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  • Émouvant courrier d'un musicien italien retrouvant influencé par Guillermo de La Roca (9 avril 2014)

    couvguillermo.jpgDear Guilaine,

    I am an Italian musician living in Spain. This is my blog on music:

    http://quenantropo.wordpress.com/

    I have published some posts on Guillermo de la Roca, like this one:

    http://quenantropo.wordpress.com/2013/04/07/la-siete/

    Recently, in the blog we were talking about the possibility to contact with him:

    http://quenantropo.wordpress.com/2013/12/25/la-candelaria/

    As you can see, no information at all.

    I had asked about him in other blogs and forums, but no success.

    Now I have found your blog:

    http://guilainedepis.blogspirit.com/guillermo-de-la-roca/

    I don't speak French, but as far as I understand he has just published a book.

    I have begun playing and studying quena in the last six years. His music has strongly influenced my decisions and musical choices. I wonder if you can put me in contact with him, or just give me some more information in this sense.

    Thanks in advance ... 

                          Emiliano Bruner, le 9 avril 2014

    Guillermo+De+La+Roca+De+La+Roca+Olympia+71.jpg

     

  • I Media #7 dévoile la nouvelle revue de géopolitique "Conflits" (8 avril 2014)

    Revoir l'émission sur la revue Conflits avec Jean-Yves Le Gallou ici :

    I Media #7 sur TV Libertés

    Capture d’écran 2014-05-02 à 10.23.09.png

    Capture d’écran 2014-05-02 à 10.25.59.png

  • Louis Daufresne reçoit Pascal Gauchon dans son émission "Le Grand Témoin" sur Radio Notre Dame (100.7 FM) du Lundi 07 avril 2014

    Pascal-Gauchon.jpgRéécoutez et téléchargez le podcast de l'émission du Lundi 07 avril 2014 ici 

    Pascal GAUCHON, normalien, agrégé d'histoire, directeur de la collection Major aux PUF, fondateur du festival de géopolitique et de la revue Conflits.

    poutine1.jpg

  • Les Échos voient en la revue Conflits "une nouvelle référence". MERCI à Julien Damon

    gauchon les échos.jpgpoutine1.jpgLes Échos, vendredi 4 et samedi 5 p.10

    IDÉES ET DÉBATS

    La Revue du Jour

    Le projet eurasien de Poutine

    Le propos

    Les Français n'aiment pas trop la Russie. Ils sont, selon un sondage publié dans ces pages, 8 sur 10 à en avoir une mauvaise image. Mais il faut aller au-delà de ces sentiments, passagers ou bien ancrés, pour saisir les fondements et perspectives de la Russie contemporaine. Emmenée par Vladimir Poutine, contre l'atlantisme, la Russie voudrait donner corps et frontières au mythe de l'Eurasie, d'une Russie absorbant ses couronnes européennes et asiatiques. Un dessein qui passe sur l'Ukraine (qui est d'abord divisions), par les steppes et par bien des conflits.

    La publication

    Nouveau trimestriel dédié à la géopolitique, "Conflits" bénéficie d'une forte actualité avec la crise ukrainienne. La revue propose un dossier thématique, des entretiens (ici avec Yves Lacoste), des contributions plus historiques (sur la géopolitique de l'ordre teutonique) ou plus polémiques (sur la grandeur de Barack Obama), un petit essai de géopolitique fiction (sur la Chine) et des chroniques critiques bien senties. L'ensemble fera bientôt référence.

    La citation

    "Il ne faut pas que, en devenant populaire, la géopolitique se banalise, noyée dans l'océan inépuisable des bons sentiments et en même temps instrumentalisée par les intérêts", écrit Pascal Gauchon

    Julien Damon

    "Conflits" n°1, 2014 * 9,90 euros

  • Le Dauphiné Libéré salue la naissance "audacieuse et courageuse" de la revue Conflits

    le-festival-est-consacre-a-l-eurasie-en-general-et-a-la-russie-en-particulier-le-dl-c-a.jpgLe Dauphiné Libéré vendredi 4 avril 2014

    GRENOBLE ET SA RÉGION, page 9

    GRENOBLE Débutée hier, la 6ème édition du Festival de géopolitique décrypte les enjeux de l'Eurasie jusqu'à dimanche

    Quand GEM explique les desseins de Poutine

    La 6ème édition du Festival de géopolitique de Grenoble École de Management a commencé hier et se poursuit jusqu'à dimanche. Si vous souhaitez comprendre le grand dessein de Poutine, c'est l'occasion d'y aller !

    L'Ukraine, la Crimée, la Russie de Vladimir Poutine, la Turquie, les Pussy Riot… Autant de mots qui résonnent dans l'actualité comme dans l'enceinte de Grenoble École de Management (GEM) depuis hier.

    Pendant trois jours, jusqu'au dimanche 6 avril, conférenciers et professeurs vous décryptent les enjeux de l'Eurasie grâce à la 6ème édition du Festival de géopolitique de Grenoble.  

    Un événement pour comprendre le monde qui nous entoure. "L'Eurasie constitue le grand dessein de Vladimir Poutine, qui entend regrouper autour de la Russie les peuples liés à elle par la géographie et par l'histoire", expliquent Pascal Gauchon et Jean-Marc Huissoud, co-organisateurs du festival.

    "L'Ukraine, aux identités multiples, constitue l'un des enjeux majeurs de ce projet. Quelle attitude doit adopter l'Union européenne face à ce projet ? Le combattre comme le font les États-Unis, ou admettre qu'aucun équilibre sur le continent ne peut être établi sans un accord avec la Russie ?"

    Pour y voir plus clair, le public a le choix entre 95 conférences, tables rondes, projections de films, ateliers, expositions ou jeux de rôle.

    2168685043.jpgPascal Gauchon, professeur de classes supérieures, a souligné en introduction que "le courant de l'eurasisme de Poutine proclame que l'Eurasie s'arrête à la Pologne qui n'en fait pas partie et s'identifie profondément à la steppe à laquelle s'est alliée la forêt russe. C'est donc, pour les eurasistes, un troisième continent, radicalement différent d'une Europe qualifiée romano-germanique."

    Les étudiants imaginent l'Eurasie dans dix ans

    Dans la salle des marchés de GEM, Thibault Chappuis et Anne-Sophie Fargheon, étudiants et membres de l'association Trader, se sont projetés en 2024 et ont imaginé un scénario en tenant compte de la réalité. "Les poids de la Russie, de la Biélorussie et du Kazakhstan sont disproportionnés", constate Thibault.

    Et de poursuivre : "L'objectif à court terme de ces trois pays, c'est d'avoir un poids politique égal. Cela peut paraître utopique, mais on explique comment cela se met en place : équilibrages des échanges, développement des hautes technologies et des services. Et le but, c'est la création d'une union monétaire. En France, on a tendance à critiquer ce qui se passe en Russie. On voulait amener les gens à penser différemment. Et si l'union eurasienne était possible ?"

    Saléra Benarbia

    Festival de géopolitique de Grenoble, jusqu'à dimanche à GEM. Entrée gratuite sur inscription obligatoire. Plus d'informations sur http://www.festivalgeopolitique.com

    Le Festival de géopolitique de Grenoble se poursuit jusqu'à dimanche. Où Thibault Chappuis et Anne-Sophie Fargheon étudiants à GEM, ont déjà imaginé l'Eurasie en 2024.

    poutine1.jpg

    "CONFLITS", une nouvelle revue dans les kiosques

    L'idée est à la fois audacieuse et courageuse. La société d'édition et de presse Antéios vient de lancer une nouvelle revue trimestrielle, "Conflits", sous la rédaction en chef de Pascal Gauchon, professeur de classes supérieures.

    Le premier numero est justement consacré à l'Eurasie et Vladimir Poutine, avec un dossier complet, cartes géographiques à l'appui, sur le grand dessein du président russe.

    Pascal Gauchon, rédacteur en chef de "Conflits".

    Aujourd'hui
    9h, débat : "La Russie et sa sécurité, la renaissance d'une grande puissance ?" par Éric Brunat et Jacques Fontanel, salle A303.

    10h45 : "Entre Chine, Russie et islam, où va l'Asie centrale ?", avec René Cagnat, au WTC.

    14h, table ronde autour d'expérience : "S'implanter en Russie", avec Franck Bernard, Philippe Schleiter et Étienne Tequi, au WTC, Kilimandjaro.

    16h30 : film et débat autour de "La Prise du pouvoir par Vladimir Poutine", de Tania Rakhmanova, salle A302.

    18h : table ronde "L'innovation en Russie" avec Michel Zigone, salle A303.

  • Manifeste pour une géopolitique critique (édito de la nouvelle revue de géopolitique Conflits)

    poutine1.jpgManifeste pour une géopolitique critique

    (édito de la nouvelle revue de géopolitique Conflits lancée par Pascal Gauchon)

    Premier numéro, grandes ambitions.

    En lançant Conflits, nous entendons bien sûr exposer les faits et les réflexions qui permettent à nos lecteurs de comprendre le monde où ils vivent. La géopolitique ne s’est-elle pas imposée comme la culture générale du monde moderne ? Aussi est-elle à la mode et d’une certaine façon, nous ne pouvons que nous en féliciter.

    Il ne faudrait pas que, en devenant populaire, la géopolitique se banalise. Entre les mains des hommes politiques et des faiseurs d’opinion, entre café du commerce et bureaux d’étude, la voilà noyée dans l’océan inépuisable des bons sentiments et en même temps instrumentalisée par les intérêts.

    C’est pourquoi nous nous mettons au service d’une géopolitique critique. En voici les fondements.

    ● Une géopolitique du temps long. Là où les medias et les intérêts privilégient l’émotion et le rendement immédiats, nous nous efforcerons d’analyser l’actualité dans la longue durée dont nous n’oublions pas les héritages.

    ● Une géopolitique des horizons lointains. Nous rejetons toutes les géopolitiques de l’instant et de la mode qui proclament un jour, par exemple, l’inéluctable déclin des Etats-Unis avant de célébrer leur toute puissance le lendemain. Les fondements de la puissance ne se modifient pas aussi vite, au gré de l’événement. Même les défaites les plus désastreuses n’y arrivent pas toujours. Après deux guerres mondiales où l’Allemagne fut écrasée et deux paix imposées où elle fut muselée, qui domine aujourd’hui l’Union européenne ?

    ● Une géopolitique du terrain. La popularité de la géopolitique s’accompagne de son déracinement et l’arrache au terreau géographique où elle a pris naissance. Beaucoup de géographes vont jusqu’à rejeter leur enfant comme un bâtard. A nous de rétablir les liens de filiation et de rappeler qu’il n’est pas de géopolitique sans géographie. N’est-ce pas elle qui donne son sens au temps long des historiens ?

    ● Une géopolitique de l’imprévu. Le temps long trace des lignes de force, il ne permet pas de prédire ce qui se produira précisément en un moment donné. Les individus, le hasard, l’inattendu sont à l’œuvre dans le temps court. Nous nous garderons des prévisions catégoriques démenties sitôt que proférées.

    ● Une géopolitique globale. Il s’agit d’intégrer l’ensemble des forces à l’œuvre (politiques, mais aussi économiques, sociales, culturelles…) et d’étudier toutes leurs interactions.

    ● Une géopolitique des réalités ou, si l’on préfère, une Realpolitik. Ce n’est pas que nous ne croyions ni au bien ni au mal, mais il n’est pas sain de mélanger les ordres et de confondre les bons sentiments et le politique. Sans doute le politique se doit d’avoir des règles et des principes d’action ; mais il ne doit pas être hypnotisé par ceux qui passent leur temps à lui « faire la morale », souvent pour mieux le subjuguer. La morale du politique, qui existe, est d’une autre nature et s’appelle le bien commun.

    ● Une géopolitique du soupçon. Enthousiasme, émotions et compassion sont autant de leviers que manipulent les intérêts. Les dévoiler est une œuvre de salubrité publique.

    ● Une géopolitique des identités. La géopolitique étudie le rapport de forces dans l’espace, mais ces forces n’existent que si elles ont conscience d’elles-mêmes et de leur identité. Alors elles sont légitimes, alors elles créent des solidarités profondes, alors elles peuvent mobiliser leurs membres et les amener à se sacrifier[1] . De la profondeur du sentiment d’identité dépend leur capacité à agir et donc leur puissance.

    ● Une géopolitique du conflit. Le véritable sujet d’étude de la géopolitique, c’est l’antagonisme sous toutes ses formes, les plus innocentes, les plus sournoises mais aussi les plus brutales, ainsi que les équilibres que ces rivalités finissent par générer et qui restent toujours fragiles. Nos compatriotes ont tendance à oublier cette réalité. Nous sommes là pour la rappeler. Sans aimer l’affrontement en tant que tel, mais parce que ceux qui veulent vraiment la paix et la stabilité se doivent de connaître toutes les menaces.

    Ce n’est pas par hasard que nous avons choisi le titre « Conflits ».



    [1] Voir sur ce sujet les réflexions éclairantes d’Yves Lacoste, page XX.

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