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Guilaine Depis - Page 66

  • L'Écho de l'Aubrac rend hommage à Francis Cransac

    echo.jpgL'Écho de l'Aubrac

    Culture

    Littérature en estives

    Francis Cransac ne promet pas le paradis mais, tout du moins, emmène les participants aux 18èmes rencontres d'Aubrac sur les traces de l'Eden !

    Pour cette nouvelle édition du festival littéraire, l'ancien instituteur aveyronnais a invité des écrivains des quatre coins de la planète, des universitaires, des musiciens, pour réfléchir au paradis terrestre.

    Quel meilleur cadre que les plateaux de l'Aubrac où "la pesanteur semble se réduire comme sur une mer de la lune*" pour revisiter tout l'imaginaire autour du paradis ? Le festival se déroulera du 19 au 23 août, après le grand rush des vacances, avant la rentrée scolaire...

    "Entre 300 et 400 personnes sont attendues des quatre coins de la France" souligne Francis Cransac. Le fondateur du festival rappelle que "toutes les forces du territoire sont mises à contribution pour faire de cet événement une grande fête. Cela illustre bien le lien entre la culture et le territoire". 

    Le festival existe depuis 1994. Il s'est d'abord fait l'écho d'écrivains découvreurs de montagne tels que Julien Gracq, avant de s'intéresser à la littérature de sanatorium, en lien avec le Royal Aubrac, puis de commencer un nouveau cycle sur l'imaginaire des lieux. Ainsi, après le mythe de l'Eldorado et celui de Jérusalem, c'est celui de l'Eden qui sera au centre des discussions. "Ce n'est pas un salon du livre. Il s'agit d'un échange, pour éveiller à quelque chose de nouveau", insiste Francis Cransac. Les rencontres mêlent un public de professionnels et de lecteurs. Elles se décomposent en conférences, en tables rondes, en lectures. Tous les soirs, un concert est également prévu. Cette année, il sera possible de découvrir des musiciens indiens. Le festival est émaillé de moments conviviaux, comme l'organisation d'un grand pique-nique en pleine nature. Temps fort culturel, il s'est ancré à son territoire. À tel point que Francis Cransac planche déjà sur l'édition 2014, qui sera consacrée au ciel et ses étoiles.

    LM

    * Julien Gracq, Carnets du Grand Chemin, José Corti, 1992. 

    Plus d'infos sur www.rencontres-aubrac.com

  • Frédéric Ferney et Leili Anvar très attendus aux 18èmes Rencontres d'Aubrac

    Lundi 19 août à 18h ACCUEIL DES PARTICIPANTS à St-Urcize 

    (Fontaine Grégoire, chez Fred)

    fred leili.jpgLES CANTIQUES DES OISEAUX D'ATTÂR

     

    Lecture d'extraits du Cantique par Leili Anvar (traductrice) et Frédéric Ferney accompagnés par Fady Zakar (rabab afghan et sindhi sarangui)

    CHANTS D'OISEAUX par Jean Boucault et Johnny Rasse

    LE CANTIQUE DES CANTIQUES par Igal Shamir (violon)

    392855_10151385948796843_1292776625_n.jpgLEILI ANVAR (seconde intervention mardi 20 août à 10h40 : Le chemin vers l'Eden dans le Cantique des oiseaux d'Attâr)

    Leili Anvar est normalienne, agrégée et docteur en littérature persane. Maître de conférences à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales, elle est aussi chroniqueuse sur France culture (émission Les Racines du Ciel) et dans le Monde des Religions (Lettres spirituelles). Elle a publié notamment Rûmî (Entrelas, 2004), Rûmî ou la religion de l’amour (Seuil, 2010), Le Cantique des Oiseaux (éditions Diane de Selliers, 2012). Elle a écrit le livret de l’Oratorio Majnûn/Leylâ : l’amour mystique pour l’ouverture du Festival de Fès des musiques sacrées 2011. Formée à L’École d’Art Dramatique Marcelle Tassencourt (Versailles), Leili Anvar est aussi comédienne. Elle joue dans la troupe de l’Archicube et organise des soirées de concert/lecture autour des grandes œuvres spirituelles (Institut du Monde Arabe, Théâtre de la Ville, Festival de Fès des musiques sacrées du monde, Rencontres des Musiques Sacrées du Monde de Grasse, Festival des cultures soufies, Festival Les Orientales, le « Jardin des Contes » de Cannes, les Rencontres de Cannes, UNESCO…)


    s___cm___frederic_ferney___1___6954.jpgFRÉDÉRIC FERNEY

    Frédéric Ferney est écrivain, essayiste et journaliste littéraire, ancien directeur des pages culturelles du Nouvel Observateur, critique dramatique au Figaro, animateur de l’émission littéraire Droit d’auteurs, rebaptisée Le Bateau livre sur France 5. Actuellement rédacteur en chef de La Revue, conseiller éditorial du groupe IDM-Jeune Afrique, critique littéraire sur France Culture. Auteur notamment de La Comédie littéraire (1987) ; Éloge de la France immobile (1994), Le Dernier Amour de Monsieur M. (2005), Oscar Wilde ou les cendres de la gloire (2007), Précaution inutile Marcel Proust (2008). Comédien dans la troupe permanente de la Cité Internationale, il a participé à l’atelier théâtral d’Antoine Vitez, à Ivry. Animateur d’un atelier théâtral au Centre Culturel Français de Rome, il a aussi suivi des stages de clown à la Scuola di Mimo e di Spettacolo avec Roy Bosier (1976-1978) ; acteur dans Who’s afraid of Virginia Woolf d’Edward Albee (en anglais), au Teatro in Parioli, à Rome. Depuis plusieurs années, il participe à des lectures/concerts de contes et poèmes, notamment avec Leili Anvar, au Théâtre de la Ville à Paris, au Festival « Jardin des contes » à Cannes (2011) ou aux Rencontres de Cannes (2011, 2012).

    Le Cantique des Cantiques est le poème le plus intensément amoureux de la Bible. On y a lu tour à tour un chant d’amour entre deux êtres de chair, une célébration des épousailles entre Dieu et son peuple, ou encore le récit imaginé de l’union mystique entre l’âme et son Aimé divin. Et c’est sans doute tout cela à la fois et plus encore, le cantique de l’amour dans toutes ses dimensions, dans sa plénitude charnelle et spirituelle. C’est pourquoi Le Cantique des cantiques est devenu le modèle pour tous les chants d’amour composés après lui aussi bien dans la tradition juive que chrétienne. Ainsi, bien des siècles plus tard, Jean de la Croix a composé sur ce modèle son célèbre Chant de l’âme qui évoque en métaphores vives les dialogues entre l’épouse et l’époux. On peut penser que Le Cantique biblique a aussi influencé la mystique de l’amour en spiritualité musulmane, bien que de manière plus indirecte. La poésie mystique persane n’a eu de cesse de célébrer en termes charnels l’union de l’âme avec la lumière théophanique représentée sous les traits de la beauté humaine. Parmi eux, Mowlânâ Rûmi, chantre de « la religion de l’amour » fut le plus incandescent et le plus inventif, le plus proche aussi de l’esprit du Cantique. Ces trois textes poétiques évoquent l’errance de l’âme dans la nuit obscure, hors d’elle-même, vers l’Autre tant désiré. Et au bout du chemin, elle se trouve elle-même, dans l’union avec l’Aimé. Noces mystiques. Aurore indicible de l’union. Il faut se laisser prendre par la vibration singulière de ces voix, se laisser pénétrer de leur mystérieuse beauté. Alors soudain, on voit se lever le rideau sur la scène de l’âme où se joue le dialogue de l’amour. Les images prennent vie, les réalités spirituelles prennent corps. La musique que Renaud Garcia-Fons a composée pour l’occasion, nourrie d’Orient et d’Occident, inspirée par les spiritualités d’hier et d’aujourd’hui, contribue à faire entendre toutes les nuances de l’expérience amoureuse déployées dans ces textes, à faire vibrer le lien intime qui relie ces différentes voix. Les poèmes seront dits par Leili Anvar (la bien-aimée) et Frédéric Ferney (le bien-aimé) et chantés dans leur langue originale (hébreu, castillan et persan) par Solea Garcia-Fons (le chœur) afin de faire entendre leur beauté musicale et poétique.

  • Abdelwahab Meddeb participe aux 18èmes Rencontres d'Aubrac

    Intervention mardi 20 août à 11h30 sur le thème Paradis de lumière : d'Ibn Arabî à Dante.


    Abdelwahab Meddeb, né en 1946 à Tunis, est un écrivain, poète et animateur de radio franco-tunisien. Directeur de la revue internationale et transdisciplinaire Dédale, il enseigne la littérature comparée à l’Université Paris-X. 


    AVT_Abdelwahab-Meddeb_8055.jpegAbdelwahab Meddeb, Islam et liberté

    Figure différente mais tout aussi captivante, celle du penseur Abdelwahab Meddeb qui a également partagé sa vie entre la France et la Tunisie. Auteur d’une thèse sur “la double généalogie” de l’Europe des Lumières et du monde Islamique, Abdelwahab Meddeb veut concilier respect de l’Islam et défense des libertés. Pour Abdelwahab Meddeb, auteur du livre Le Printemps de Tunis, il est capital de vivre sa religion dans la sphère privée, sans l’ériger en barrage face à la modernité et aux libertés individuelles, et de bâtir une société dans laquelle la femme a toute sa place. Telles sont les grandes lignes de sa vision démocratique et humaniste.

    Les idées avancées par l’essayiste Abdelwahab Meddeb sont essentielles à la construction d’une jeunesse ouverte sur le monde. Nombreux sont ceux qui aimeraient museler cette jeunesse qui a brisé ses chaînes, qui aimeraient la voir tranquillement rentrer dans le rang et abandonner ses rêves et ses ambitions. Meddeb refuse cette position et souhaite au contraire la voir conserver cette soif de vivre, cette soif de liberté.

    Abdelwahab Meddeb démontre le rôle fondamental qu’occupent les artistes comme les intellectuels au sein de toutes les sociétés : faire progresser les consciences. 

  • Marilyn et N°5 de Chanel

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    L'occasion de lire le nouveau livre de Claude Delay : Marilyn Monroe, la cicatrice (Fayard, 2013)

    MARILYN FOR EVER

    Inoubliable photo d'Ed Feingersh pour la prochaine campagne du parfum Chanel N°5. Elle sera accompagnée de la vraie voix de Marilyn Monroe grâce à une bande-son inédite d'une interview réalisée par Georges Belmont, en avril 1960.

  • Emmanuelle Collas, Présidente-fondatrice de la Fête de la philo, invitée aux 18èmes Rencontres d'Aubrac

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    Beaucoup d'entre vous ont découvert Emmanuelle Collas lors de l'une de ses multiples et brillantes vies. Cette rayonnante jeune femme d'énergie, de savoir et de culture vient notamment de créer avec succès en 2013 la Fête de la philo


    Ceux qui ne la connaissent pas encore auront la chance de la rencontrer lors de de son intervention aux 18èmes Rencontres d'Aubrac, mardi 20 août à 10h20 sur le thème "Le mythe de l'Âge d'or et sa postérité".


    L'écouter est un régal d'intelligence et de générosité.


    Voici un rappel de son parcours. Je suis disponible pour vous mettre en relation avec elle pour articles et interviews. 


    Emmanuelle Collas

    * Présidente fondatrice des Editions Galaade,

    * Présidente du comité d’organisation de la Fête de la philo et 

    * Maître de conférences à l'Université de Haute-Alsace


    Historienne de l’Antiquité, elle a fondé en 2005 Galaade Éditions, structure littéraire indépendante. Depuis lors, s’est constitué un catalogue de plus de 100 titres, où paraissent des textes de fiction et de non-fiction entre le littéraire et le politique. En 2009, elle a fondé Oogone, société de conseil en stratégie de communication et solutions promotionnelles. C’est au coeur de cette structure qu’a été imaginée la Fête de la philo.

  • "Nouvelles bartlebyennes" d'Emmanuel Steiner - argumentaire officiel - Parution octobre 2013

     

    steiner - copie.jpgEmmanuel Steiner

    Nouvelles Bartlebyennes

    96 pages, 10 euros ISBN 978-2-9541329-4-5

    Chroniques du çà et là

    Citation

    « il a l’impression d’appartenir à cette sorte de per- sonnes qui n’existent que dans la disparition, au sein d’une société où l’on est censé s’affirmer en tant qu’individu, certains auraient besoin au contraire, peut-être par compensation, de se diluer progressive- ment, comme si leur présence leur était à eux-mêmes trop écrasante » Artefact

    « les événements extérieurs glissent sur lui, à moins que ce ne soit lui qui glisse à l’extérieur des événements, il ne saurait le dire avec précision, la seule chose dont il soit sûr, c’est d’un certain nivellement des valeurs » Ville blanche

    Présentation du livre

    Nouvelles bartlebyennes revisiterait la célèbre réflexion du personnage d’Herman Melville, Bartleby, le scribe qui préférerait ne pas (« I would prefer not to »). Que signifierait aujourd’hui une telle formule qui évoquerait en filigrane cette figure de L’Épuisé (chère à Gilles Deleuze
    – titre d’une postface à Quad de Samuel Beckett), représentative de tous les exclus ?

    Points forts

    Là sont mis en scène des petits riens pour capter les grandes choses de l’existence. Les Nouvelles bartlbyennes fonctionnent comme une catharsis. Face à un monde de plus en plus sombre, Emmanuel Steiner s’interroge à travers des fictions courtes sur l’identité, la permanence
    de l’individu dans une société qui absorbe les êtres dans le tourbillon de l’anonymat.

    Ces nouvelles s’inscrivent dans une lignée de Melville à Vila-Matas (auteur de Bartleby et compagnie). Bartleby est une figure intrigante de l’inachevé, de l’indécision, de l’atermoiement ; un personnage devenu un thème littéraire.
    Emmanuel Steiner a éliminé de son écriture points et majuscules. Son style se construit en phrases isolées, comme des îlots, ressemblant en cela à des haïkus qui traduisent au plus près un sentiment d’isolement sinon d’isolation, d’effondrement, en ayant la qualité d’une fluidité qui mène chaque nouvelle vers sa chute.

    L’auteur

    Né en 1974. Suite à des études de lettres et de philosophie, Emmanuel Steiner s’est passionné pour la culture japonaise. Concernant ses nouvelles, il se positionnerait sur une cartographie imaginaire conçue comme une succession de micro-labyrinthes littéraires. A publié des nouvelles dans de nombreuses revues (Sang d’encre, Borborygmes, Jet d’encre, Empreintes, Népenthès, Le Zaporogue...).