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Guilaine Depis - Page 9

  • Claude Berger au Café des psaumes tous les jeudis du mois d'avril à 16h30 : un penseur incontournable

    Capture d’écran 2015-04-15 à 11.24.16.pngRENCONTRER

    EN AVRIL

    CLAUDE BERGER

    AU CAFÉ DES PSAUMES

    16 ter rue des Rosiers 75004 Paris (Métro Saint-Paul)

    À lire d'urgence : "Itinéraire d'un Juif du siècle" aux Éditions de Paris AVEC LE SOUTIEN DE LA FONDATION POUR LA MÉMOIRE DE LA SHOAH 

    Demandez en service de presse le nouveau livre de Claude Berger et venez assister à ses conférences et concerts. 

    Renseignements auprès de son attachée de presse guilaine_depis@yahoo.com / 06 84 36 31 85

    Jeudi 16 avril à 16h30

    Revue de presse avec Claude Berger

    (inscription préalable au Café)

    berger flore.jpgJeudi 23 avril à 16h30

    Venez fêter Yom ha'Atzmaout avec notre ami Claude Berger et le pianiste Florient Dumitru : musique yiddish, petites et grandes histoires juives.

    Jeudi 30 avril à 16h30

    Revue de presse avec Claude Berger

    (inscription préalable au Café)

    Participation au chapeau, minimum suggéré 5 euros.

  • À livre exceptionnel, critique exceptionnelle : Roger Taylor par Argoul (14 avril 2015)

    Un article MAGNIFIQUE ET TRES MÉRITÉ sur Roger Taylor 

    Site officiel http://www.thesimplesailor.com/france.html

    Roger Taylor, Mingming au rythme de la houle Publié le  par argoul

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    Wow, I love this book ! Je m’y reconnais dans la façon de voir le monde, je me sens bien avec le tempérament de son auteur. En deux voyages de 67 et 65 jours en solitaire vers le grand nord des mers libres, Roger Taylor, 64 ans, par ailleurs homme d’affaires parlant plusieurs langues, expérimente avec délices the tonic of wilderness, la salubrité des étendues sauvages – vierges. Il me rappelle Bernard Moitessier, le hippie contemplatif de La Longue route, mais en moins immature et de solide qualité anglaise.

    Solitaire mais pas introverti, seul sur la mer mais attentif à toute vie, il médite sur les origines et sur les fins, se disant par exemple que les éléments sont complètement indifférents au vivant, que la nature poursuit obstinément son processus sans dessein et, qu’au fond, les terres sont une anomalie et l’océan la norme – à l’échelle géologique.

    Le premier périple, intitulé Tempêtes, sillonne presque la route des Vikings, ralliant Plymouth à la Terre de Baffin, qu’il ne parviendra pas à joindre. En effet, à 165 milles du Cap Desolation au sud-ouest du Groenland, au bout de 34 jours de mer sur son bateau de 6m50 sans moteur, gréé de voiles à panneaux comme les jonques afin de pouvoir le manœuvrer seul et simplement sans beaucoup sortir, l’auteur se casse une côte dans un coup de mer et décide de virer de bord pour rentrer à bon port.
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    Ce n’est pas sans avoir vécu intensément les mouvements et le chatoiement des vagues, écouté la plainte du vent et, plus rarement, le chant des baleines, observé les milliers d’oiseaux qui cherchent leur pitance et se jouent des masses d’air, joui des lumières sans cesse changeantes du ciel et de la mer. C’est ce récit d’observations méditatives qui fait le sel de ce livre – un grand livre de marin. Tout ce qui occupe en général les récits de voyage, ces détails minutieux de la préparation, des réparations et des opérations, est ici réduit à sa plus simple expression. En revanche, l’auteur est ouvert à tout ce qui survient, pétrel cul blanc ou albatros à sourcils noirs (rarissime à ces latitudes), requins, dauphins, rorquals, ondes concentriques des gouttes de pluie sur une mer d’huile ou crêtes échevelées d’embruns aussi aigus que des dents. « Plus on regarde, plus on voit » (p.42), dit ce marin à l’opposé des hommes pressés que la civilisation produit.

    Il est sensible à cette force qui va, sans autre but qu’elle-même, de la vague et du vent, des masses d’eau emportées de courants, des masses d’airs perturbées de pressions. « Cette bourrasque (…) est arrivée sans retenue, toute neuve et gonflée d’une splendide joie de vivre » p.98 – les derniers mots en français dans le texte. Il va jusqu’à noter sur une portée musicale, dans son carnet de bord p.134, la tonalité de son murmure incessant. « La mer était formée de vagues qui se développaient sur des vagues qui s’étaient elles-mêmes développées sur des vagues », dit-il encore p.101. Et à attraper l’œil du peintre : « Les innombrables jeux de lumière, créés par la diffraction et par l’agitation liquide, se diffusaient dans une infinité de bulles minuscules, de mousse et d’air momentanément emprisonné, et ils rendaient la mer d’un vert presque blanc, d’un vert émeraude et parfois, c’était le plus beau, d’un vert glacé translucide » p.123.

    4100 milles plus tard, il boucle la boucle, de retour à Plymouth. De quoi passer l’hiver à réparer, améliorer et songer à un nouveau voyage.
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    C’est le propos de Montagnes de nous emporter vers le Spitzberg depuis le nord de l’Écosse, via l’île Jan Mayen. Le lecteur peut se croire chez Jules Verne, grand marin lui aussi, amoureux de la liberté du grand large en son siècle conquis par la machine. Roger Taylor vise les 80° de latitude Nord, aux confins d’un doigt étiré que le Gulf Stream parvient à enfoncer dans les glaces polaires envahissantes. « La fin de l’eau libre au bout de la terre », traduit-il p.153. Il retrouve avec bonheur « la délicieuse solitude du navigateur solitaire, une solitude ouverte, accueillante, qui devient en elle-même la meilleure des compagnes »p.185. D’autant qu’il n’est pas seul : toute une bande de dauphins pilotes fonceurs, un troupeau placide de baleines à bosse, un puissant rorqual boréal, puis le ballet des sternes arctiques, labbes pomarin charnus, mouettes tridactyles, guillemots de Brünnich – et même une bergeronnette égarée qui va mourir – peuplent de vie l’univers pélagique.

    La liberté est une libération. « Ce changement commence par l’effacement progressif du personnage terrien : non pas la perte de soi, mais de la partie de soi qui est construite par besoin social et par besoin d’image (…) largement artificielle » p.219. Roger Taylor retrouve la poésie en chacun, ce sentiment océanique d’être une partie du Tout, en phase avec le mouvement du monde. « Le poète est le berger de l’Être », disait opportunément le Philosophe, que les happy few reconnaîtront.

    Les 80° N sont atteints après 31 jours et 19 heures. C’est le retour qui prendra plus de temps, jusqu’à la frayeur ultime, au moment de rentrer au port. Un bateau sans moteur est sous la dépendance des vents, et viser l’étroite passe quand le vent est contraire et souffle en tempête, c’est risquer sa vie autant que dans une voiture de course lancée sur un circuit sous la pluie. Intuition ? Décision ? Chance ? L’auteur arrive à bon port deux heures avant que ne se déclenche le vrai gros mauvais temps !

    Lors d’une nuit arctique illuminée du soleil de minuit, alors qu’à l’horizon arrière s’effacent les derniers pics du Spitzberg, l’auteur a éprouvé comme une extase : « Oui, pendant ces quelques heures d’immobilité, j’ai vu la planète, ce qui occupe sa surface et le grand espace de l’espace, nettoyés à blanc : la mer, l’air, la roche et l’animal, immaculés et élémentaires, éclatants et terribles » p.257. Lisez l’expérience de « l’homme qui a vu la planète », cela vaut tous les traités plus ou moins filandreux d’écologie !

    Roger Taylor, Mingming au rythme de la houle (Mingming and the tonic of wildness), 2012, éditions La Découvrance 2015, 308 pages, €21.00
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  • Invitation Soirée La Découvrance sur la librairie-péniche L'eau et les rêves jeudi 16 avril à 18h30 - INSCRIPTIONS RECOMMANDÉES

    CE JEUDI 16 AVRIL DÈS 18h30 

    INVITATION RSVP À VENIR DÉCOUVRIR

    À LA PÉNICHE "L'EAU ET LES RÊVES", 3 QUAI DE L'OISE, PARIS 19ème

    (métro Laumière, Ourcq ou Crimée) : 

    LA DÉCOUVRANCEÉDITEUR DE MER ET DE VOYAGES -

    Réservations conseillées par mail auprès de l'attachée de presse pour la

    SOIRÉE AVEC COCKTAIL : guilaine_depis@yahoo.com ou par sms 06 84 36 31 85

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    SOIRÉE DE RENCONTRES AVEC LECTURES APÉRITIVES EN PRÉSENCE DE :

    * Philippe Collonge, qui présentera son livre "Un rescapé de la Méduse, Mémoires du Capitaine Dupont (1775-1850)"

    Catherine Artheix, directrice de la Découvrance;

    * Sandrine Pot, directrice des Arêtes - pour la présentation de la coédition (avec La Découvrance) "Un capitaine de volontaires" de Joaquim Maria Machado de Assis 
     
    Rencontre animée par Guilaine Depis, attachée de presse
     
    Vifs remerciements à Judith Rosa, grâce à qui cette soirée est possible, pour son accueil dans son lieu magnifique
     
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  • Robert Redeker offre dans Marianne un article MAGNIFIQUE à Philippe Collonge pour sa Méduse aux excellentes Éditions de La Découvrance (3 avril 2015)

    Capture d’écran 2015-04-09 à 00.05.34.pngUn aventurier de la "Méduse"

     

    PAR ROBERT REDEKER

     

    Quelle vie d'aventures ! Si Philippe de Broca était encore vivant, Jean-Paul Belmondo encore jeune, ils trouveraient tous deux dans les Mémoires d'un rescapé de la Méduse, le capitaine Dupont, le scénario d'un de ces films trépidants dont ils avaient le séduisant secret. Car ce Daniel Dupont a tout, jusqu'à la banalité de son nom, du héros d'un roman ou d'un cinéma populaire - à ceci près qu'il n'est pas un être de fiction.

    Capture d’écran 2015-04-08 à 23.57.11.pngQu'on en juqe : outre sa survie quasi miraculeuse au naufrage de la Méduse, il fut sauvé in extremis de la noyade au cours d'une opération militaire des armées républicaines, il échappa par chance à un massacre de malades, fut gracié par un sabreur royaliste, s'avança au milieu de la mitraille anglaise sans mourir ni être blessé, garda la vie sauve lors des révoltes de Noirs aux Antilles, à Marie-Galante, à la répression desquelles il participa. A travers ces Mémoires présentés par Philippe Collonge, le lecteur traverse, comme en direct, comme en contact avec un journaliste inséré dans les événements, une période agitée de l'histoire de France.

     

    Dupont, ce soldat de l'an ll qui finit capitaine d'infanterie et chevalier de la Légion d'honneur, qui connaît les armées de l'Empire puis celles de la Restauration, est un homme du peuple né sous l'Ancien Régime

    qui participe à l'accouchement d'un homme nouveau, l'homme moderne. Il appartient à l'ancienne France, dans laquelle il vit le jour, et au monde nouveau, dont Tocqueville sera le prophète, auquel il s'adapte.

    Capture d’écran 2015-04-08 à 23.51.00.pngCapture d’écran 2015-04-08 à 23.51.18.pngAvec lui, comme en présence d'un revenant, nous touchons in vivo à la mentalité populaire d'un homme de l'Ancien Régime précipité dans la naissance des temps nouveaux.

    Aventurier anonyme, le capitaine Dupont est un témoin dont les Mémoires plongent le lecteur dans

    la matière même de l'histoire, son impitoyable chaudron shakespearien où le dramatique se mêle au grotesque. •

     

    Un rescapé de la Méduse. Mémoires du capitaine Dupont, 1775-1850présenté par Philippe CollongeLa Découvrance, 179 p, 17 €

  • Itinéraire d'un Juif du siècle de Claude BERGER, nouveauté 2015 aux Éditions de Paris Max Chaleil

    Avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah 

    NOUVEAUTÉ 2015 : Itinéraire d'un Juif du siècle de Claude BERGER (Biographie ici)

    Demandez en service de presse le nouveau livre de Claude Berger et venez assister à ses conférences et concerts. 

    Renseignements auprès de son attachée de presse guilaine_depis@yahoo.com / 06 84 36 31 85

    berger un.jpgClaude Berger est placé par naissance au cœur des drames du siècle passé, le nazisme et Vichy dont il réchappe, le totalitarisme bolchévique qu’il démystifie, la décolonisation. Il reçoit une étoile jaune le jour de ses six ans. Suit la condamnation à mort qui pèse sur les enfants juifs et un enfermement de deux années dans une maison vétuste aux volets fermés. Chaque sortie est une survie miraculeuse. La Libération substitue la misère à la traque qu’elle recouvre d’une chape de silence.

    1954, guerre d’Algérie, il se révolte contre la torture : de quoi est donc porteur l’inconscient de l’Occident ? En Afrique, sous le communisme primitif, il découvre l’animisme. Bénévole en Algérie, il est pris au piège de la face cachée de l’indépendance. En 1971, il démystifie Lénine et dénonce capitalisme et salariat d’État. Son essai, Marx, l’association, l’anti-Lénine, vers l’abolition du salariat lui vaut l’hommage d’Otelo de Carvalho, l’initiateur de la révolution des œillets, d’André Gorz et de Gérard Mendel, inventeur de la socio-psychanalyse.

    La question du pourquoi et non pas seulement du comment de la mort des Juifs ne cesse de le hanter. Il dénonce une mythologie progressiste, née de l’antisémitisme des pères de la pensée de gauche. Elle empêche d’œuvrer vers une société solidaire et non-salariale. C’est cette quête que Claude Berger conte ici. Une histoire riche d’engagements : la défense de la population pauvre du Marais, l’exercice d’une médecine sociale, l’interruption d’une messe à Pétain. Une histoire riche de rencontres : Georges Perec, Jacques Lanzmann, Jean Rouch, Kateb Yacine, Jean-Paul Sartre, Bernard Lambert, Benny Lévy. Une histoire parsemée de récits de montagne, mais aussi de miracles, de mystique et de poésie. « J’aurais traîné une vie entière un couloir de la mort de deux ans pour le dissoudre dans la recréation du monde », dira l’auteur faisant sien le propos de Chateaubriand : « Il est possible que mon Itinéraire demeure comme un manuel à l’usage des Juifs errants de ma sorte. »

    berger deux.jpgClaude Berger a récemment publié aux Éditions de Paris, "Pourquoi l'antisémitisme ?" et "En finir avec le salariat". Il a collaboré à diverses revues, Politique Aujourd'hui, les Temps modernes, Spartacus, Le meilleur des mondes… Conférencier, chanteur, alpiniste, il participe aujourd'hui aux Cahiers Bernard Lazare...

    En couverture : portrait de l'auteur, peinture de Mathias Pellegrino. 

  • Claude Berger, un écrivain engagé aux talents multiples (intellectuel proposant une réflexion originale sur le pourquoi de l'antisémitisme et une autre réflexion originale sur la fin du salariat, il est aussi chanteur yiddish et bien d'autres choses…)

    Demandez en service de presse le nouveau livre de Claude Berger et venez assister à ses conférences et concerts. 

    Renseignements auprès de son attachée de presse guilaine_depis@yahoo.com / 06 84 36 31 85

    Né en 1936 au cœur du Marais parisien, porteur de l'étoile jaune à six ans, Claude Berger est une personnalité aux multiples facettes. Ancien dentiste, restaurateur et chanteur yiddish, il est d'abord un écrivain engagé, en rupture depuis des décennies avec une gauche qu'il juge moribonde et l'un des premiers théoriciens de la fin du salariat.

    Capture d’écran 2015-04-08 à 19.18.58.pngBiographie de Claude Berger

    Claude Berger est né en 1936 au cœur du Marais.

    Tôt orphelin de mère, porteur de l’étoile jaune à 6 ans, abandonné par son père qui trône en caïd de maison close… L’enfant se révèle un exemple de précocité dans l’adversité, la contrainte et la persécution : caché durant deux années dans une masure de la banlieue parisienne, il s’en échappe pour subvenir aux besoins des treize personnes qui constituent « la tribu ».

    Jeune homme en colère, en quête d’humanité et de révolution, devenu chirurgien-dentiste, il se retrouve en Afrique noire puis en Algérie, mêlé aux événements des indépendances.

    Dans les années soixante-dix, il s’engage dans la réflexion et l’écrit politiques. Il signe des articles dans la revue Politique aujourd’hui, puis dans LibérationLes Temps Modernes, ou encore Le Nouvel Observateur.

    Revisitant Marx, il dénonce le léninisme et le capitalisme d’état et donc le salariat d’état chers aux sociaux-démocrates, aux marxistes-léninistes, aux trotskystes, bref à cette gauche conservatrice du salariat, incapable d’inventer d’autres formes sociales.

    La crise, pour Claude Berger, n’est pas celle du capitalisme, mais celle du salariat, dont il réclame l’abolition. Une crise identique à celles que connurent l’esclavagisme puis le servage. Son ouvrage « Marx, l’association, l’anti-Lénine » devient une référence pour les colonels portugais de la Révolution des œillets.

    En 1978, il déclenche une polémique en signant dans Le Matin un article virulent contre Georges Marchais, qu’il accuse de duplicité en matière d’antisémitisme. Ce papier lui vaudra une réponse à la une de L’Humanité.

    En 1997, à quelques mois du procès Papon, Claude Berger signe un essai intitulé « Blanchir Vichy? », réflexion sur l’essence de l’antisémitisme.

    A l’aube du nouveau millénaire, il ouvre un restaurant ashkénaze dans le Marais, Le Train de vie. La cave y accueille écrivains, musiciens et débats sur la philosophie du Judaïsme, ce jusqu’en 2003.

    En 2003, il publie aux Éditions Caractères « Jérusalem, au pied du mur », un recueil de poésies imprégnées de mystique, illustrées par les photographies de son jeune fils, David.

    En 2005, il publie « Les siècles aveugles de la gauche perdue – Rome, La Mecque ou Jérusalem » un essai dans lequel il démonte les effets de la sécularisation de la matrice culturelle chrétienne sur une gauche à la fois antisioniste et conservatrice du salariat. Dans la lignée de sa réflexion, il lui oppose les kibboutz urbains et il en salue la naissance dans une étude publiée par la revue Le meilleur des Mondes en 2008.

    De 2007 à 2011, il ouvre un nouveau Train de vie dans le Marais, qui sera le lieu de rendez-vous des musiciens klezmer et tziganes avec qui Claude Berger chante en yiddish, en hébreu ou en rom afin de projeter cette tradition vers l’avenir.

    En 2013, il publie « Pourquoi l’antisémitisme ? » aux Editions de Paris / Max Chaleil.

    Claude Berger a également publié un roman « Les Hérétiques » (renommé « Place des Juifs » dans une seconde édition), dans lequel il conte son trajet entre deux enfermements : celui de l’enfant et celui de l’adulte dans un hôpital psychiatrique militaire par refus de la torture pendant la guerre d’Algérie, second enfermement en compagnie des tortionnaires devenus fous de culpabilité.