La dédicace de Jérôme-Arnaud Wagner pour Passion du Livre (4 juin 2014)
Passion du Livre a choisi de présenter La femme de ma deuxième vie de Jérôme-Arnaud Wagner, voici le texte qu'il a conçu à la demande de ce site de référence :
La dédicace de l'auteur
Imaginez que votre femme que vous aviez cru disparue réapparait, alors que vous aviez recommencé une deuxième vie avec une nouvelle femme… Quel choix cornélien, entre votre passé et votre avenir ! C’est ce qui arrive à Raphaël, journaliste et écrivain idéaliste, qui était tombé fou amoureux de Laura, une comédienne d’origine indienne d’une grande beauté, qui lui donnera des jumeaux, mais qui un soir de Noël brusquement ne laissera plus aucune trace, si ce n’est ses affaires flottant sur la Seine… Bien qu’on ne retrouvera jamais le corps, l’Inspecteur chargé de l’enquête finira par conclure à un assassinat. Alors qu’il a « refait » sa vie avec Aurélie, une journaliste qui a lu le « bestseller » qu’il a tiré de son histoire et a été fasciné par sa capacité à aimer, et se dévoue corps et âme à lui et à ses enfants, un reportage lui fait prendre l’avion pour Bombay ; à son réveil, Laura, sa première femme, est assise à côté de lui… amnésique, elle déclare ne pas le connaître, avoir eu un accident et avoir été recueillie par un Yogi, s’appeler « Amvita » (l’Immortelle en Sanscrit) et être cinéaste à Bollywood! Jusqu’à la fin du livre, on ne saura pas si cette femme est virtuelle, dans la tête de Raphaël seulement, un fantôme, une âme, ou si elle est vraiment revenue, et pourquoi : pour le séduire à nouveau ou bien pour confondre son assassin ? « La femme de ma deuxième vie » est comme un voyage initiatique à travers le temps, à la recherche de l’Amour éternel. Cette histoire est comme un conte au-delà du réel, qui pose selon moi la question de l’interaction entre le conscient et l’inconscient, l’amour et la mort, la question du temps aussi, qui peut-être n’existe pas, et de l’éventuelle illusion du monde visible. Moi qui ai perdu ma femme très jeune, cette fiction est aussi une façon de la faire revenir, une dernière fois, par l’écriture, une ultime façon de faire le deuil, de comprendre qu’on ne peut remonter le temps, et qu’il faut vivre l’instant et ne pas laisser passer un nouvel amour. Notre deuxième vie est ici et maintenant, et pas uniquement dans l’au-delà. Jérôme-Arnaud Wagner