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  • "Pénétrer les arcanes d'un milieu fermé" en lisant le roman de Marie-Hélène Grinfeder (article d'Alan Argoul le 26 mai 2014)

    Capture d’écran 2014-05-28 à 12.47.04.pngAlan Argoul a publié sur son site cette critique le 26 mai 2014

    Pas encore un Da Vinci Code à la française, mais un petit air ; une référence aux romans littéraires de Maurice Rheims, un zeste d’amateurisme et de premiers pas policiers en plus. Nous sommes dans le monde impitoyable de l’Hârt, comme disait Flaubert, ce mélange de foi religieuse pour ce qu’on ne comprend pas et d’odeur persistante de l’argent. Dès la première page, un veau conservé en bac de formol est vendu chez Sotheby’s pour 10 millions de £… Le grand règne du n’importe quoi commence.

    C’est que la mode engendre la spéculation, qui crée une bulle, appelant au krach et à la ruine ! Rien de nouveau sous le soleil, depuis le krach des tulipes, déjà, en 1637. La peinture a beau se draper des oripeaux de l’art et les spéculateurs se dire collectionneurs par souci de se distinguer, c’est bel et bien l’argent qui commande. De quoi inciter les fraudeurs à monter une belle arnaque. Je ne vous en dirai pas plus, sinon que la Belgique est la plaque tournante d’un trafic venu de Russie via Kiev en passant par Hongkong : toutes les places louches, mal gardées, sont là. Vous avez même un trader enrichi, retrouvé mort sous un homard en métal de 150 kg ; l’auteur n’a pas osé le « homard m’a tuer » de sinistre mémoire, mais l’humour y est.

    Capture d’écran 2014-05-28 à 12.47.47.pngTess de Bellac, de père périgourdin mais de mère incertaine (anglaise p.27 puis italienne avec le même aplomb p.105), est expert auprès des commissaires-priseurs parisiens. Tout comme l’auteur, elle est historienne d’art et a commencé un livre sur l’art contemporain. Elle habite la rue improbable « de la Clé » – qui n’existe pas – près de la rue Monge, après avoir pris l’Eurostar qui « pénétrait dans le tunnel à 300 km/h » p.17 – ce qui est faux : la vitesse y est limitée à 160 km/h. Tess possède aussi une photo d’Henri Cartier-Bresson représentant Hyères, datée de « 1939 » – ce qu’une simple recherche sur « Monsieur » Gogol aurait ramené à 1932, date réelle. Ces petits détails agaçants pour tous les amateurs de thrillers ou de romans policiers sont à peine compensés par la description plutôt bien vue des cafés de Saint-Germain des Prés et des hôtels de Moscou. A noter aussi que l’expert en tableaux contemporains boit du Saint-Julien Lalande-Borie – qui existe – un cru secondaire à prix raisonnable mais de bon goût, selon Robert Parker.

    L’intrigue est plutôt bien menée et l’on ne s’ennuie pas, avec les rituelles scènes de crime et de coucheries torrides que contient tout polar digne de ce nom.

     

    Mais ce qui m’a le plus intéressé sont les réflexions sur l’art contemporain, disséminées ça et là, par une orfèvre en la matière. « L’art a toujours été là où sont l’argent et le pouvoir. Il a d’abord été celui des prélats, puis celui des princes, et actuellement celui des marchands. Quand on sait ça, on a tout compris, tout le reste en découle » p.51. La marchandisation empêche-t-elle la création ? Pas toujours, fondamentalement non, car appartient à l’art « une œuvre où l’on peut voir un symbole qui sublime les sens, qui suscite une réflexion »p.84. A condition d’avoir quelque chose à dire, et à ne pas imiter servilement la transgression en se croyant incompris, donc génial. « N’ayant rien à dire de personnel, il s’était montré incapable d’inventer son propre langage, ce qui est logique » p.55. L’inventeur de la pissotière au musée a dit quelque chose, ses successeurs qui mettent un veau dans le formol ne font que mécaniser un message qui n’a plus rien de « révolutionnaire ».

    Capture d’écran 2014-05-28 à 12.48.07.pngIl est donc nécessaire, pour que le niais comprenne ce qu’il achète et pourquoi cette rareté doit être chère, que « tout acte artistique contemporain demande un mode d’emploi, garantissant le bien-fondé intellectuel et culturellement correct de l’œuvre » p.104. Comment gagner de l’argent en artiste ? Il faut « tous les ingrédients qui font prendre la mayonnaise : la rupture avec l’historicité en art, le jamais vu, le jeu, la facilité, un zeste de vulgarité, des petites mains pour exécuter les œuvres, des originaux pour conserver à l’art son aura et accéder ainsi à toutes les possibilités de spéculation, des multiples pour toucher le plus grand nombre »p.174.

    Ce roman captivera les amateurs de bonne intrigue, sera goûté des lecteurs intéressés à pénétrer les arcanes d’un milieu fermé ; il donnera en outre des informations utiles aux gérants de fortune et autres Private Bankers pour conseiller leurs clients sur l’investissement en art contemporain.

    Marie-Hélène Grinfeder, Les jeux de l’art et de l’argent, 2014 éditions France-Empire, 194 pages, €17.10

  • Le site Art Croissance met en lumière le roman de Marie-Hélène Grinfeder (27 mai 2014)

    couvgrinfeder.jpgLes jeux de l'art et de l'argent présentés sur le site Art Croissance 

    Un roman de Marie-Hélène GRINFEDER

    LES JEUX DE L’ART ET DE L’ARGENT, premier roman original et de Marie-Hélène GRINFEDER, est avant tout un polar-plaisir se jouant du monde du marché de l'art et y dévoile ses arcanes. Construit comme une œuvre d’art, ce roman frappe par son action (très cinématographique), ses personnages ambivalents et la description sans concession d'un marché dont le grand public ignore le dessous des cartes... Par le biais de la fiction, Marie-Hélène GRINFEDER, nous livre de manière jouissive ce monde qu'elle ne connait que trop bien : ventes aux enchères, spéculation et création. Ce roman qui nous fait voyager de Londres à Paris en passant par Bruxelles où nombre d'exilés fiscaux s'y sont donné rendez-vous, mais aussi Milan, Moscou ou la principauté de Monte Carlo. Rare femme immergée dans un sérail d’hommes rarement honnêtes mais souvent passionnés soit par l'argent soit par l'art (voire les deux), Tess de Bellac est une héroïne en proie avec elle-même autant qu'avec des êtres « faustiens ». Ce roman, dont l'intrigue est menée tambour battant, se lit comme un polar... Un polar rimant avec art et dollar, bien évidemment ! Pour rappel, Marie-Hélène GRINFEDER est historienne de l’art et expert en art du XXe siècle ainsi qu'en art contemporain. Elle est membre de l’Association Internationale des Critiques d’Art et a déjà publié Adam et Ève, livre de bibliophilie illustré par deux sérigraphies originales de Louis Cane, aux Éditions MHG en 1999, Des voluptés, AFAA, Ministère des Affaires étrangèresBrève histoire de l’art de cinq siècles de peinture française en 1995 et LES ANNÉES SUPPORTS SURFACES aux Éditions Herscher, en 1991.

    Capture d’écran 2014-05-28 à 14.13.29.png

     

  • Parution de "Une enfance entre Guerre et Paix" de Richard SARTÈNE (juin 2014)

    Actualité : Richard Sartène demande pour Conquereuil la reconnaissance de "Juste parmi les nations". Lire sa lettre du 23 mai 2014 au Maire de Conquereuil ici.

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    Nouveauté Été 2014

    Une enfance

    entre Guerre et Paix

    de Richard SARTÈNE

    Les Éditions du Net (nouveauté été 2014)

    ISBN 978-2-312-02746-3

    13 €

    Pour recevoir le livre en service de presse et/ou pour interviewer Richard SARTÈNE, merci de contacter son attachée de presse Guilaine Depis au 06 84 36 31 85

    ou guilaine_depis@yahoo.com 

    * Le récit d'un petit garçon juif caché pendant la Guerre à la campagne qui devient un grand médecin à Paris.

    * Dix années d'écriture pour ce récit.

    * À 76 ans, le docteur Sartène nous raconte son enfance : la petite histoire croise la Grande Histoire.

    Ce livre est une évocation de milieux et d’univers méconnus ou oubliés :

    - la campagne française pendant et après la guerre avec tous ses personnages hauts en couleur, la guerre toujours sous-jacente ;

    - le Paris-Montparnasse des années 1950, le Rue de la Gaîté (le Broadway parisien) ;

    - le sport avec un reportage sur le Tour de France (période de communion de tous les Français) et le football (match Racing-Reims au Parc des Princes).

    Indirectement, il pose la question de la judéité d’un petit garçon qui la découvre après la guerre suite à des persécutions à l’école. Richard Sartène était alors un petit garçon « catholique » bien intégré, amoureux des rites de la religion. La judéité va apparaître progressivement grâce aux récits d’une cousine Annette, survivante des camps nazis mais surtout après un séjour dans une colonie de vacances sioniste à Berck-Plage en 1952. Il va entrer dans un mouvement sioniste, l’Hachomer Hatzaïr, pour quelques années.

    À postériori, il correspond à une auto-psychanalyse, le passé ressort spontanément lors de crises affectives et d’angoisse. Le présent va chercher dans la mémoire du surmoi des évènements qui ont pu être traumatisants (séparations, retrouvailles) et qui permettent de retrouver la sérénité perdue.

    Tous les acteurs sont beaux, en particulier les femmes, gentils, affectueux, nobles. Pas de perversité !

     

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    L'auteur : Richard Sartène, docteur en médecine toujours en exercice, spécialiste de la médecine du sport et de celle du sommeil, docteur en sciences, enseignant et chercheur, humaniste de haute futaie, grand amateur d'art, voue à l'amitié un culte contagieux.

  • Invitation lundi 26 mai à la signature du roman de Marie-Hélène Grinfeder

    couv grinfeder.jpgINVITATION À LA SIGNATURE

    du premier roman de 

    Marie-Hélène Grinfeder

    (auteur des Années Supports surfaces)

    Les Jeux de l’art et de l’argent

    logo france empire.pngLundi 26 mai 2014,

    jour de sa sortie en librairie

    à partir de 17h30

    à la Galerie BOA,

    11 rue d'Artois 75008 Paris (métro Saint-Philippe du Roule) 

    Remerciements à Philippe Ageon de la Galerie BOA d'accueillir notre soirée.

    champagne_glasses__66353_zoom.jpgAfin d'organiser au mieux cette première dédicace à l'issue de laquelle nous vous offrirons une coupe de champagne, RSVP : guilaine_depis@yahoo.com / 06 84 36 31 85

    Pour recevoir "Les Jeux de l'art et de l'argent" en service de presse et/ou pour interviewer Marie-Hélène Grinfeder, merci de contacter son attachée de presse Guilaine Depis au 06 84 36 31 85 / guilaine_depis@yahoo.com

  • Ahmed Djebbar, Cédric Villani, Claudie Haigneré et Marie-José Pestel lors de l'inauguration du 15ème Salon Culture et Jeux Mathématiques, jeudi 22 mai 2014 à midi Place Saint-Sulpice

    Photos souvenirs de moments très réussis et très heureux du 15ème Salon Culture et Jeux Mathématiques

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  • Mickaël Launay fait une démonstration de flexagones lors de l'inauguration du 15ème Salon Culture et Jeux Mathématiques sous les yeux d'Ahmed Djebbar et de Cédric Villani, ébahis ! (22 mai 2014)

    Mickaël Launay, médiateur scientifique du 15ème Salon Culture et Jeux Mathématiques lors de l'inauguration en présences d'Ahmed Djebbar et de Cédric Villani.

    N'hésitez pas à visiter son site Micmaths qui est génial !

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