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Guilaine Depis - Page 12

  • À paraître : "Le roman vrai d'un fasciste français, Vies et mort de l'homme qui tua Pierre Goldman et Henri Curiel" de Christian ROL à La Manufacture des Livres le 24 avril 2015

    Parution le 24 avril 2015

    à La Manufacture des Livres

     

    couv ROL.jpgLe roman vrai d’un fasciste français,

    Vies et mort de l’homme qui tua Pierre Goldman et Henri Curiel

    de Christian Rol (Document)

    isbn : 9782358870993 /

    code Sodis : 7862214

    288 pages / 19,90 €

     

    Pour recevoir en service de presse ce récit biographique consacré à René Resciniti de Says (dit "René l'élégant") décédé en 2012 et/ou pour interviewer l'auteur Christian Rol, merci de contacter l'attachée de presse du livre : Guilaine Depis / 06 84 36 31 85 / guilaine_depis@yahoo.com 

     

    Le 4 mai 1978, Henri Curiel, militant communiste et anti-colonialiste, membre du réseau Jeanson des “porteurs de valises” est abattu à son domicile parisien. Le 20 septembre 1979, Pierre Goldman, figure de l'extrême gauche des années 70, est tué par balles à bout portant à quelques mètres de chez lui dans le 13e arrondissement. Ces assassinats qui ne seront jamais élucidés sont signés par une organisation d'extrême droite inconnue : Honneur de la Police. En 2012, peu avant de mourir, un individu discret revendique - à visage couvert - sa participation à l’assassinat de Pierre Goldman. Quant à l’autre « exécution » dont il assume la paternité auprès de quelques proches, elle est pour la première fois révélée dans ce livre.

    Capture d’écran 2015-04-09 à 00.57.14.pngCamelot du roi et membre de l'Action française à 14 ans, René Resciniti de Says est un ancien parachutiste. Parti guerroyer dans les Phalanges libanaises, et en Afrique aux côtés de Bob Denard, il a également été « instructeur militaire » en Amérique latine : un “affreux”.

    Loin d’être un nervi au front bas, mais ne dédaignant pas l’étiquette de “voyou “, Resciniti de Says est un authentique marquis italien né des noces bâclées entre une mère chanteuse lyrique et un père aventurier parti très tôt du domicile conjugal sur les Champs-Élysées. En outre, s’il est « monarchiste », dandy aux élégances onéreuses, ses amitiés, elles, ne le sont pas toujours… et sa conduite non plus. La personnalité baroque de René Resciniti de Says - ce lettré peut déclamer des vers, ivre devant l’Institut après une nuit à se battre - sa vie et sa complexité nous épargnent l’écueil du registre « fana-mili facho » réducteur et sclérosant. D’abord, parce qu’il ne fut pas que cela. Sa vie nous renvoie aussi bien au cinéma qu’à la littérature, deux registres qu’il prisait tant. Où l’on passe allègrement des Quatre Cents Coups à la Fureur de vivre - il vouait dans ses jeunes années une adoration à James Dean -, à la langue d’Audiard d’un Paris interlope, à Beyrouth sous le feu ; et aux personnages de Blondin à qui il ressemblait tellement à la fin de son existence.

    020.JPGChristian Rol (photo ci-contre) revient sur les assassinats commandités au plus niveau, mais au delà du document choc et de l’affaire d’État dont il fut la main armée par les « services » ne devrait pas manquer de remuer le monde politique, celui du Renseignement, de certains intellectuels et des journalistes. Il s’immerge aussi dans une jeunesse agitée au coeur des groupuscules politiques de droite : Occident, Ordre Nouveau et Action Française, qui ensanglantèrent le Quartier latin des années 60 et 70 ; et qui furent un vivier riche en gros bras pour les services parallèles du pouvoir de l’époque et en futur leaders politiques de la France d’aujourd’hui. Il donne là un « roman vrai » d’un personnage picaresque avec qui nous voyageons d’un monde à l’autre en embrassant un destin hors norme.

    “Roman“ signifiant qualité d’écriture, densité et exigence littéraire destinées à coller au personnage.

    Christian Rol est grand reporter et a prêté sa plume à plusieurs personnalités.

     

  • Nouveauté ! Brésil ! "Un capitaine de volontaires" de Joachim Maria Machado de Assis (La Découvrance & Les Arêtes)

    Demandez le en service de presse !

    Littérature étrangère, fiction, Brésil

    Un capitaine de volontaires

    Joachim Maria Machado de Assis

    coédition La Découvrance & les Arêtes

    Parution Salon du Livre de Paris 2015

    (Extrait en cliquant ici)

     

    machado un .jpgFormat 15x15

    32 pages 

    9 euros

     

     

    Couverture avec rabats sur papier ivoire Intérieur : Olin ivoire 100 g

     

    Attachée de presse : Guilaine Depis 

    Tél 06 84 36 31 85 / Courriel : guilaine_depis@yahoo.com

     

    « Derrière Garcia Marquez il y a Borges, et derrière Borges, source et origine de tout,

    Machado de Assis ». Salman RUSHDIE

     

    machado deux.jpgLe livre :

    Entre remord et regret.

    Nous étions deux, et elles, deux. Nous y allions tous deux en visite, par habitude, par délassement, et finalement par amitié. Je devins l’ami du maître de maison, et lui devint mon ami. Le soir, après dîner – l’on dînait tôt en 1866 –, j’y passais pour fumer un cigare. Le soleil entrait encore par la fenêtre, d’où l’on voyait une colline avec des maisons. La fenêtre opposée donnait sur la mer. Je ne citerai ni la rue ni le quartier ; je puis citer la ville, c’était Rio de Janeiro. Je tairai le nom de mon ami ; mettons une lettre, X***. Elle, l’une d’elles, s’appelait Maria.

     

    Observateur critique et parfois cynique de la nature humaine, Joachim Machado de Assis aborde le thème de la rivalité amoureuse au moment de la guerre de la Triple Alliance qui opposa le Brésil, Argentine et Uruguay au Paraguay qui en ressortit exsangue (1865 à 1870).

     

    L’auteur

    Joaquim Maria Machado de Assis, journaliste, auteur de nouvelles, chroniqueur, romancier, poète et dramaturge, est né à Rio de Janeiro, le 21 juin 1839, et est également mort à Rio de Janeiro le 29 septembre 1908. Né pauvre, de santé fragile, il est le fils d’un père noir descendant d’esclave, ouvrier, et d’une mère portugaise, blanchisseuse. Autodidacte de génie, il est le fondateur de l’Académie 

     brésilienne des lettres (1897) dont il restera le président jusqu’à sa mort.

    Considéré largement comme l’écrivain le plus important de la littérature brésilienne, célèbre pour beaucoup de ses livres comme Les Mémoires posthumes de Bras Cubas, Don CasmuroQuincas Borbas,  et L’Aliéniste, il n’a pas cependant gagné la popularité qu’il mérite en dehors du Brésil.

    Machado est un ironiste, sceptique, fin observateur de la nature humaine.

    Il n’a pas l’exubérance, l’irrationnel, le baroque que l’on prête habituellement à l’auteur sud-américain. Rien n’échappe à son oeil critique, sa perspicacité qui en font l’un des auteur les plus importants du XIXe  siècle, sans frontière.

     

    Livres déjà traduits en français

    L’aliéniste,  édit. Métailié

    Mémoires posthumes de Bras Cubasédit. Métailié

    Quincas Borba , édit. Métailié

     

    La traductrice

    Originaire de Porto Alegre, de parents français, Dorothée de Bruchard diplômée de littérature portugaise et française, après avoir enseigné devient traductrice – depuis 1980 –, puis créa une maison d’édition Paraula (1993 à 2000) qu’elle dut abandonner pour choisir définitivement la traduction de textes brésiliens en français ou l’inverse.

     

    Une coédition

    Lorsque deux maisons d’édition rochelaises se rencontrent…

     

    Toutes deux tournées vers l’horizon, la mer, le voyage, extérieur pour l’une, intérieur pour l’autre, qui ont souhaité par cette collaboration amicale montrer que la mer réunit au lieu de séparer, comme l’a écrit Fernando Pessoa.

     

    Capture d’écran 2015-03-17 à 17.54.13.pngLes Arêtes : spécialisée dans la poésie et l’art contemporain. Entre édition courante et livre d’artiste.

    Depuis plusieurs années publie des auteurs de langue portugaise (Brésil).

     

    et

     

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    La Découvrance : spécialisée dans la littérature maritime et de voyage, produit aussi des eBooks.

     

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  • Un reportage de Jean-Louis Courleux sur le Prix de la Page 112 du 11 mars 2015 attribué à Sylvain Tesson

    Un reportage de Jean-Louis Courleux à lire intégralement ici

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  • La critique du roman "Roger la Grenouille" de Claude Delay par Alan Argoul (11 mars 2015)

    NDLR : C'est dans le restaurant du roman qu'a été remis le Prix de la Page 112 le 11 mars 2015 à Sylvain Tesson pour "Berezina".

    Présentation vidéo du restaurant aujourd'hui : 

    http://www.restovisio.com/restaurant/roger-la-grenouille-395.htm

    Le roman

     

    ROGER

     

    LA GRENOUILLE 

     

    de Claude DELAY

     

    par Alan ARGOUL

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     Claude Delay, épouse du chirurgien Tubiana, est écrivain de l’Académie française et psychanalyste ; elle a écrit diverses biographies sur Chanel, Giacometti et Marilyn, entre autres, dont j’ai rendu compte il y a quelque temps. Pour les 78 ans en 1978 du bistrotier parisien célèbre près de la Seine, Claude Delay a composé ce portrait intime, issu des souvenirs du Chef.

    Roger la Grenouille est un restaurant, sis 28 rue des Grands Augustins dans le 6ème arrondissement de Paris ; Roger la Grenouille est un homme, l’âme du bistro, orphelin obsédé par la mangeaille et dont la gouaille a enchanté Paris, des sans-logis aux enfants pauvres.

    Il a accueilli des artistes, des professeurs et étudiants en médecine (la fac est toute proche), des écrivains (Léon-Pol Fargue, Malraux) et peintres dans la dèche avant d’être célèbres (Derain, Picasso, Balthus), des actrices énamourées (Mistinguett, Rita Hayworth), des aviateurs pionniers (Mermoz, Saint-Ex), des officiels incognito (Bidault, Auriol, Spaak le belge, Ali Khan) et jusqu’au pape Jean XXIII (connu lorsqu’il n’était que nonce Roncalli)… « A table, il a mis ses rangs, de bourgeois du coin, de curés et de copains. Et nourris les exclus, les clochards, les enfants » p151.

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    Roger Spinhirny (au nom alsacien) et son jumeau Henri ont été abandonnés par leur fille-mère à l’âge de 4 ans. Il était mal vu, dans la France catholique en plein débat passionnel sur la loi de séparation de l’Église et de l’État 1905, de n’avoir pas de mari officiel. Le père ignorait ses enfants, soit il n’en savait rien, soit il était trop jeune pour s’en soucier. La « Grande » guerre (par le nombre morts, pas par la gloire…) l’a incité à les rechercher, mais bien tard ; il ne les a jamais vus, mort en 1917 par la bêtise crasse du général Nivelle. La mère, Rosalie, était chef de cuisine à l’hôtel des Réservoirs, à Versailles. Elle ne pouvait pas déroger, ce dragon femelle : hop ! en nourrice les gniards, avant l’orphelinat industriel et catholique d’Élancourt, immense bâtisse caserne où sévissaient les bonnes sœurs sous-off. Il fallait les dompter, ces fils de Satan de moins de 10 ans, les punir d’être nés hors des liens sacrés du mariage catholique, les remettre à leur place – inférieure – dans la société bien-pensante.

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    Roger dit Nini (son nom était imprononçable) ne s’en est jamais remis. Nini peau-de-chien (il pelait enfant à cause de la crasse), Nini patte-en-l’air, il a des surnoms de révolté. Dur à cuire, généreux avec les pauvres, obnubilé par le manger, il a eu 14 ans en 14 – trop tôt pour aller en guerre – et 40 ans en 40 – trop tard pour être mobilisé. Sa bataille aura été alimentaire, depuis trouver à manger comme commis boucher, serveur de grand hôtel, cuisinier parfois, jusqu’à donner à manger lorsqu’il crée en 1930 le restaurant Roger. Il ne l’appellera la Grenouille que lorsqu’il aura financièrement presque touché le fond, « mangé la grenouille » selon l’expression populaire.

    Le quartier si chic aujourd’hui, discret et volontiers snob, des rues entre boulevard Saint-Michel et rue Dauphine, était avant guerre le repère des putes de 13-14 ans et de leurs barbeaux. Ils se battaient au couteau parfois le soir, à l’angle de la rue Christine et de la rue de Savoie. Les vieux hôtels particuliers, enserrés dans des rues étroites débouchant sur la Seine, abritaient des bordels et des garnis pour rapins ou artistes dans la dèche. Picasso a peint Guernica au bout de la rue. Ce sont les professeurs de médecine de la fac juste au-delà du boulevard Saint-Germain (dans la rue où Marat fut tué), qui vont faire la réputation de Roger, comme Jean Rostand. « C’est alors que, un jour de 1933, le professeur Vilmain, avec sa belle barbe entra. – Vous avez des grenouilles ? – Oui, Monsieur, ment effrontément Roger qui se précipite chez le marchand de poisson rue de Buci… » p.66.

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    Roger la Grenouille a fait de l’authentique. Que des produits frais achetés aux marchands qu’il connaissait de père en fils, dans le quartier ou aux Halles de Baltard (avant déménagement à Rungis). Il donnait les restes aux gens dans la dèche ; par fidélité, il a invité chaque jeudi les enfants orphelins ; il a aidé les résistants, caché quelques Juifs dans sa propriété de campagne durant l’Occupation. « Ce mélange typiquement français d’anarchiste et de conservateur, ne lui ont pas enlevé son côté gueule d’amour » p.121.

    Depuis février 2006, Roger la Grenouille a été repris par Sébastien Layrac, gérant du restaurant Allard, cuisine traditionnelle, à 50 m rue de l’Éperon, en face du lycée Fénelon très connu pour les amours adolescentes de Gabriel Matzneff dans les années post-68. Il a gardé son décor et son authentique. Il a conservé sa carte traditionnelle française avec cuisses de grenouille, escargots, queue de bœuf et foie gras – et ses desserts normands, résidence campagnarde du vrai Roger.

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    Une très bonne adresse, parisienne populaire.

    Claude Delay, Roger la Grenouille, 1978, Pauvert, 156 pages, €11.59

    La page Facebook de Roger la Grenouille-restaurant 

    Le restaurant Roger la Grenouille sur :

    Tripadvisor Figaroscope Télérama Parisinfo Resto à ParisBienvenue à ma table, blog Ideal gourmet, « offrez ce restaurant » en pochette-cadeau valable 1 an

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  • Le récit biographique de Claude Delay, préfacé par Jacques Laurent, sur le fondateur du restaurant Roger la Grenouille (accueillant la remise du Prix de la Page 112 en 2015 à Sylvain Tesson)

    Ce livre de Claude Delay est aussi un restaurant où a été remis le 3ème Prix de la Page 112 à Sylvain Tesson mercredi 11 mars 2015

    Présentation vidéo du restaurant aujourd'hui : 

    http://www.restovisio.com/restaurant/roger-la-grenouille-395.htm (et en photo l'écrivain Claude Delay, Philippe Tesson et l'attachée de presse de Claude Delay, Guilaine Depis)

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    "Je voulais trouver une place où l'on mange… Je pensais qu'à une chose, c'est de manger." C'est Roger Spinhirni, dit Roger la Grenouille, qui parle. Sa mère qui l'abandonne, son enfance misérable, l'orphelinat d'Elancourt, il n'oubliera jamais. Sa vie entière est une faim insatiable ; il n'a de cesse de la nourrir des souvenirs qu'il collectionne dans l'antre fétichiste de son restaurant de la rue des Grands Augustins. Manger, et surtout, faire manger, c'est le coeur de sa vie. Balthus, Fargue, Vitrac, Picasso, les Joliot-Curie, Mistinguett, Malraux, et bien d'autres, tous ses habitués, ses familiers, sa famille, attablés serrés comme on fait chez lui, l'ont compris. 

    Aujourd'hui, à la suite des artistes, des intellectuels et des hommes politiques, les touristes du monde entier se bousculent pour connaître l'un des lieux célèbres de Paris.

    Mais Roger qui ramasse encore les miettes de pain sur les tables, s'il aime les grands de ce monde, nourrit aussi, et pour rien, les carabins sans le sou, les poètes affamés, les clochards et les gosses du quartier.

    Claude Delay, subtilement, le laisse parler, et comme c'est son métier, elle déchiffre ses dires avec science, sympathie et humour.

    10317833_10152797095418995_7872249549775727332_o.jpg"Ce n'est pas un hasard, dit Jacques Laurent, dans sa préface, que Claude Delay, après avoir écrit un livre sur Coco Chanel, en écrit un sur Roger la Grenouille. Cette jeune femme est attirée par les mystères de Paris."

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  • Sylvain Tesson, lauréat du 3ème Prix de la Page 112 pour "Berezina" (Gallimard) remis dans le restaurant Roger la Grenouille - Mercredi 11 mars 2015

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    Pour interviewer le lauréat Sylvain Tesson, ou la Présidente-fondatrice du Prix de la Page 112, Claire Debru, ne pas hésiter à me joindre si vous êtes journaliste : 06 84 36 31 85 / guilaine_depis@yahoo.com 

    LIVRES HEBDO

    Par Claude Combetle 11.03.2015 

    PRIX LITTERAIRES

    Sylvain Tesson remporte le prix 2015 de la page 112 - Soirée chez Roger la Grenouille 

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    Berezina, le récit de voyage en side-car à travers la Russie de Sylvain Tesson (Guérin), remporte la 3e édition du prix et figure sur les meilleures ventes GFK/Livres Hebdo 

    Le prix 2015 de la page 112 a été attribué à Sylvain Tesson pour Berezina, paru chez Guérin. Le prix lui a été remis le 11 mars au restaurant Roger la grenouille, à Paris, partenaire du prix.  

    Décerné désormais à un roman de la rentrée de janvier-février (pour se distinguer du prix de la page 111), nommé en hommage à Woody Allen (et à une réplique du film Hannah et ses sœurs), le prix de la page 112 récompense "un ouvrage littéraire paru en début d’hiver, dont la tension stylistique et romanesque est remarquable de la première à la dernière page".

    Capture d’écran 2015-03-12 à 10.44.32.pngLe jury a donc jugé que Berezina, 11e sur la liste des meilleures ventes romans GFK/Livres Hebdo cette semaine, en a donc toutes les qualités. L’auteur deDans les forêts de Sibérie poursuit sa fascination pour la Russie et fait le récit de son voyage en side-car, de Moscou à Paris, sur les traces de Napoléon.

    Sylvain Tesson a été élu par six voix, contre quatre à Juliette Kahane pour Une fille (L’Olivier). Les deux autres finalistes étaient Jean Rolin, avec Les événements (POL) et Anne Wiazemsky, avec Un an après (Gallimard).

    Le jury se compose de Marcel Bénabou, Grégoire Bouillier, Christophe Bourseiller, Lidia Breda, Aymeric Caron, Claire Debru, qui l’a créé, Anne Goscinny, Brigitte Lannaud Levy, Nicolas d’Estienne d’Orves, François Tallandier, Bruno Tessarech et Guillaume Zorgbibe.