande: 1,8 à 2 millions d'euros pour le marbre de Camille Claudel (1864-1943), L'Aurore, daté de 1898-1900. Et c'était déjà une estimation haute, de l'avis de connaisseurs. Or la sculpture de l'égérie de Rodin a dépassé les espérances: 2,1 millions prix marteau, 2,46 millions avec les frais, lundi 26 octobre, lors de la vente d'art moderne de Cornette de Saint Cyr dans ses nouveaux locaux à peine inaugurés du 6 avenue Hoche, à Paris.

    Un record d'enchères pour la sculptrice sur le marché français et le deuxième plus haut prix sur la scène mondiale, après le bronze La Valse, de 1864 , première version, adjugé 5,12 millions de livres (6,49 millions d'euros) en 2013 chez Sotheby's, à Londres.

    Camille Claudel, <i>L'Aurore</i>, 1898-1900.

     

    «C'était très émouvant lundi soir, se remémore Arnaud Cornette de Saint-Cyr, qui tenait pour cette vente inaugurale le marteau qui lui fut offert à ses débuts par Alain Delon, ami intime de son père, le commissaire-priseur Pierre Cornette de Saint-Cyr. «Ce marbre a été réalisé juste avant que Camille Claudel ne soit enfermée en hôpital psychiatrique en 1913. Et c'est une œuvre d'une force extraordinaire, révélateur des années 1893-1905, quand Camille Claudel se libérait enfin à la fois des tensions dramatiques et réalistes de ses formes, et de l'influence d'Auguste Rodin».

    Ce marbre d'une qualité extraordinaire  est inédit sur le marché de l'art. Camille Claudel avait donné L'Aurore à sa sœur Louise, épouse de Ferdinand de Massary, puis la sculpture fut conservée durant plus d'un siècle dans la famille jusqu'à ce qu'elle rejoigne une collection particulière. Elle a fait le tour du monde des expositions rendant hommage à l'artiste.

    «Nous la connaissions. Mais c'est son propriétaire qui nous a contactés pour la vendre aux enchères», affirme Arnaud Cornette de Saint-Cyr. Pas peu fier: sa maison française a été préférée à une anglo-saxonne qui l'aurait vendue à New York. «Cela a été un rêve. Au même titre que L'Age mûr, et plus “populaire” que mythologique, L'Aurore marque l'achèvement d'un idéal et l'inscription du génie de Camille Claudel au sein de l'histoire de la sculpture occidentale de la fin du XIXe siècle et du début XXe», conclut le commissaire-priseur, qui tient encore le marteau ce mardi soir (19h) et demain, pour la suite des ventes inaugurales, cette fois en art contemporain.

  • INSOLITE ET ÉRUDIT : ABCMer de Jean-François Marquet aux Éditions La Découvrance (HIVER 2014-2015)

    Capture d’écran 2014-11-19 à 00.26.11.pngABCMer

    Jean-François Marquet

     

    Parution novembre 2014

     

    Attachée de presse : Guilaine Depis

     

    T 06 84 36 31 85 -

    Courriel : guilaine_depis@yahoo.com

     

    Collection :

    Format : 12 x 18

    Nombre de pages : 110

    Illustrations : 40 dessins au trait, N&B

    Prix TTC : 12 euros

    ISBN 13 : 978-2-84265-810-6

    Thème CLIL : 3643

    Rayon librairie : Littérature de voyage, la Mer

    Court texte qui contient une quinzaine de mots venus de la mer (en italique). :

    "En arrivant de ma dernière vadrouille, j'étais complètement déglingué après cette biture prise avec quelques lascars. Un peu désemparé, je me suis dirigé, à l'estime et parfois en dérapant, jusqu'à ma cambuse. Là, je me suis affalé sur un strapontin avec un quart d'eau plate pour garder la ligne. À vrai dire, j'étais au bord de la nausée.

    Il faut vraiment que j'arrête cette vie de patachon."  Jean-François Marquet,  ABCMer.

     

    Le livre :

    Jean-François Marquet propose de redécouvrir des mots – une quarantaine – issus du monde maritime et passés dans le langage courant, dont l’origine a été oubliée. Tout d’abord situé dans le contexte usuel actuel, le mot à l’aide d’une citation, d’un exemple historique est ensuite expliqué dans son contexte d’origine. Chaque mot est accompagné par un dessin de Sébastien Léger.

     

    Un avant-goût des mots :

    À Dieu vat’, affaler, arriver

    biture, bord, branle-bas

    cambuse, cape, chiourme, cinglé, corbillard

    débâcle, déglinguer, démarrer, déraper,

    désemparé, draguer

    estime

    forban, fretin

    gabarit, gouverner, guindé

    Havre

    jauge

    larguer, lascar, ligne

    nausée, nef

    panne, parage, patachon

    quart

    ricochet

    strapontin

    tiens bon

    va-et-vient, vadrouille, vrac

     

    JF Marquet-5.jpgL’auteur :

    Jean-François Marquet est originaire de Nantes. Diplômé de Lettres modernes et de psychologie, il devient début 90 auteur et réalisateur de séries documentaires pour France Culture, les Ateliers de création de Radio France (diffusion sur le réseau des chaînes francophones : RSR, RTBF, Radio Canada) ; puis de 1993 à 2006, auteur de fictions radiophoniques pour France Inter. En 2004, il devient producteur délégué à France Culture pour les émissions Le Vif du Sujet, puis Sur les Docks. Depuis 2000, il est aussi réalisateur de films institutionnels et pédagogiques et participe à la fondation et collabore jusqu’en 2008 à l’aventure de Télé Nantes.

     

    Livre édité :

    Souverains poncifs, éditions Coiffard, 2013.

     

    L’illustrateur :

    Sébastien Léger, après des études de graphisme et d’animation à Bordeaux, travaille sur des épisodes de dessin animé pour un premier studio d’animation parisien et ensuite de nouveaux studios à Angoulême et toujours sur des dessins animés. En parallèle, il dessine pour des livres illustrés, etc.

     

    Quelques mots

     

    Capture d’écran 2014-11-19 à 00.24.37.pngARRIVER

    A, comme Arriver,

     

    Aujourd’hui on arrive un peu partout et un peu n’importe comment. On arrive à ses fins, d’ailleurs comme le disait Charles de Gaulle avec malice : « il n’y a que les arrivistes pour arriver », on arrive également par le train, la tortue arrive avant le lièvre, parfois même on n’arrive pas à dormir. Et, on le sait trop bien, un quart d’heure de gloire peut arriver à n’importe qui.

    Mais, quoiqu’il arrive toutes ces choses peuvent nous arriver sans avoir à quitter la terre ferme et, si l’on en croit le sens maritime d’arriver, c’est peut-être une erreur. Car, tout comme on alunit sur la lune et qu’on atterrit sur la terre, on arrive logiquement sur une rive. Quoique, curieusement, quand le bateau arrive à bon port, lui, atteint des quais mais pas une rive à proprement parlé, sans doute une des nombreuses subtilités trompeuses du français.

    Arriver est, en somme, un synonyme d’accoster ou d’aborder. Du reste, jadis, l’arrivage était un droit de débarquement des marchandises dans un port.

    Mais, pour la marine à voile, arriver a un autre sens encore. On peut par exemple arriver tout plat c’est-à-dire manoeuvrer pour augmenter l’effet du vent dans les voiles en éloignant le cap du bateau de la direction du vent, on dit alors laisser porter et lorsque le même effet est involontaire, à cause d’une forte rafale par exemple on dit abattre.

    L’embarcation fait donc une arrivée ou une abattée

    Et, si on revient sur la terre ferme, le mot rival à la même racine qu’arriver, il vient aussi de la rive. En latin les rivaux étaient des propriétaires qui voyaient passer sur leurs terres, la même rivière. Une chose qui n’est pas sans créer certaines rivalités pour la jouissance de l’eau. Tout arrive.

     

    Capture d’écran 2014-11-19 à 00.25.13.pngChiourme

    C, comme chiourme ou G comme garde-chiourme.

     

    Chiourme et garde-chiourme, deux mots qui fleurent bon l’ancien argot façon Michel Audiard. Et effectivement, la chiourme que nous connaissons aujourd’hui nous vient bien de l’argot des bagnards qui employait la chiourme pour désigner le bagne, les travaux forcés, la réclusion puis par extension la population pénitentiaire et la communauté des bagnards.

    Donc on s’en serait douté, les gardes-chiourme n’étaient autres que les gardiens du bagne.

    Aujourd’hui, c’est un synonyme de gardien de prison ou plus précisément de maton puisqu’on lui soupçonne pas mal d’arbitraire, voire de brutalité en tout cas d’une délicatesse très discrète. C’est sans doute pour cela qu’il désigne aujourd’hui n’importe quel petit chef abusif dans n’importe quelle structure. Et c’est sans doute aussi ce qui a fait dire à Georges Duhamel dans Biographie de mes fantômes, je cite : la moitié du monde bientôt jouera pour l’autre le rôle de garde chiourme. Et pourtant, l’origine de chiourme et de garde-chiourme n’est pas tout à fait celle-ci.

    En fait, la chiourme a bien à voir avec les prisonniers puisque le mot vient de l’italien et voulait dire équipage de galère, un mot qui, si on remonte plus loin, signifiait chant de rameurs. La chiourme était donc l’ensemble des forçats liés à leur banc qui ramaient sur les galères, surveillés par les gardes-chiourme, dont on se demande toujours bien ce qu’ils étaient venu faire dans cette galère.

     

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  • RSVP INVITATION AU VERNISSAGE DU PLUS GRAND SCULPTEUR CHINOIS VIVANT : YIMING MIN LE SAMEDI 13 DÉCEMBRE 2014

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    RSVP pour signaler votre présence : 

    Attachée de presse : Guilaine Depis 06 84 36 31 85 / guilaine_depis@yahoo.com 

    INVITATION

    Pour la première fois en France

    Exposition de sculptures de l'artiste chinois Yiming MIN

    du 13 au 16 décembre 2014 de 10h à 19h 

    Espace Pierre Cardin 1-3 avenue Gabriel  75008 Paris

    L'ÉMOTION DE L'INSTANT

    Vernissage suivi d'un cocktail/champagne

    * une surprise sera offerte aux journalistes

    le samedi 13 décembre 2014

    à partir de 18h

    Site officiel http://minyiming.com (contact France Yan Chen) lianechen@hotmail.fr

    Curateur : Georges Saulterre (biographie icisaulterregeorges@orange.fr 

     

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