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Guilaine Depis - Page 30

  • Le Salon littéraire, site de référence, parle d'"un roman réaliste et plein de poésie" pour "L'air du monde" de Victor Kathémo (31 mai 2014)

     

    L'air du monde - irrespirable et poétique réalité de Victor Kathémo sur Le Salon littéraire par Julie Lecanu (31 mai 2014)

    Capture d’écran 2014-06-01 à 21.39.37.pngIl y a des livres comme ça que l’on ouvre un peu au hasard. On se lance dans les premières pages sans trop savoir à quoi s’attendre au regard de la quatrième de couverture. Puis page après page, les émotions se succèdent : tristesse, attendrissement, révolte aussi. C’est l’effet que L’air du monde de Victor Kathémo produit.

    Jérôme Jauréguy est un Français moyen : il occupe un poste d’opérateur de presse dans l’imprimerie, une femme et un enfant. Mais un licenciement économique va le mener sur la route d’un enfer dont il ne soupçonnait pas l’existence. Sa femme le quitte, il sombre dans une dépression profonde, se retrouve à la rue et finit par atterrir dans un appartement mal isolé avec comme chambre un réduit microscopique. Pourtant c’est dans cet appartement qu’un brin de réconfort va lui être offert : son appartement donne sur une cour d’école. Tous les jours, il y observe les jeux, les joies et les pleurs de jeunes enfants dont l’innocence n’a pas encore été brisée. Ami invisible, il tisse avec eux un lien pur qui va être mal interprété par les adultes. Arrêté à son domicile, mis en examen pour des faits de pédophilie, il attente à sa vie avant d’être finalement innocenté.

     

    Capture d’écran 2014-06-01 à 21.40.20.pngLe narrateur, Jérôme Jauréguy, s’adresse dans un plaidoyer poignant et poétique au juge qui l’a mis en examen. Il tente d’expliquer les incohérences d’une société devenue dure et froide. Pour cela, il recoure à des contes venus des quatre coins du monde, nous entraînant dans un univers poétique qui adoucit une réalité qui s’affiche tous les jours dans les journaux. Victime de la concurrence de pays offrant des tarifs attractifs, le narrateur se retrouve au chômage et doit faire face à tout ce qui s’en suit : implosion du couple, départ de sa femme et de son enfant, précarité, détresse financière et émotionnelle. Une spirale infernale en somme. A cela se rajoute les horreurs du monde qui investissent son petit appartement via son vieux téléviseur cathodique : le 11 septembre, les bombardements de Gaza, les attentats islamistes. Une accumulation qui oppresse le lecteur, le submerge. Petite période de calme, l’observation de la cour d’école : l’innocence s’y affiche, tranquille et bruyante. Ces enfants deviennent « ses mômes » : ils ne le connaissent pas, ne le voient pas mais lui les observe et leur offre de menus présents qu’il laisse tomber dans la cour, juste pour observer leur surprise. Mais dans un monde de défiance, cette attitude paraît suspecte. On voit le mal partout. Finalement, on referme le livre, un goût aigre doux dans la bouche, se demandant effectivement dans quel monde on vit. Et cela n’est pas prêt de finir.

     

    couvkathemo.jpgL’air du monde est à la fois réaliste et plein de poésie. L’écriture fluide aide à faire passer quelques lenteurs puisqu’il faut attendre 78 pages pour rentrer au cœur de l’histoire du narrateur qui s’adresse à Monsieur le Juge, nous lecteurs. Lisez et jugez donc.

     

    Julie Lecanu

     

    Victor Kathémo, L’air du mondeEditions Myriapode, mars 2014, 184 pages, 18 euros.

  • Kathémo : "un auteur que l'on nommera bientôt parmi les Grands du nom !" selon Pampoune (29 mai 2014)

    L'air du monde de Victor Kathémo : "un auteur que l'on nommera bientôt parmi les Grands du nom !" selon Pampoune (29 mai 2014)

     

    Capture d’écran 2014-06-01 à 21.32.56.pngJérôme Jauréguy est un Français moyen qui occupait un poste d'opérateur de presse d'imprimerie. Par son travail il apportait un souffle vital à la poésie, aux rêves et aux idées. Un licenciement économique va briser son couple au moment où sa femme venait de lui offrir un enfant. Cette situation le fera sombrer dans une dépression insoutenable. Son réaménagement dans un immeuble avec vue sur la cour d'une école élémentaire marquera le tournant de sa vie. Se sentant abandonné par le monde, il ne réussira à trouver du réconfort qu'auprès des enfants en tissant à distance avec eux un lien affectif indéfectible. Mal interprétée par les adultes, sa relation lui vaudra une mise en examen pour des faits de pédophilie le poussant, rabroué, à attenter à sa vie. Un roman sous forme de plaidoyer où l'accusé cherche à inverser les rôles en portant un jugement sur la société dans laquelle il évolue.

     

    Jérôme était un homme ordinaire : un travail important, une épouse et une petite fille pour lui apporter une joie immense. Mais le jour où il est licencié, sa femme le quitte et Jérôme se voit contraint d'habiter dans un petit studio qui surplombe une cour d'école. Son sens de l'humanité le conduira alors à être accusé du pire.

     

    Je remercie tout d'abord Guilaine Depis et les éditions Myriapode grâce à qui j'ai pu découvrir ce roman dont les articles vantaient le style et l'écriture. J'ai donc eu très envie de découvrir par moi-même ce style et suis ravie d'en avoir eu l'occasion.

     

    Capture d’écran 2014-06-01 à 21.33.18.pngLorsque l'on commence ce roman, le lecteur est plongé dans une ambiance étrange où le narrateur s'adresse à un juge et se défend de faits que l'on ne connait pas encore. Situation étrange car en tant que lecteur, on aime à savoir pourquoi le personnage est tenu de se défendre.

    Puis, l'auteur aime mener son lecteur en bâteau car à chaque fois que l'on a le sentiment que le narrateur va enfin nous raconter pourquoi il en est là, une anecdote pointe le bout de son nez et le lecteur est embarqué dans une autre histoire en ne connaissant toujours pas l'histoire du personnage qu'il semble pourtant connaître de mieux en mieux.

     

    Ce n'est que lors du 3ème chapitre du roman que l'on commence à en savoir un peu plus sur Jérôme : son travail, son épouse, sa fille et comment il a perdu tout ça pour se retrouver dans un petit studio avant d'être accusé par la juste de pédophilie.

     

    Comme le dit la 4ème de couverture, ce roman se construit comme un plaidoyer, le plaidoyer d'un homme accusé à tord qui, plutôt que de prendre l'unique parti de se défendre, va également se mettre à accuser la société dont il fait partie et qui n'accorde aucune chance à ces gens trop humains que l'on exclu du monde tel qu'il est aujourd'hui.

     

    Il le faut, je dois parler du style de l'auteur ! Sauf qu'en parler c'est comme briser la magie de ce livre, c'est comme casser quelque chose dans cette force incroyable qu'est l'écriture de ce roman.

    Le style, donc, est clair, précis, intelligent et nous transporte dans un univers où l'on se dit que la littérature, la vraie de vraie comme l'aime les spécialistes, existe encore. Je ne serais d'ailleurs pas surprise que ce roman soit un jour ou l'autre conseillé par les professeurs d'université.

     

    En bref, vous l'aurez compris, j'ai complètement adhéré à ce roman qui mériterait d'être bien plus connu et à ce style qui fait réellement du bien. Le coup de coeur n'est vraiment pas passé loin !

    Si vous voyez ce livre en librairie, n'hésitez pas et foncez ! Vous aurez le privilège d'avoir chez vous le roman d'un auteur que l'on nommera bientôt parmi les Grands du nom !

  • "Pénétrer les arcanes d'un milieu fermé" en lisant le roman de Marie-Hélène Grinfeder (article d'Alan Argoul le 26 mai 2014)

    Capture d’écran 2014-05-28 à 12.47.04.pngAlan Argoul a publié sur son site cette critique le 26 mai 2014

    Pas encore un Da Vinci Code à la française, mais un petit air ; une référence aux romans littéraires de Maurice Rheims, un zeste d’amateurisme et de premiers pas policiers en plus. Nous sommes dans le monde impitoyable de l’Hârt, comme disait Flaubert, ce mélange de foi religieuse pour ce qu’on ne comprend pas et d’odeur persistante de l’argent. Dès la première page, un veau conservé en bac de formol est vendu chez Sotheby’s pour 10 millions de £… Le grand règne du n’importe quoi commence.

    C’est que la mode engendre la spéculation, qui crée une bulle, appelant au krach et à la ruine ! Rien de nouveau sous le soleil, depuis le krach des tulipes, déjà, en 1637. La peinture a beau se draper des oripeaux de l’art et les spéculateurs se dire collectionneurs par souci de se distinguer, c’est bel et bien l’argent qui commande. De quoi inciter les fraudeurs à monter une belle arnaque. Je ne vous en dirai pas plus, sinon que la Belgique est la plaque tournante d’un trafic venu de Russie via Kiev en passant par Hongkong : toutes les places louches, mal gardées, sont là. Vous avez même un trader enrichi, retrouvé mort sous un homard en métal de 150 kg ; l’auteur n’a pas osé le « homard m’a tuer » de sinistre mémoire, mais l’humour y est.

    Capture d’écran 2014-05-28 à 12.47.47.pngTess de Bellac, de père périgourdin mais de mère incertaine (anglaise p.27 puis italienne avec le même aplomb p.105), est expert auprès des commissaires-priseurs parisiens. Tout comme l’auteur, elle est historienne d’art et a commencé un livre sur l’art contemporain. Elle habite la rue improbable « de la Clé » – qui n’existe pas – près de la rue Monge, après avoir pris l’Eurostar qui « pénétrait dans le tunnel à 300 km/h » p.17 – ce qui est faux : la vitesse y est limitée à 160 km/h. Tess possède aussi une photo d’Henri Cartier-Bresson représentant Hyères, datée de « 1939 » – ce qu’une simple recherche sur « Monsieur » Gogol aurait ramené à 1932, date réelle. Ces petits détails agaçants pour tous les amateurs de thrillers ou de romans policiers sont à peine compensés par la description plutôt bien vue des cafés de Saint-Germain des Prés et des hôtels de Moscou. A noter aussi que l’expert en tableaux contemporains boit du Saint-Julien Lalande-Borie – qui existe – un cru secondaire à prix raisonnable mais de bon goût, selon Robert Parker.

    L’intrigue est plutôt bien menée et l’on ne s’ennuie pas, avec les rituelles scènes de crime et de coucheries torrides que contient tout polar digne de ce nom.

     

    Mais ce qui m’a le plus intéressé sont les réflexions sur l’art contemporain, disséminées ça et là, par une orfèvre en la matière. « L’art a toujours été là où sont l’argent et le pouvoir. Il a d’abord été celui des prélats, puis celui des princes, et actuellement celui des marchands. Quand on sait ça, on a tout compris, tout le reste en découle » p.51. La marchandisation empêche-t-elle la création ? Pas toujours, fondamentalement non, car appartient à l’art « une œuvre où l’on peut voir un symbole qui sublime les sens, qui suscite une réflexion »p.84. A condition d’avoir quelque chose à dire, et à ne pas imiter servilement la transgression en se croyant incompris, donc génial. « N’ayant rien à dire de personnel, il s’était montré incapable d’inventer son propre langage, ce qui est logique » p.55. L’inventeur de la pissotière au musée a dit quelque chose, ses successeurs qui mettent un veau dans le formol ne font que mécaniser un message qui n’a plus rien de « révolutionnaire ».

    Capture d’écran 2014-05-28 à 12.48.07.pngIl est donc nécessaire, pour que le niais comprenne ce qu’il achète et pourquoi cette rareté doit être chère, que « tout acte artistique contemporain demande un mode d’emploi, garantissant le bien-fondé intellectuel et culturellement correct de l’œuvre » p.104. Comment gagner de l’argent en artiste ? Il faut « tous les ingrédients qui font prendre la mayonnaise : la rupture avec l’historicité en art, le jamais vu, le jeu, la facilité, un zeste de vulgarité, des petites mains pour exécuter les œuvres, des originaux pour conserver à l’art son aura et accéder ainsi à toutes les possibilités de spéculation, des multiples pour toucher le plus grand nombre »p.174.

    Ce roman captivera les amateurs de bonne intrigue, sera goûté des lecteurs intéressés à pénétrer les arcanes d’un milieu fermé ; il donnera en outre des informations utiles aux gérants de fortune et autres Private Bankers pour conseiller leurs clients sur l’investissement en art contemporain.

    Marie-Hélène Grinfeder, Les jeux de l’art et de l’argent, 2014 éditions France-Empire, 194 pages, €17.10

  • Le site Art Croissance met en lumière le roman de Marie-Hélène Grinfeder (27 mai 2014)

    couvgrinfeder.jpgLes jeux de l'art et de l'argent présentés sur le site Art Croissance 

    Un roman de Marie-Hélène GRINFEDER

    LES JEUX DE L’ART ET DE L’ARGENT, premier roman original et de Marie-Hélène GRINFEDER, est avant tout un polar-plaisir se jouant du monde du marché de l'art et y dévoile ses arcanes. Construit comme une œuvre d’art, ce roman frappe par son action (très cinématographique), ses personnages ambivalents et la description sans concession d'un marché dont le grand public ignore le dessous des cartes... Par le biais de la fiction, Marie-Hélène GRINFEDER, nous livre de manière jouissive ce monde qu'elle ne connait que trop bien : ventes aux enchères, spéculation et création. Ce roman qui nous fait voyager de Londres à Paris en passant par Bruxelles où nombre d'exilés fiscaux s'y sont donné rendez-vous, mais aussi Milan, Moscou ou la principauté de Monte Carlo. Rare femme immergée dans un sérail d’hommes rarement honnêtes mais souvent passionnés soit par l'argent soit par l'art (voire les deux), Tess de Bellac est une héroïne en proie avec elle-même autant qu'avec des êtres « faustiens ». Ce roman, dont l'intrigue est menée tambour battant, se lit comme un polar... Un polar rimant avec art et dollar, bien évidemment ! Pour rappel, Marie-Hélène GRINFEDER est historienne de l’art et expert en art du XXe siècle ainsi qu'en art contemporain. Elle est membre de l’Association Internationale des Critiques d’Art et a déjà publié Adam et Ève, livre de bibliophilie illustré par deux sérigraphies originales de Louis Cane, aux Éditions MHG en 1999, Des voluptés, AFAA, Ministère des Affaires étrangèresBrève histoire de l’art de cinq siècles de peinture française en 1995 et LES ANNÉES SUPPORTS SURFACES aux Éditions Herscher, en 1991.

    Capture d’écran 2014-05-28 à 14.13.29.png

     

  • Parution de "Une enfance entre Guerre et Paix" de Richard SARTÈNE (juin 2014)

    Actualité : Richard Sartène demande pour Conquereuil la reconnaissance de "Juste parmi les nations". Lire sa lettre du 23 mai 2014 au Maire de Conquereuil ici.

    sartene.jpg

    Nouveauté Été 2014

    Une enfance

    entre Guerre et Paix

    de Richard SARTÈNE

    Les Éditions du Net (nouveauté été 2014)

    ISBN 978-2-312-02746-3

    13 €

    Pour recevoir le livre en service de presse et/ou pour interviewer Richard SARTÈNE, merci de contacter son attachée de presse Guilaine Depis au 06 84 36 31 85

    ou guilaine_depis@yahoo.com 

    * Le récit d'un petit garçon juif caché pendant la Guerre à la campagne qui devient un grand médecin à Paris.

    * Dix années d'écriture pour ce récit.

    * À 76 ans, le docteur Sartène nous raconte son enfance : la petite histoire croise la Grande Histoire.

    Ce livre est une évocation de milieux et d’univers méconnus ou oubliés :

    - la campagne française pendant et après la guerre avec tous ses personnages hauts en couleur, la guerre toujours sous-jacente ;

    - le Paris-Montparnasse des années 1950, le Rue de la Gaîté (le Broadway parisien) ;

    - le sport avec un reportage sur le Tour de France (période de communion de tous les Français) et le football (match Racing-Reims au Parc des Princes).

    Indirectement, il pose la question de la judéité d’un petit garçon qui la découvre après la guerre suite à des persécutions à l’école. Richard Sartène était alors un petit garçon « catholique » bien intégré, amoureux des rites de la religion. La judéité va apparaître progressivement grâce aux récits d’une cousine Annette, survivante des camps nazis mais surtout après un séjour dans une colonie de vacances sioniste à Berck-Plage en 1952. Il va entrer dans un mouvement sioniste, l’Hachomer Hatzaïr, pour quelques années.

    À postériori, il correspond à une auto-psychanalyse, le passé ressort spontanément lors de crises affectives et d’angoisse. Le présent va chercher dans la mémoire du surmoi des évènements qui ont pu être traumatisants (séparations, retrouvailles) et qui permettent de retrouver la sérénité perdue.

    Tous les acteurs sont beaux, en particulier les femmes, gentils, affectueux, nobles. Pas de perversité !

     

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    L'auteur : Richard Sartène, docteur en médecine toujours en exercice, spécialiste de la médecine du sport et de celle du sommeil, docteur en sciences, enseignant et chercheur, humaniste de haute futaie, grand amateur d'art, voue à l'amitié un culte contagieux.

  • Invitation lundi 26 mai à la signature du roman de Marie-Hélène Grinfeder

    couv grinfeder.jpgINVITATION À LA SIGNATURE

    du premier roman de 

    Marie-Hélène Grinfeder

    (auteur des Années Supports surfaces)

    Les Jeux de l’art et de l’argent

    logo france empire.pngLundi 26 mai 2014,

    jour de sa sortie en librairie

    à partir de 17h30

    à la Galerie BOA,

    11 rue d'Artois 75008 Paris (métro Saint-Philippe du Roule) 

    Remerciements à Philippe Ageon de la Galerie BOA d'accueillir notre soirée.

    champagne_glasses__66353_zoom.jpgAfin d'organiser au mieux cette première dédicace à l'issue de laquelle nous vous offrirons une coupe de champagne, RSVP : guilaine_depis@yahoo.com / 06 84 36 31 85

    Pour recevoir "Les Jeux de l'art et de l'argent" en service de presse et/ou pour interviewer Marie-Hélène Grinfeder, merci de contacter son attachée de presse Guilaine Depis au 06 84 36 31 85 / guilaine_depis@yahoo.com