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Guilaine Depis - Page 80

  • Samedi 4 et dimanche 5 mai, Frédéric Andrau participe à "L'Envolée des livres" à Châteauroux.

    466729_10151570627208744_410283647_o.jpg Châteauroux, Frédéric Andrau avec Lilian Auzas, Serge Joncour, Sandrine Roudeix, Marc Molk et Jean Rouaud...Une équipe de choc, lessivée par l'affluence du salon... – Frédéric Andrau avec Serge JoncourLilian AuzasSandrine RoudeixMarc Molk et Jean Rouaud. Ci-dessous, avec Tristane Banon.

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  • Charles Pépin, philosophe au comité de pilotage de la Fête de la philo, "Quand la Beauté nous sauve" (Robert Laffont, 2013)

    Charles Pépin est au comité de pilotage de La Fête de la philo, il vient de publier un nouveau livre chez Robert Laffont. 
    a9cb666fd6313335393437333139393833323831.jpghttp://www.france2.fr/emissions/dans-quelle-eta-gere/videos/81413130?onglet=tous&page=2

    Âgé de 39 ans, agrégé de philosophie, Charles Pépin enseigne au lycée d'État de la Légion d'honneur de Saint-Denis et aux « Mardis de la philo ». Il est également chroniqueur à Psychologies Magazine etPhilosophie Magazine. Il est l'auteur de Descente (Flammarion, 1999),Les Infidèles (Flammarion, 2003),

    Une semaine de philosophie (Flammarion, 2006 ; J'ai Lu, 2008), Les Philosophes sur le divan (Flammarion, 2008 ; J'ai Lu, 2010), Qu'est-ce qu'avoir du pouvoir ? (Desclée de Brouwer, 2010), Ceci n'est pas un manuel de philosophie (Flammarion, 2010), La planète des sages, en collaboration avec Jul (Dargaud, 2011) et Un homme libre peut-il croire en Dieu (Editions de l'opportun, 2012).

    QUAND LA BEAUTÉ NOUS SAUVE

    Charles PEPIN

    Tout le monde peut voir sa vie enrichie par la fréquentation de la beauté.

    L'éclat d'un rayon de lumière se posant sur les flots à travers un ciel d'orage, les couleurs flamboyantes d'un tableau de Van Gogh, une mélodie de Michel Berger ou de David Bowie, les progressions vertigineuses d'une fugue de Bach, le profil d'un homme ou d'une femme, la majesté splendide d'une voûte gothique...
    La beauté nous frappe (souvent à l'imprévu) et nous touche d'une façon qui peut nous paraître d'autant plus inexplicable qu'elle est forte. Or, si nous reconnaissons la sensation unique que la beauté nous procure, nous ne lui attribuons généralement pas un rôle central dans notre existence. Nous aurons plutôt tendance à mettre en avant la recherche du bonheur, du plaisir, ou encore l'amour, l'amitié, l'engagement pour une cause, la réussite, le pouvoir...

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    Comme si la beauté était un agrément superficiel, secondaire, extérieur à ce qui fait le sens de notre vie. Pourquoi alors nous attire-t-elle, nous fascine-t-elle tant ? Pourquoi avons-nous tant besoin d'elle, du plaisir particulier qu'elle nous donne ? C'est que, sans que nous en ayons forcément conscience, la beauté nous fait du bien, affirme Charles Pépin. Plus encore, elle nous aide à nous réaliser, à vivre mieux. Pour nous démontrer cette conviction, il ne s'attache pas à définir les critères du beau, ce qui fait qu'une chose nous paraît belle, mais à décrire ce que la beauté nous fait. Il cerne ainsi ce qui est en jeu dans nos émotions esthétiques les plus quotidiennes, en s'appuyant non seulement sur la pensée de grands philosophes, Kant, Hegel, Freud, ou encore Platon ou Nietzsche, mais sur son itinéraire personnel, et sur un multitude de situations concrètes, puisant ses exemples aussi bien dans les arts classiques que dans les arts populaires et dans notre relation à la nature.

    Ce livre est un parcours en plusieurs étapes qui éclaire la façon dont la beauté 1) nous aide à retrouver notre liberté de juger, notre capacité à nous écouter, à nous faire confiance ; 2) ouvre grand notre rapport au monde, à d'autres façons de voir, à d'autres vies possibles ; 3) nous permet de nous affranchir de ce qui nous entrave, de nous dépasser et nous élever ; 4) nous apprend à nous réjouir de ce qui est, à porter un regard ébloui sur l'existence. Ainsi, la beauté nous guérit de nos doutes, de notre individualisme, de notre enfermement, de nos contradictions, de nos peurs, de notre malaise d'être humain. Bien plus qu'un divertissement, bien plus qu'un luxe gratuit pour gens cultivés, l'émotion esthétique nous offre à tous la promesse de vivre plus intensément.

  • "Service littéraire" recommande le livre de Frédéric Andrau (article de Christopher Gérard, mai 2013)

     

    christopher gerard.jpgService littéraire
    n°62 mai 2013
     
    Le dandy égyptien
     
    Un séducteur germanopratin qui vivait avec Miller et Camus, Nimier et Genet.
     
    Qui se souvient d'Albert Cossery (1913-2008), cet écrivain égyptien qui vécut 56 ans dans une chambre d'hôtel à Saint-Germain-des-Prés ? Un jeune écrivain au moins, Frédéric Andrau, qui lui adresse, d'homme à homme, un émouvant salut où il retrace une vie sédentaire à l'extrême, car bornée par le Café de Flore, la brasserie Lipp, la rue de Buci et les jardins du Luxembourg. Né au Caire dans la bourgeoisie copte, Albert Cossery se découvre très jeune une vocation d'écrivain à laquelle il sacrifie tout : à part les huit livres qu'il publie en soixante-cinq ans, il refusera toute forme de travail et, non sans cohérence, tout statut social, toute propriété matérielle, puisque, à sa mort, ses biens - cravates, pochettes, chaussettes de luxe et vieilles photographies - seront empaquetés dans trois cartons. Après avoir fréquenté le lycée français et les cercles surréalistes du Caire, Cossery s'installe à Paris en 1945, où, grâce au soutien précoce d'Henry Miller et d'Albert Camus, il se fait rapidement un nom.

    51A9Qm83NdL.jpgquolibets-christopher-gerard-9782825142967.gifNoceur infatigable, séducteur aux yeux de braise, il choisit l'oisiveté absolue comme art de vivre et le bronzage comme discipline, pareil aux chats des temples de l'Égypte ancienne. Indifférent à la politique, il lit Stendhal, Céline et Gorki en menant une vie essentiellement nocturne, aux côtés de Genet et de Nimier, de Piccoli et de Greco. Pique-assiette, gigolo et écrivain des bas-fonds du Caire, quii inspirent tous ses romans, car par un plaisant paradoxe, cette légende du microcosme germanopratin n'écrit que des histoires égyptiennes ! Pas une ligne sur les boîtes existentialistes ! Pas un mot sur Sartre et consorts ! Une figure singulière du milieu littéraire, qu'il ignorait superbement. Une sorte de sybarite fasciné par la torpeur, adonné au culte - horizontal - du soleil. Un rêveur à l'élégance voyante, que l'on suit pas à pas, charmé par la musique lancinante de son fidèle biographe. C.G.
     
    Par Christopher Gérard, écrivain, derniers ouvrages parus : Vogelsang ou la mélancolie du vampire et Quolibets, journal de lecture à L'Âge d'Homme.
  • Les étudiants chercheurs travaillent sur "Monsieur Albert" de Frédéric Andrau (déjà deux recensions sur Liens Socio)

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    Frédéric AndrauMonsieur Albert. Cossery, une vie, Editions De Corlevour, 2013, 280 p., ISBN : 9782915831795.

    Voici la seconde recension du site Liens Socio (27 avril 2013) : 

    CouvCossery.jpg1. Nous avons tenté, la lecture de cet hommage achevée, de dresser en un mot le portrait d’Albert Cossery. « Original » nous apparaissait comme une injure à la façon dont cet élégant personnage avait choisi de mener sa vie et surtout trop empreint de l’idée de norme. Le dandysme d’apparence du Monsieur nous inspirait mais pouvant s’appliquer à son mépris des conventions, il se heurtait à l’absence de renouvellement de cette figure germanopratine. En fait, dandy, Albert Cossery l’était intrinsèquement et n’avait pas besoin de chercher sans cesse le moyen de se réinventer, le regard réitéré des autres le faisait toujours pour lui. Enfin, le mot juste sembla sonner à notre oreille, polysémique, de tout ses sens il englobe Albert Cossery et ce dernier l’incarnait dans sa pluralité : « singulier ».

    22. Singulier l’homme débarquant à Paris pour la seconde fois en 1945 et y posant définitivement ses bagages, au demeurant minces et qui le resteront sa vie durant. Le jeune homme cairote était venu une première fois dans la « ville lumière » en 1938, sous couvert d’une vie étudiante. Ses premiers écrits, des poèmes publiés avant son départ, avaient su conquérir la société cairote et faisait le tour de l’Égypte, déjà. Son retour fut l’occasion de belles rencontres au nombre desquelles Georges Henein ou Edmond Jabès et d’autres surréalistes dont il se sentait proche. Mais les rencontres ne se limitaient pas à un cercle défini, il faisait confiance à son instinct, il aimait ou n’aimait pas et dans ce cas dernier ne s’efforçait pas de plaire. Une singulière rencontre avec Lawrence Durell, fasciné par l’Égypte, le fit se lier d’amitié avec Henry Miller, un admirateur qui contribuera à l’expansion de sa renommée. Cossery semblait s’en moquer, seul le plaisir des rencontres non provoquées paraissait le satisfaire, leur caractère éphémère aussi. Plus tard, installé à Paris, sur les trottoirs et dans les cafés de Saint-Germain il rencontrait Camus, Nimier, Guilloux, Tzara et surtout Moustaki.

    33. Singulière existence parisienne que celle de l’auteur de Mendiants et orgueilleux. Un titre à l’image de l’écrivain. Arrivé à Paris sans le sou, il vendait sa conversation, son esprit contre un repas ou un café et trouvait là le moyen de subvenir à ses modestes besoins. Albert Cossery s’installe à l’hôtel La Louisiane quelques mois après son arrivée ; il n’en partira plus de ses soixante ans de vie dans la capitale. La fréquentation de Saint-Germain-des-Prés et de ses terrasses lui permit de faire des rencontres nombreuses, souvent décevantes à ses yeux : rarement il s’y attachait. Singularité d’un homme ne cherchant dans le monde qu’un moyen de subvenir aux besoins vitaux. Il trouvait dans cette façon de mener une existence sans attaches, sans liens indispensables le meilleur moyen de rester libre. Une journée parisienne de Cossery pourrait bien résumer toutes les autres, soixante années en un jour.

    4FA cote.jpg4. Une curieuse parenthèse vint cependant entrecouper cette voie si rigoureusement régulière, sa rencontre avec Monique Chaumette. Il épousa la comédienne mais rien ne pouvait cependant faire déroger Cossery à son rythme, La Louisiane, Saint-Germain, les femmes. Singulier mariage puisqu’il n’en conclura pas d’autres, singulière alliance aussi par les entrevues des mariés, entre 14h et 19h le plus souvent. Monique, bientôt lasse, le quitte, il ne protestera pas.

    55. Singulière relation entretenue avec Albert Camus ‑ un compagnon de fêtes et de virées nocturnes à courir après les jupes des femmes ‑ jusqu’à la disparition accidentelle de celui-ci. Ils ne parlaient pas littérature, ils aimaient les femmes, manger, boire, ne se retrouvaient que pour vivre leur vie d’hommes, oublier celle de lettrés. Albert Cossery multipliait les conquêtes qu’il voulait souvent sans lendemain, comme toujours dans le plus grand désir d’être maître de son destin. Il faut dire que son allure altière, son élégance dans la tenue comme dans le discours faisait vaciller aisément les femmes dans son lit.

    66. Singulière l’écriture éparse de ses livres, entre trois et quinze ans entre chaque ouvrage, expliquant la liste courte de ses productions littéraires. Le temps pour Albert Cossery est un luxe, le juste étalon de la liberté de créer sans contrainte face à l’écoulement de celui-ci. Il ne se laissait pas corrompre par les exigences de rentabilités imposées par son temps et par sa notoriété, il laissait au lecteur le plaisir d’attendre, à la critique celui de spéculer. Et que dire de cette écriture qu’il développe dans les ruelles du Caire ou en d’imaginaires pays du Golf. L’homme si imprégné d’une culture qu’il ne pourra pas même retrouver lors d’un voyage officiel, décevant, avec François Mitterrand en Égypte. Jamais Cossery ne semble s’être oublié à une nostalgie de son pays natal ; souvent en revanche il continue de transporter ses lecteurs dans cet univers tiède, froid ou bouillonnant soulevé par la sagacité de son regard posé sur l’humain.

    77. La quête de sa vie se résume au singulier et au féminin, la Liberté. Déjà dans son enfance, Albert Cossery voyait son père, rentier, se laissait aller à la langueur dans la maison familiale de Feggallah, mais nulle philosophie la derrière. Sans doute ce comportement influença-t-il la façon dont Cossery devait concevoir la façon d’appréhender l’existence. Sa vie, nous l’aurons compris ne se résume qu’à cela, vivre libre, pour lui la solitude était une des conditions nécessaire à cet accessit, de l’être au singulier, du « je », sans égoïsme mais non sans vanité. Il voulait vivre sa vie, singulière toujours aux yeux des autres, au singulier à son propre regard.

    88. Enfin, singulière cette biographie en adresse à l’écrivain. Un hommage informel où place est faite à l’expression des sentiments, ceux qui traversent Frédéric Andrau et qu’il nous transmet dans la chaleur d’un souvenir heureux. Une vie réglée au métronome sonnant en diapason le la de liberté.

    99. Il errait sur les trottoirs en ombre. Après l’avoir observé, salué, il s’est éteint dans la perspective d’un boulevard et nous laisse au bas de son hôtel, ravis, son œuvre entre les mains, deux volumes tout au plus d’une juste appréciation de l’homme.

    POUR CITER CET ARTICLE

     

    Simon Laporte, « Frédéric Andrau, Monsieur Albert. Cossery, une vie », Lectures [En ligne], Les comptes rendus, 2013, mis en ligne le 23 avril 2013, consulté le 29 avril 2013. URL : http://lectures.revues.org/11341

     

    SUJET

    Littérature

  • Andrau VS Matzneff : "Monsieur Albert" est dans Éléments à côté de "Séraphin, c'est la fin !"

    417856_512218942167479_1791082891_n.jpgÉléments n°147 avril-juin 2013

     
    Cartouches - Carnet de lectures de Michel Marmin, p.14
     
    Albert Cossery
     
    C'est grâce à Jean Bourdier que j'ai découvert Albert Cossery (1913-2008), et au bel article que lui avait inspiré La violence et la dérision (1964), dans Minute. Écrivain égyptien de langue française, Cossery a apporté dans ses romans une réponse cinglante et souvent hilarante aux idéologies de la puissance et de l'avoir, célébré les vertus du farniente et de la pauvreté, et enrichi le patrimoine littéraire français d'une tonalité "orientale" qui ne se laisse d'ailleurs pas aisément définir ; cette tonalité tient peut-être à la cadence de la phrase et à l'économie des mots, à une certaine qualité de l'air qui y circule, à la chaleur particulière qui y règne. Les fainéants dans la vallée fertile (1948), Mendiants et orgueilleux (1951), La violence et la dérision ou Une ambition dans le désert (1984) sont les oeuvres d'un aristocrate stendhalien qu'anime un scepticisme universel, dont il préserve toutefois les femmes. Son ironie laisse en miettes toutes les illusions de la modernité.

    CouvCossery.jpgFA Flore verticale.jpgDans Monsieur Albert, Frédéric Andrau offre la première grande biographie de cet écrivain qui fut l'ami d'Henry Miller et de Roger Nimier, qui admirait Céline, Boulgakov et son compatriote Tawfik El Hakim (l'auteur de l'admirable Un substitut de campagne en Égypte), et qui vécut soixante ans dans la même petite chambre de l'hôtel La Louisiane, à Paris. Le livre est écrit à la deuxième personne du singulier, ce qui pourra surprendre. Mais en s'adressant directement à l'ombre de Cossery, Frédéric Andrau le pousse en quelque sorte dans ses retranchements, lui arrache ses secrets.
     
    Frédéric Andrau, Monsieur Albert. Cossery, une vie, Éditions de Corlevour, 280 p., 19,90 €
     
    431-gabriel-matzneff.jpgGabriel Matzneff
     
    À la fin de son livre, Frédéric Andrau remercie Gabriel Matzneff "pour tout ce qu'il m'a dit". J'ignore ce qu'il lui a dit, mais entre Matzneff et l'écrivain égyptien, il y avait à l'évidence bien des affinités, Séraphin, c'est la fin ! en fournit la preuve éclatante. Matzneff y a réuni une soixantaine de textes (articles, chroniques, conférences) courant de 1964 à 2012, et ceux-ci imposent l'évidence d'une remarquable continuité. Continuité éblouissante de la langue d'abord, dont la beauté et la vivacité résident dans le fait, peut-être unique dans l'histoire de la littérature française, qu'elle est à la fois la langue et la mémoire de la langue, ce qui fait que l'on aurait pu quasiment lire Matzneff en 1713 aussi bien qu'en 2213 (si le français n'est pas devenu une langue non seulement morte, mais encore enterrée !).

    seraphin-c-est-la-fin-de-gabriel-matzneff-934706073_ML.jpgCette continuité de la langue est bien entendu le gage de la continuité de l'esprit et de la pensée, et, plus largement, de la conduite. Comme Cossery, Matzneff a fait le choix de la pauvreté, moins par mépris des agréments de la richesse (ils ne dédaignent pas le confort des grands hôtels quand leurs portes leur en sont ouvertes) que par souci de la liberté. Son hédonisme n'a de sens que subordonné à une indépendance personnelle totale, sourcilleuse et, je le souligne, extrêmement courageuse. Mais alors que Cossery se rit de la politique, Matzneff, lui, n'hésite pas à entrer en lice. Ce n'est du reste pas l'une des moindres qualités de Séraphin, c'est la fin ! que de mettre en relief la clairvoyance de l'écrivain en la matière, avec des vues souvent prophétiques (sur les bouleversements du monde arabe, sur l'impérialisme américain, sur l'empire du puritanisme). Autre différence avec Cossery, ses passions religieuses ("schismatiques"), matière qui laissait l'hôte de La Louisiane absolument indifférent. Je recommande tout particulièrement dans ce livre foisonnant, le grand texte intitulé "Casanova ou la victoire sur la mort", qui en dit autant sur son auteur que sur le "cavalier mystérieux" qu'incarna si brillamment Vittorio Gassman dans le film homonyme de Riccardo Freda (1948).
     
    Gabriel Matzneff, Séraphin, c'est la fin !, La Table Ronde, 250 p., 18 €
  • Le Salon du Livre du Bec-Hellouin accueille Frédéric Andrau (28 avril 2013)

    Au salon du livre du Bec-Hellouin, cet après-midi, Frédéric Andrau en compagnie de ses amis Christiane Collange et Philippe Grimbert...

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